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Géplu.
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Très cher Anubis Ré, nous en avons beaucoup discuté du temps où je n’étais pas encore devenu un retraité taiseux. Et où les discussions entre FF étaient encore courtoises. Bref…
Aujourd’hui, au XXIe siècle, Vincere aut Mori est usité dans les Ordres de Sagesse du Grand Chapitre Français régulier issu de la GLNF, mais est inconnue des « mêmes » Ordres de Sagesse du GODF. Or, les Ordres de Sagesse du GCF proviennent du Grand Chapitre Général du Grand Orient du Brésil, qui, selon une tradition qui demande impérativement à être confirmée à l’aide de documents, les utiliserait depuis 1822…Il y a une présomption de fidélité et de conformité à une tradition évidemment française, qu’il faudra du reste vérifier.
Reste donc à expliquer les motifs de l’éclipse subie par le VAM entre 1786 et 1820, c’est-à-dire pendant la Révolution et l’Empire. Réflexe de dégoût de la part de l’aristocrate Roëttiers de Montaleau devant les sans culottes terroristes aboyant : « La Liberté ou la mort ? » dans l’ombre de la guillotine ?
Pour établir ce rapport, il faudrait entreprendre une compilation complète et précise de nombreux rituels nés à l’époque fluctuante qui connut la Terreur, le Directoire, le Consulat, l’Empire et ses carnages meurtriers…
Si on rejette l’explication psychanalytique, dont à mon avis les preuves abondent dans le cours du rituel c’est-à-dire la victoire sur soi-même et sur ses impulsions animales et vindicatrices premières, il resterait alors à essayer d’expliquer à quoi se rapporte la « victoire » et ce que signifie ce mot ?
Quelques indices de tes réflexions pour provoquer mon intuition ?
Mon cher F:.Anubis Ré,je n’ai aucune compétence historique ou celle d’un lettré,Je m’efforce de trouver ce qui peut être utile à un Apprenti,un Compagnon ou un jeune Maitre en remettant dans un langage « ordinaire » ce que j’ai perçu dans nos légendes rituelles sans pour autant déflorer une signification symbolique ou spirituelle possible.
Enseignant en Musique classique je sais que l’approche d’une oeuvre musicale passe par le digital de la maitrise de l’instrument mais, en même temps, par les différents niveaux de connaissance de cette oeuvre.Lecture des notes,signes et indications,analyse de la construction,toujours en même temps mais au niveau de l’exécutant, connaissance du milieu,de l’époque,du compositeur,des interprètes d’alors,de la spiritualité (ou absence de),de l’effet produit à sa date de production ou de nos jours en mettant l’accent sur un élément ou une note plutôt qu’un autre etc.
Sans oublier que l’intuition peut parfaitement remplacer tout cela et que le moment d’une éxécution musicale peut tout changer en un instant.
Celà pour dire que j’applique la même méthode ou clef de réalisation en ce qui concerne la FM.
Ce que je pense d’Hiram n’a pas sa place dans un site ouvert à tous.Il me parait également nécessaire de sortir de la Mythologie pour établir des correspondances utiles.
A mon humble avis tout ce qui peut enrichir un domaine dans l’attention portée à une autre vision est utile et fait progresser que ce soit éloigné ou pas.
Désolé que ce soit si banal je ne cherche qu’à établir des passerelles.
On en est donc là, annonce -« travail sur les erreurs d’Hiram »- puis reculade.
Bien, me voilà averti.
à Anubis Ré10
Quelle reculade?dois je obéir le petit doigt sur la couture du pantalon.? Je peux discuter d’Hiram devant des Maitres Maçons ou des historiens ou des psychologues, pas sur un site oh combien sympathique (merci Géplu) mais ouvert à tous et aussi à n’importe qui!
Je parlais d’ailleurs d’un travail d’un lointain passé pas du futur.
S’il faut t’expliquer le Maitre des travaux Hiram,c’est regrettable mais je ne pense pas que ce soit le cas,je ne partage pas ta vision d’H devenu Joaben mais c’est une proposition.
Merci JMB.11
9- Luciole
Désolé mon TCF d’être pour une fois en désaccord avec toi mais tes mots n’ont rien de banals. Quelle leçon de modestie et de sagesse dans les quelques lignes de ta réponse. Une belle leçon à tous ces pseudo intellectuels qui fleurissent en FM.
Il me paraît que le concept de victoire sur soi-même est présent dans la dramaturgie depuis la conception du rituel ab origine, soit bien avant 1751. On en trouve une preuve dans un texte non suspect, qui semble avoir échappé à la vigilance de la Chambre des Grades de Roëttiers ; le voici, et c’est le frère Orateur qui le lit en fin de cérémonie dans son instruction du grade. Ce texte figure dans les rituels manuscrits de la Chambre des Grades datés de juillet 1787, collationnés, signés et datés de la main de Roëttiers :
« Le malheureux, saisi à la vue d’un Maître qu’il reconnut, se sacrifia lui-même en se plongeant le poignard dans le cœur. Joaben se saisit du poignard du traître et sortit victorieux de la Caverne ; il aperçut une source d’eau qui jaillissait d’entre les rochers…etc. »
Maintenant, une dernière chose qui n’échappe pas à l’œil scrutateur de la critique historique. Notre juridiction belge, jusqu’à présent, s’est servie des rituels des quatre Ordres du Grand Chapitre Français. La phrase ci-dessus, avec le mot souligné en rouge, y figure textuellement, comme en 1786, elle figure dans le manuscrit sous la signature de Röettiers.
Dans la version du Grand Orient de France publiée par A l’Orient, prétendument de 1786, que lisons-nous, textuellement :
« Le malheureux, saisi à la vue d’un Maître qu’il reconnut, se sacrifia lui-même, en se plongeant un poignard dans le cœur. Joaben se saisit du poignard du traître, et sorti de la caverne. Il aperçut en sortant une source d’eau…etc… »
Vous l’avez remarqué ; il manque un mot dans le deuxième texte. Il a disparu ; on l’a
manifestement enlevé. Quel est ce mot, et pourquoi l’a-t-on censuré ?!
Mon cher Frère, « victorieux » parce qu’il s’agit également du drame de l’orgueil, celui de l’Arch:. qui préféra s’occuper de « son » édifice plutôt que de transmettre le Mestier. Joaben est la projection d’Hiram, et le Comp:. renaît -c’est celle-ci la véritable renaissance- en M:. face à la réalité, je n’ose pas dire à la vérité, et pourtant !
Peut-être a-t-on voulu occulter cette responsabilité ; si tel est le cas, c’est très dommageable.
L’avis du F:. Luciole serait bienvenue, il a fait nous dit-il un travail sur les erreurs d’Hiram.
J’en avais également fait un, dont on me demanda d’en différer la présentation aux calendes grecques, cad lorsque la chambre serait prête à le recevoir.
Il n’y a pas de « saints » en Maçonnerie, sauf dans certaines obédiences.
Mais vois-tu, cher Jean VW, malgré les tripatouillages, sur celui qui veut comprendre n’ont aucune influence, n’est-ce pas ?
« Les meurtriers d’Hiram étaient ignorants ».
En mettant de côté la véracité du mythe, car n’est pas là mon propos, comment peut-on écrire que les « mauvais Compagnons » étaient ignorants ? S’ils étaient Compagnons, c’est qu’ils avaient reçu quelques connaissances, sinon les Maîtres qui les ont élevés au Compagnonnage sont eux aussi coupables par incompétence du meurtre d’Hiram.
Symboliquement, c’est très grave de faire de telles interprétations, car cela sous-entend qu’on n’apprend rien en Franc-Maçonnerie. Personnellement, je pense que ce n’est pas le cas. En tout cas au GO et au GCG… Mais dans les autres Obédiences ou Juridictions…
Je me souvient avoir fait un travail sur les erreurs d’Hiram (le personnage,l’archétype,pas notre estimée revue) ,c’était quasi un crime de lèse-majesté et pourtant un personnage majeur de l’Ordre est victime de ses propres fautes.
Oui tous les Maitres et Hiram le premier sont coupables.C’est avertir que la vigilance doit s’exercer dés la réception.
Sans compter que c’est, entre autres, le drame de la cupidité, nulle part de l’ignorance.
Une certaine maçonnerie est étouffée par la religion, les Moderns avaient prévenu, mais il semble qu’un franc-maçon averti n’en vaut pas deux.
Manichéisme quand tu nous tiens…
Et si on relisait Spinoza? sans doute certains seraient aussi plus éclairés…
« Avec la force, on n’arrête pas le mal, on le perpétue. »
Facile à dire et très relatif.
Avec Putìn nous n’avons pas d’autre choix, soit il périt, soit nous périssons. Et il s’agira, après avoir écrasé son armée, après qu’il sera éliminé du pouvoir, de construire la paix avec la Russie. Mais pour cela la force, armée maintenant, de la volonté ensuite est nécessaire ou bien nous serons bien là coupable, de crime contre la paix et donc contre l’humanité.
La Force est la déclinaison humaine de la Puissance. Sans puissance, malheureusement l’Univers est ainsi fait, on ne réalise rien.
N’avons-nous pas pour devise : Sagesse, Force et Beauté ?
« Notre vengeance sera le pardon… » C’est très théorique, comment pardonner à Hitler ou Putìn, ou Pol Pot ou Pinochet ?
Ceci n’est possible que dès lors que l’on convient que l’homme est coupable par nature. Pas d’accord, je ne suis pas coupable des fautes de ceux qui m’ont engendré. Et puis n’ayant jamais fait de mal à personne, je regrette, chère GLIF, je suis innocent des crimes dont votre Monothéisme m’accable.
Et puis tout cela est très négatif.
Si au lieu de condamner l’Homme la Bible avait promu ses qualités, elle eut été bien plus pédagogue. Mais il aurait alors manqué le pouvoir à la religion ; enfin, qu’elle croit.
En désaccord assez prononcé avec cet article qui n’a pour seule fondation l’esprit religieux.
Or, nous sommes en Maçonnerie.