Une loge de la GL-AMF et une de la GLS Alpina fraternisent

@ JMB (30) :
C’est la deuxième fois en quelques jours (pour la première, voir ton message n°36 daté du 13/07/21 sous l’article « Jeudi maçonnique n°70 » du 1er/07/21) où tu compares la situation des mises en cause de la GLNF, qui plus est lorsqu’elles émanent de frères eux-mêmes, aux attaques subies par la population juive dans le cadre de la Shoah.
Et du coup tu laisses à entendre que ceux qui ne le verraient pas comme toi seraient à classer parmi, j’emploie tes propres termes, les « bons français » qui préconisent de ne plus parler de la Shoah.
Je n’ai rien d’autre à te répondre que ma réponse déjà faite dans l’article précédent.
En voici le copié/collé :
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– C’est surprenant parce que la comparaison me paraît inadéquate (je peux dire inadéquate?).
Ici la GLNF n’est pas objet d’attaques de la part d’extrémistes du type nazillons, fort heureusement d’ailleurs, mais de désaccords provenant d’autres frères, assez souvent issus de ses propres rangs. Rien à voir avec ce qu’a pu subir la population juive.
C’est, me semble-t-il une différence et de nature, et de degré. C’est un registre tout autre, à relativiser donc.
D’ailleurs, quand l’une de nos obédiences, quelle qu’elle soit, fait l’objet d’une attaque, d’une profanation de temple, de tags de salauds, en période de gilets jaunes ou pas, là oui, quand une d’entre elles est visée, en fait c’est toute la maçonnerie qui est visée. Et j’ai eu l’occasion de le dire.
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Je sais très exactement de quoi il retourne, s’agissant de la Shoah.
Et de ceux qui ont eu à subir la déportation.
En conséquence de quoi, je souhaite ardemment que tu ne sous-entendes pas que je puisse m’en désintéresser.
D’ailleurs tu disais toi-même que ce rapprochement pouvait être saugrenu…
Que tu compares des situations dont le degré et la nature de gravité sont déjà toutes relatives, c’est ton droit, même si je n’en partage pas les termes, à mon sens inappropriés, et excessifs dans cette comparaison, je te l’ai déjà dit.
Mais laisser sous-entendre qu’on s’en désintéresse, est des plus désobligeants. D’autant que cela n’est absolument pas le cas, bien loin de là. Si, te le disant par deux fois, tu n’arrives pas à le comprendre, je suis désolé, c’est qu’il y a un problème. Soit je me fais mal comprendre, c’est possible, soit tu n’arrives pas à le comprendre, c’est possible aussi.
Je t’invite à relire très sérieusement ma réponse n°37 à ton message n°36, je la crois pourtant compréhensible, et tous les mots comptent.
Une relecture attentive te permettras peut-être de voir que, je m’appuie encore sur tes termes, je ne suis strictement pas « persuadé que ce combat est celui du « match d’hier ». Mais c’est parce que la bête immonde n’est pas morte, que les matches de demain méritent au moins la même attention que les matches d’hier. Et qu’en conséquence tu n’as pas à avoir peur que « je me trompes ».
Cela étant, et Géplu y a fait allusion, nous sommes désormais totalement hors-sujet, le sujet étant les frères bâtisseurs suisses et français, vaudois et aquitains, de la GLSA et de la GL-AMF, qui nous montrent un bel exemple de fraternité et de concorde au-delà des frontières et au-delà des obédiences. Un exemple à méditer.
Sous le présent article, je ne pense pas intervenir à nouveau, surtout si l’on devait sortir de ce cadre-là.

24 – Au lieu de nous faire part de vos (sautes d’) humeurs infondées puisque je n’ai pas accès aux loges régulières, vous seriez bien aimable de nous expliquer comment, vous régulier censé ne fréquenter que des loges régulières, pouvez-vous connaître ce qu’il se passe dans les loges des GLDF, GLTSO, LNF ou GL-AMF et ainsi vous permettre d’affirmer « Oui, il existe des sensibilités différentes entre les loges, suffisantes pour qu’on ne se visite pas en tenue « fermée » (on n’y pense même pas et on ne le désire pas!). » ?
Je serai très curieux de le savoir parce que, en premier lieu et puisque vous l’ignorez par définition, sachez que la maçonnerie qui se pratique dans ces GGLL est rigoureusement identique à celle que vous pratiquez à la GLRB ou à la GLNF.
Et s’il vous fallait une preuve puisque, par définition, vous n’avez pas de possibilité de le constater au risque de vous faire radier pour avoir visité une loge non reconnue, je vous invite à consulter le document nommé Appel de Bâle, rédigé par cinq GL régulières et reconnues.
Il est très explicite sur la régularité de la maçonnerie qui se pratique à la GLDF, il fut complété sur le même thème au fur et à mesure que se sont agrégés à cet appel la GL-AMF, la GLTSO et la LNF.
Et s’il se trouvait, horreur, un membre du GODF ou du DH en loge, il aurait l’obligation impérieuse de respecter les usages et le rituel.
Je me répète au risque de froisser l’auditoire, votre argument est nul.
S’agissant également de la régularité, il n’y a aucun fondement maçonnique permettant de qualifier ces quatre GGLL d’irrégulières.
Les réguliers vivent sous la menace de la GLUA, voilà la réalité.

« If you are about to enter a Lodge wherein there is a Brother with whom you are at variance …, it were better that one of you retire ».

18 – De crédit vis à vis de qui ? De toi ?

Désap, comme d’hab, est à côté de la plaque et déconne comme il n’est pas permis.
Oui, il existe des sensibilités différentes entre les loges, suffisantes pour qu’on ne se visite pas en tenue « fermée » (on n’y pense même pas et on ne le désire pas!).
Non, nos relations personnelles dans la vraie vie, en salle humide, en « zoom » (dans tout ce qui n’est pas « fermé ») sont excellentes, enrichissantes, fraternelles et très ouvertes. Nos meilleurs amis sont souvent « de l’autre côté ».
laissons-le s’engluer dans ses obsessions.

14 – Savez-vous, cher Pierre Noël, que l’on est capable d’une telle attitude, de telles relations personnelles si tant est que l’on soit de bonne éducation, doté d’une certaine culture et doué d’intelligence ?
Inutile d’être franc-maçon pour cela.
Votre argument est nul ; s’il trouve de l’écho en franc-maçonnerie, c’est que celle-ci est sacrément décadente, ou pire elle est aujourd’hui devenue une idéologie et dans ce cas est-elle vidée de tout ce qui la caractérise.
C’est parfois inquiétant de vous lire, on se trouve devant ce que l’on a habituellement le plus grand mal à imaginer, le néant. Et en maçonnerie cette notion ne tient aucune place, justement.

@ JMB (11) :
Je sais bien, j’ai bien noté ce qui t’oppose à cet « olibrius » (sic), non nommé ici, mais que tu citais nommément, (enfin pseudonymement, si je puis dire), il y a très peu encore, le 1er juillet, à savoir Joaben.
Si je puis me permettre une suggestion, pourquoi désormais ne pas l’ignorer ? Ne plus en parler ? Définitivement.
D’autant qu’il a disparu des radars d’Hiram.be depuis février de cette année, soit depuis bientôt six mois. Il est de ceux qui ont disparu depuis que le site est devenu payant. Par là-même, on voit qu’il est passé à autre chose.
Que cherches-tu à l’évoquer encore ? A le faire revenir ? Et à vouloir recommencer et entretenir une polémique ? Pour mener où, et à quoi? Il te manque ? Répéter, voire ressasser, qu’un vilain petit canard a pu traiter de nazis les frères de la GLNF cela suffit-il à résoudre et à effacer le problème ? Non, et je crois surtout que les colonnes d’Hiram.be ne sont ni le lieu, ni la méthode pour résoudre ce type de différend.
Elles ont une autre vocation que d’étaler à la majorité des lecteurs des polémiques navrantes entre deux commentateurs. Nous sommes des Franc-maçons. Sommes-nous venus à la Franc-maçonnerie, d’une part, et sur ce site d’autre part, pour nous égarer en diatribes stériles entre nous, et assister parfois à des échanges de foire d’empoigne qui n’ont plus rien de maçonnique ? Et qui désolent la majorité d’entre-nous quand certains s’y prêtent, ou s’y vautrent.
Enfin, et n’y vois surtout pas d’ironie de ma part au cas d’espèce, de mon point de vue, la polémique que tu évoques n’existe plus, elle est désormais éteinte : l’un des protagonistes, « l’olibrius », pour te citer, a quitté les lieux, l’autre, toi au cas d’espèce, je crois pouvoir dire aussi que tu n’existes plus non plus.
Au sens où, sous ton actuel pseudonyme de JMB, et sauf erreur, ta première intervention date de la mi-mars de la présente année 2021.
En prenant un nouveau pseudonyme, tu tires un trait sur ton activité réalisée précédemment sous un autre, et toi aussi tu tournes la page d’une certaine manière. Un nouveau pseudonyme c’est bien aussi, quelque part pour toi, pour passer à autre chose ? Pour un nouveau départ. Sinon tu aurais conservé l’ancien.
Tu as été rugbyman, nous dis-tu parfois? Alors c’est comme un changement de maillot, d’équipe, et de match même. Non ? Garde ton énergie pour le match de demain, pas pour celui d’hier.
Nous sommes tous, ou devrions tous être, des frères bâtisseurs, c’est très exactement le sujet, pas seulement à Lausanne ou à Libourne.

@ Pierre Noël (6):
D’autant que, sous cet article, il ne devrait être question que de GL-AMF et de GLSA..
Et que de Frères bâtisseurs.
Que ceux-ci soient girondins ou vaudois, ou tout autre.
Bâtisseurs pas destructeurs…
Mais peut-être parce que je ne participe pas à ce qui très souvent ressemble à de futiles batailles d’Hernani, je n’ai pas l’impression qu’il s’agisse d’une « part importante » des contributions à Hiram.be.
D’une part ces dites contributions sont des commentaires seulement, heureusement pas des articles sur ce type de sujet.
D’autre part, je crois qu’on n’a pas besoin des doigts des deux mains pour comptabiliser combien, et qui, s’y adonnent. Surtout que tout ça me paraît bien stérile au demeurant, je te rejoins totalement sur ce point.
Revenant un instant sur cette jolie histoire de frères bâtisseurs vaudois et girondins, j’y vois également un rapprochement passant par les vignes et le vin.
Nous sortons d’un 14 juillet très français, nous nous acheminons vers un 1er août qui sera confédéralement suisse, après avoir passé le 21 juillet, éminemment belge n’est-ce-pas MTCF Pierre Noël, sortons donc les verres et les glaçons.
Le bâtiment s’accommode ainsi fort bien de rencontres fraternelles par les bouteilles.
Fussent-elles virtuelles et dématérialisées comme nous en témoignent ces frangins bâtisseurs pourtant distants de plus de 700 km.

6- Pierre Noël
Effectivement Pierre tu as entièrement raison et c’est bien triste. C’est dû, je suppose, à leur frustration de ne pas avoir été admis ou d’avoir été viré de la GLNF qui s’est transformée au fil des années en TOC. A moins qu’ils n’aient tout simplement rien dautre d’intéressant à dire. En tout cas ils sont surtout à plaindre.

2 – et je pense qu’il en sont fiers, Alpina était très active lors de l’appel de Bâle.
En 2015, elle fut l’une des dernières -si ce n’est d’ailleurs la dernière- GGLL à re-reconnaître la GLNF, à une voix de majorité et au quatrième tour de scrutin.
Si la GLSA, très francophile, n’envoie pas balader la GLUA, c’est qu’elle ne veut pas voir s’installer un bunker anglais en Suisse.
Pour éviter toute contestation, je précise que je suis membre du GRA.
De mon point de vue et bien que ceci n’ait apparemment aucun rapport, l’une des conséquences du brexit sera l’explosion de la régularité anglaise en Europe.
Arrivera un nouveau Jour de Gloire ! Débarrasser de votre église maçonnique.