Une interview du nouveau GM du GODF

Publié par Jiri Pragman

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mercredi 4 septembre 2013
  • 4
    Peter Bu
    8 septembre 2013 à 17h36 / Répondre

    « (…) les arguments avancés contre la mixité n’étaient pas rationnels, mais émotionnels » affirme la contribution n 2. Les arguments en faveur de la mixité ont été tout aussi irrationnels et émotionnels, sinon plus, car le point de départ de ce « débat » était la volonté d’Olivia Chaumont, ex-Frère du GODF, d’être reconnue par son Obédience en tant que femme. Si vous pouvez imaginer plus émotionnel…

    Quelques partisans de la mixité se sont engouffrés dans la brèche au nom de l’égalité des droits des hommes et des femmes, « combat » quelque peu passéiste, sinon il aurait dû être engagé par des femmes – qui, à quelques exceptions près, en sont restées à l’écart, sinon franchement hostiles. Les obédiences féminines ne tiennent absolument pas à devenir mixtes.

    Le passage vers la mixité du GODF offrait une bonne occasion de réfléchir sur les raisons d’être de l’initiation, mais elle n’a pas été saisie. Par conséquent, la question de savoir si cette initiation devait être identique aux deux sexes n’a pas été posée. Pourtant, la plupart des initiations pratiquées dans le passé étaient différentes pour les garçons et les files et il y avait de bonnes raisons à cela. Pendant ces débats on aurait pu et dû voir si une telle différentiation avait encore un sens, ou non. Ce sujet n’a pas été abordé.

    Plus que par conviction, l’indifférence évoquée ci-dessus par « Cosmonaute » résulte de la fatigue provoquée par ces polémiques infructueuses.

  • 3
    Philou
    5 septembre 2013 à 12h47 / Répondre

    A ma connaissance, une seule femme, Olivia Chaumont. (ex-Frère du GODF) a été Vénérable Maître (ou Maîtresse) de son Atelier. Dans la même optique, le GODF a-t-il déjà décidé, au niveau de son règlement, si on appelerait la peut-être future patronne du GODF « La Grande Maître » ou « La Grande Maîtresse » ?
    Avoir un Grande Maîtresse dans une Obédience presque exclusivement masculine (1,87 % de Soeurs), me semblerait très amusant 😉

    Philou

  • 2
    cosmonaute
    5 septembre 2013 à 10h41 / Répondre

    Eh ben oui, indifférence, et pourquoi?
    Parce que les arguments avancés contre la mixité n’étaient pas rationnels, mais émotionnels
    et que face à la réalité, le soufflé est retombé.
    Retenez moi où je m’en vais…
    Personne n’a retenu personne et tout le monde ou presque est demeuré à sa place
    parfois un peu honteux, parfois pas.

    Courage, restons!

  • 1
    jB31
    5 septembre 2013 à 8h34 / Répondre

    Il y a peu une telle déclaration aurait entrainé un déchainement des contres et des pour.
    Rien maintenant.
    Que s’est il passé ? l’indifférence … on s’en fiche, tout le monde s’en fout.

    Les derniers à s’être accroché aux valeurs structurelles et initiatiques du GODF furent les francs-Maçons d’UGODFM. Ils furent vilipendés, méprisés par une bande de politiques au front de boeuf et dans l’indifférence générale.
    L’action des « UGODFM » fut un peu le chant du cygne du noyau de notre obédience, d’une appartenance aux valeurs fondatrices dans lesquelles chaque FM pouvait se reconnaitre.
    Dernière alerte contre la décomposition de l’obédience en communautarismes d’ateliers qu’est l’adoption de « la souveraineté des loges » au nom de la liberté.
    Mais d’une liberté sans contraire, celle du n’importe quoi.
    Et chacun de reprendre mécaniquement « un maçon libre dans une loge libre »( phrase qui a fait des ravages), le psittacisme manifestation moutonnière par excellence, sans se rendre compte que c’était la fin du GODF comme les communautarismes religieux et régionaux sonnent la fin de l’état nation et en France de la République Laïque.

    J’espère que la phrase de D Keller fera enfin prendre conscience aux francs-maçons du GODF que la situation actuelle demande une restructuration de l’obédience et seule la structure de confédération peut répondre.

    Les années passées une confédération pouvait être envisagée avec d’autres obédiences: la GLFF, Le DH .. par exemple mais il fallait pour cela des grands maitres d’une autre dimension que les Bauer, Guglielmi, Guillardet, Lambicchi et Arcizet . Ca aurait été sortir par le haut dans une démarche progressive.
    Las nous sommes plongés dans une évolution régressive où le seul espoir de la stopper réside en une recomposition interne structurelle et de fonctionnement .

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