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Géplu.
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La loge « Paix et Candeur » se réunissait rue du Pont-Neuf », rue qui existe toujours, allant de la rue Neuve (antre actuel de la consommation) à la rue de Laeken (haut-lieu du GOB). Entre les deux, courait la Senne (rivière devenue égout à ciel ouvert) qu’enjambait le pont « neuf », en face de la rue de la fiancée (de la « merde » en dialecte brabançon) où habitait en 1811 le Vénérable de la loge (d’après l’annuaire du REP pour l’année). Cette loge devenue Mère-Loge du REP (après le départ, en 1814, des troupes françaises) disputa à sa rivale « Les Amis Philanthropes », installée au Petit Sablon, la primauté sur les loges bruxelloises. Les AP, source du REAA en Belgique (1817), finirent par s‘imposer, sans doute grâce à l’appui de Thory, de Rouyer et surtout des émigrés français, dont Ramel, l’ancien ministre des finances du Directoire, et quelques régicides vieillissants, ex-conventionnels impénitents (Prieur de la Marne, Crassous).
La RML du rite écossais philosophique se réunissait tous le 2° et 4° Jeudis du mois à 18 heures en son siège central, Hôtel de Buillon, rue Jean-Jacques Rousseau, PARIS. L’installation avait lieu le 27 décembre.
Le S.Chapitre écossais se réunissait le 1er vendredi de chaque mois.
Ce n’était donc pas un organisme factice ! C’était l’enfant de C.A. Thory, l’historien, qui le maintint en vie jusqu’à sa mort à lui. Ses lettres à Rouyer essayant de convaincre les bruxellois de créer un sc de ce rite plutôt qu’un SC de GIG montrent le peu de cas qu’il faisait du REAA !
Une patente de Grand Maître Provincial pour les Pays-Bas autrichiens fut accordée au marquis de Gages par Henry Somerset, duc de Beaufort, GM de la GL d’Angleterre, le 20 janvier 1770 (Beaufort est connu pour ses préférences « antient »). Le 3 avril 1770, le marquis recevait les Statuts pour cette province en 18 chapitres. (Goblet d’Alviella, AQC 25, 1912, pp 39-68)
Le Chapitre X traite de la constitution d’une nouvelle loge. La procédure est minutieusement décrite. Le GMP entre en cortège sous la voûte d’acier. Le Maître élu lui est présenté par le député GMP. Celui-ci prie le député de lui enseigner les devoirs de sa charge. Il reçoit ensuite l’obligation du maître élu et …
« Point 15 : Tous les frères qui ne sont pas ou qui n’ont pas été Maitres de Loge doivent se retirer pour donner à l’EIu les caractères de sa nouvelle dignité. » (Il s’agit sans doute du Mot et de la grippe du véné!)
Ensuite, devant tous les ff réadmis, le GMP revêt le nouveau maître de ses insignes et l’installe dans le trône d’orient.
L’installation secrète daterait donc des temps reculés de la maçonnerie !! En tout cas, Passénaud pouvait l’avoir reçue en Belgique.
Merci Pierre pour cette référence fort utile. Si l’on communique quelque chose au premier VM d’une nouvelle loge, il n’y a pas de raison de ne pas le faire également à ses successeurs. Passénaud a donc du effectivement en prendre connaissance lors de la création des Vrais Amis de l’Union.
L’article de Goblet se trouve dans le bulletin du SC (Belgique) pour 1911-1912. Il contient d’ailleurs de nombreux détails supplémentaires (sur Vignoles notamment et ses escroqueries) mais il ne reproduit pas les statuts de 1770. l’article sur l’installation ne s’y trouve donc pas.
C’est sans doute la raison pour laquelle on n’en parle jamais ! Personne (aucun francophone) n’a sans doute eu l’idée de consulter l’article de Goblet dans AQC. Je l’ai consulté par hasard, sans la moindre idée de ce que j’y trouverais !
C’est un bien beau cadeau que m’a fait Michel H. avec ces bulletins sur une clé USB.
Michel, merci.
Pierre Passénaud (Narbonne 1740-Bruxelles 1808). Initié à Toulouse en 1770, R+ en 1776. Négociant (chapelier), il était établi rue de l’empereur à Bruxelles.
Il fut VM des Vrais Amis de l’Union (1782) et des Amis Philanthropes en 1798.
Probablement un mauvais caractère de plus !
Dans le document attestant du couronnement au 33e degré de Rouyer l’énumération de ses grades commence par Maître des Loges symboliqures – Maître secret – Maître parfait… Quel grade est désigné par la première expression? Par ailleurs, le Thuileur de de Grase-Tilly contient, avant le Maître Secret, le « Passe Maître ». Enfin, il n’est pas inintéressant de signaler que l’installation de la Concorde en 1800 est conduite par Pierre Passénaud, originaire de Toulouse (où il est devenu R+ en 1776), qui habite Bruxelles depuis 1780 et dont les connaissances en la matière me semblent devoir être antérieures.