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Géplu.
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À première vue, le livre propose une approche très plaisante pour un esprit cohérent. Nous savons que le Dieu de Moïse n’a pas voulu qu’on lui attribue de nom. Il est donc anonyme et indifférencié. Et si on ne peut le nommer, personne ne peut donc s’en emparer. Il n’appartient donc à aucun peuple en particulier, c’est un Dieu universel. Ayant tout créé, on le retrouve dans tout. Et n’étant nulle part en particulier, il est partout. Chacun peut donc se l’approprier, mais n’en détient pas l’exclusivité. De plus, c’est aussi un Dieu qui, quelque part, s’anéantit puisque s’il est partout, il est nulle part. C’est-à dire qu’on ne peut le voir ni l’entendre ni le distinguer puisque ce serait le réduire à une perception.
Dès lors, comment pourrions-nous en parler ou même y penser puisque tout ce que l’on peut dire de Lui ne rend pas ce qu’il est. Il est l’Être-même, sans aucun attribut. N’est-ce pas curieux de constater tout ce que l’on trouve à dire et à écrire sur quelque chose d’inaccessible ? C’est comme si l’on s’acharnait à parler du néant. À force d’en parler, le néant finit par prendre consistance.
Mais quand je parle, qui parle ? N’est-ce pas moi-même. Celui qui parle de quelque chose sans savoir de quoi il parle ne parle-t-il pas que de lui-même ?
Merci François Rachline, de votre érudition et d’exprimer si brillamment toutes les vertus et la nécessité de l’ouverture d’esprit et la tolérance.
Nous sommes troublés de voir ressurgir, en la personne d’une fille qui ne pouvait qu’être son père en mille fois plus dangereux, ce que nous avions cru avoir vaincu il y a 74 ans.
Cette essai aurait pu être sous-titré « éloge de la responsabilité », en cela cher François, bienvenue en maçonnerie, expression moderne de l’initiation et version objective de la franc-maçonnerie.
Un petit reproche toutefois, je ne pense pas que vous ignoriez que l’initiation antique comportait deux aspects, lors même que vous insistez un peu opportunément sur celui ne présentant aucun intérêt.
L’un est profane, pour le plus grand nombre et idolâtre, l’autre, celui dont Moïse n’ignorait rien, proprement initiatique, dépourvue d’idoles, centrée sur la responsabilité déterminante de la justesse de notre réflexion, où ce dernier terme prend tout son sens, où l’Elohîm JMN n’a pas de nom prononçable et dont le nom profane n’est pas même « dieu » , mais signifie « le caché ». Je ne vous en tiens pas rigueur cependant, mais il fallait que ceci soit précisé.
Je vous adresse mes amitiés.
Pour être aussi fort m’en langue, il doit avoir au moins 7 ans…?
Il y a de toute façon des problèmes assez fondamentaux de traduction des textes bibliques, qu’il s’agisse de l’hébreux ou du grec anciens, ce dernier bien souvent très pauvre et fautif dans sa formulation. Ceci permet toutes les interprétations, notamment pour faire dire ce que l’on souhaite, facilité par des écrits qui surexploitent les formules alambiquées est les paraboles. C’est la raison pour laquelle tout ésotérisme de ces textes est impraticable, sauf à prendre le risque de déduire ce qui n’est pas.
Les textes initiatiques antiques et postérieurs comme le rituel maçonnique sont l’exact contraire, ils sont aussi clairs et précis qu’il soit possible, écrits par l’élite intellectuelle de leur époque.
A ce propos, les rituels des degrés du REAA 1804 sont tous et sans exception parsemés de phrases, discrètes tout en étant très précises et très opportunément placées, qui mettent en garde l’initié vis à vis des principes et leurs significations exprimés dans la Bible. Ces phrases sont occultées par un nombre ce plus en plus important d’adeptes, on préfère envisager ce rite comme une exégèse érudite de la Bible, arguant que les autorités religieuses en auraient fait un dogme à visées dominatrices de la pensée, lors même que l’on s’y prête de manière plus prononcée par un ésotérisme que l’on présente comme plus savant et fidèle au texte original.
Les franc-maçons doivent se mobiliser contre cette religiosité galopante avant que la franc-maçonnerie ne devienne un ersatz de religion qui causera immanquablement sa déliquescence.
François Racheline indique les différentes traductions bibliques et les préoccupation actuelles des rabbins pour éviter de prendre des risques dans une mauvaise traduction. Il montre aussi qu’une des premières traduction de l’hébreux vers le grec issue du travail des massorètes sont certainement influencées par ‘environnement hellénistique donc sujettes à interprétations. D’ailleurs la compréhension, l’interprétation et la remise en cause de celles-ci des textes bibliques ne sont ils pas la nature intrinsèque du judaïsme ? le judaïsme est adogmatique et non prosélyte car il soumet sans cesse ses textes à l’analyse. Et effectivement le REAA semble avoir bien bâti un chemin évitant le prêt à penser qui n’est pas sans rappeler l’a dogmatisme du judaïsme. Il est surprenant et regrettable que voir que moultes adeptes du REEA aient effectivement fini par en faire une pratique quasi dogmatique. Notons que les dictionnaires d’explication symboliques n’aident pas à libérer l’esprit…..
Je vais lire cet ouvrage de F. Racheline.
Je partage assez exactement ce que tu dis du judaïsme.
C’est l’unique monothéisme qui présente un intérêt ; j’ai la quasi conviction que les Hébreux sont des égyptiens, les prêtres du culte d’Aton qui ont dû quitter le pays lors du retour au culte ancien. La Thora est une loi qui fonde un peuple et l’organise, avant d’être une religion.
Christianisme et Islam ne sont que plagias sans intérêt établis par des fondamentalistes autour du culte de la personnalité.
« la rencontre entre Moïse et la manifestation divine en haut du Mont Sinaï n’était sans doute pas le dialogue entre un homme et un buisson ardent mais un dialogue entre un homme…et son reflet dans un miroir. »
Cette seule phrase rend l’ouvrage de François Racheline incontournable.
Chacun pourra compléter avantageusement sa connaissance avec « L’Enigme de Jésus-Christ » et « Jean-Baptiste et Jean le Disciple Aimé » de Daniel Massé.
Est-on en droit de se poser la question d’un possible lien de parenté entre François Rachline et David Rachline, ci-devant maire de Fréjus et membre éminent (éminent au sens frontiste, uniquement…) du F.N.?
Si ce devait être le cas, on supposera pas faciles les réunions de famille….
A priori, François Rachline semble de fréquentation plus satisfaisante, pour nous Francs-Maçons.
?y’a plus d’un âne qui s’appelle Lazare.
il y a l’intégralité des « little » qui se traduisent par « petit ». Voire « tout petit ».
Lazare, quel est le sujet du verbe traduire?
Plus fort en langue ?? qu’en conjugaison?
Sacré Lazare !
Pas sûr qu’il ait 7 ans…
Le Monde daté d’aujourd’hui, 15 mai,était fort intéressant.
On pouvait y lire en titre:
« Le bilan indigent du RN au Parlement européen ».
Puis immédiatement dessous:
« Le parti d’extrême droite possède le plus fort contingent d’eurodéputés français à Strasbourg mais son activité dans les instances est très réduite ».
Ou encore:
« Migration, sécurité, droits sociaux: votant systématiquement contre, les élus se retrouvent en contradiction avec les idées affichées en France ».
Mais également:
« S’il aime mettre en scène ses interventions à la tribune du Parlement, le RN se distingue par un fort absentéisme dans la travail au jour le jour ».
Ceci en première page uniquement.
En pages intérieures ça donne ceci:
« Absence en commissions, faible poids politique dans l’hémicycle, contradictions entre discours et les votes, multiplication des affaires… L’influence des eurodéputés frontistes à Strasbourg reste faible ».
Ou encore:
« Si Marine Le Pen aime à se présenter en défenseuse des droits des femmes, ses députés à Strasbourg se sont opposés à la quasi-totalité des textes promouvant l’égalité entre les hommes et les femmes ou luttant contre les discriminations envers les minorités sexuelles ». Etc, etc.
Je ne sais pas si tous les lectures du Monde s’appellent Lazare, en tout cas ce ne sont pas tous des ânes.
Quant à la conjugaison, j’allais oublier la conjugaison, que dire?
Il me semble que la règle est de dire par exemple:
– la plupart des gens sont ravis de lire cet article du journal « Le Monde ».
Pourquoi?
Parce que la règle est que le verbe s’accorde toujours avec le complément.
Et que le complément ici c’est « gens » et pas « la plupart.
Il ne viendrait donc à l’idée de personne de dire que la plupart des gens est ravie de lire un développement argumenté et étayé sur le maigre bilan du RN au Parlement européen…
Idem dans cet autre exemple:
Une infinité de lecteurs prennent « Le Monde » dans un kiosque pour y découvrir une analyse objective sur le F.N.
Qui oserait dire: une infinité de lecteurs prend « Le Monde » pour y lire une analyse objective, rationnelle et limpide sur le peu d’activité sérieuse du F.N. au Parlement européen?
Pareil avec la locution « toute une série de ».
Toute une série d’articles du Monde font état de faiblesses avérées des élus frontistes au Parlement européen.
Qui préfèrerait annoncer: toute une série d’articles du Monde fait état de la légèreté politique constatée des élus F.N. à Strasbourg?
De même, toujours parce que le verbe s’accorde avec le complément, il n’y avait donc pas d’erreur à écrire:
« Il y a l’intégralité des « little » qui se traduisent par « petit », voire par « tout petit ».
Car le sujet est le complément « little » et non pas le mot intégralité.
Et là-dessus, le sujet me paraissant épuisé, je ferme le ban et n’y reviendrais pas.