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Les membres éminents et fondateurs de la Worshipful Society n’ont jamais oublié ce qu’ils devaient à A.Gosse et plus tard à son successeurr, miss Debenham. Lorsqu’ils disparurent, c’est elle qui conféra les derniers degrés du rite à leurs héritiers (qui les ignoraient).
L’histoire de la WS dans la deuxième moitié du dernier siècle reste mystérieuse. Que devint cette branche mixte de la fm opérative anglaise après la disparition de ces deux soeurs/frères hors du commun? Subsiste-t-elle encore aujourd’hui ? René Guilly en parlait encore à la fin des années 1970 comme d’un organisme vivant.
Cette cérémonie a continué d’être pratiquée par la branche mixte de la Worshipful Society issue de Miss Debenham. J’ai connu des Frères et des Sœurs qui y ont encore participé dans les années 1970-1980… Ils en conservaient un vif souvenir !
“The late Clement E. Stretton vas persistent in urging claims for so-called ‘ Operative Free Masons » to be working to present date, wrote not long before his recent death, that Anderson’s narrative of the formation of the English Grand 1.odge in l717 was “most true and correct” and there was no such thing as Speculative Freemasonry until Anderson took the Padgett operative ritual and system, and » digested it into this new method” (écrit en 1915 as W.B. Hextall)
Je pense qu’avant la réforme Schaw il n’y avait pas de rituel au sens où nous l’entendons.
La réception des App:. et Comp:. se résumait à la lecture de l’Ancien Devoir en cours, le Maitre de la loge était élu par les Compagnons ou bien était-ce le propriétaire de la loge entendu comme une entreprise artisanale ; ceci pour les Iles britanniques.
En France au moyen âge, bien que le Métier y soit né (le gothique est également appelé « l’Art français »), je n’ai pas connaissance de rituels particuliers. Au 18è sc., le Compagnonnage se souciait plus de s’employer lui-même (lors même que ceci était formellement interdit par édit royal) que d’organiser le Métier ou d’établir des cérémonies de réception.
Dès la réforme Shaw, Patrick Négrier nous informe de l’apparition du « Mot de Maçon » ; sa démonstration dans l’ouvrage « La Tulip » me semble assez convaincante.
Ceci explique sans doute la prudence de la Worshipful Society quant à son héritage.
Yarker, je pense, a inventé. Cependant que ce que décrit ses rituels n’est pas dénué de sens.
Ne perdons jamais de vue que l’origine exacte des rituels pratiqués par la Worshipful Society reste inconnue. Proviennent-ils (en tout ou en partie) des « opératifs » de notre légende dorée ou sont-ils le produit de l’imagination de John Yarker, aiguillonnée par les questions d’Aimée Bothwell-Gosse ? Ou d’un peu des deux, peut-être ?
N’oublions pas non plus que l’expulsion d’Anderson de la loge opérative St-Paul avant qu’il n’en connaisse tous les usages et sa « fabrication » ultérieure de la maçonnerie spéculative sur des bases nécessairement incomplètes ne reposent que sur les dires de Stretton au début du XIX° siècle. Or Stretton finit pas reconnaître dans une lettre de 1910 (écrite peu avant sa mort) à A.Bothwell que la relation par Anderson de la formation de la GL Anglaise de 1717 » était vraie et correcte en tout point (W.B.Hextall’s Freemasonry after 1700 AD in AQC 28, 1915).
S’agit-il d’un gammadion ou d’un swastika comme le laisse supposer les différentes positions de la Grande Ourse
autour de l’étoile polaire ? Les deux figures sont distinctes et prêtent souvent à confusion.
Pythagore pour l’aspect spéculatif, Vitruve pour son application opérative, les Constitutions 1723 sont explicites et, définitivement, cessons de voir la partie « historique » telle que, il n’en est rien.
Celle-ci décrit l’objet de la Franc-maçonnerie de 1717, la seconde partie est, en quelque sorte, son règlement intérieur. Un Ancien Devoir par excellence, première partie : spéculatif ; seconde partie : opératif.
Nous serions bien mal inspirés de négliger la lecture du « de Architectura », notamment son Livre 1 et ses trois premiers chapitres respectivement intitulés :
– De l’architecture ; qualités de l’architecte
– En quoi consiste l’architecture
– Des parties dont se compose l’architecture.
De même, il me parait indispensable pour tout Maçon de lire, d’une part évidemment les Constitution de 1723, d’autre par « Aperçu sur l’initiation » de Guénon. De même, ne pas cesser de travailler les rituels bleus, même et surtout parce que cela mène tôt ou tard à constater toute la pâleur de degrés aux oripeaux flatteurs, et donc à la compréhension objective de la maçonnerie.
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Merci mon TCF Pierre pour cet excellent article.
Merci mon TCF Pierre.