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suite (validation prématurée)
Malgré les condamnations vaticanes l’entrée en masse de religieux catholiques ne s’est pas déroulée sans conséquences et sans doute a été à l’origine de l’instillation volontaire ou involontaire de thèmes théologiques dans certains grades.
Il est possible qu’après coup on fasse des pirouettes en affirmant vouloir en rechercher l’ésotérisme caché ou en disant « séculariser » ces thèmes ???
Tout à fait d’accord !!!
« La perspective théologique, à mon humble avis, appartient aux métaux à déposer avant d’entrer en Loge. Elle est bien distincte de la perspective initiatique, dont elle nie souvent l’existence. »
Mais le débat peut porter sur la façon « rampante » dont elle est revenue historiquement dans de nombreux rituels correspondant à des « grades ».
Malgré les condamnations l’entrée en masse de religieux catholiques ne s’est p
Toute spécificité est une chimère qui, rattachée au Principe, demeure symbole.
La notion même de re-ligion (relier des choses présumées séparées) me semble absurde en face d’une « Omniprésence ». Et les débats incessants entre « Déistes » et « Théistes » ressemblent à une grosse tempête dans un tout petit verre d’eau, étant donné que Deus » (latin) est étymologiquement identique au « Théos » (grecque).
Philo-Sophia est l’Amour de la Sagesse. La Sagesse, Sophia, se trouve explicitée dans la Tradition israélite comme Amante intime éternelle de Yéhovah. Mais tous les exotéristes des Traditions abrahamiques (à l’exception possible de la Chrétienté grecque orthodoxe, qui n’a d’ailleurs jamais accepté le rajout romain « filioque » au Credo) préfèrent la passer sous silence.
Maints TCF semblent aussi préférer le « solaire » au « lunaire » malgré l’évidence symbolique répétée en Loge et portée à la vue même corporelle lors des éclipses, les deux disques étant à taille égale.
L’Amour de Sophia permet de dormir chaque nuit en sommeil profond en pleine confiance dans ses bras. Et de reconnaître son identité à Saraswati, Amante intime éternelle de Chiva et divinité de la Sagesse et des Arts.
La perspective théologique, à mon humble avis, appartient aux métaux à déposer avant d’entrer en Loge. Elle est bien distincte de la perspective initiatique, dont elle nie souvent l’existence.
Xul j’irai plus loin dans l’autopsie …
La FM est une CHIMERE moitié philosophe moitié religieuse.
Ce qui explique psychologiquement ces demandes de subvention qui correspondent en effet à une habitude plutôt religieuse, symbolisée par l’expression alliance du sabre et du goupillon.(que veut réhabiliter Sarkozy)
Dans les LL des premiers degrés nous sommes plutôt du côté « philosophie », avec nos outils de recherche « les symboles », issus de la géométrie, et des métiers qui la pratiquaient.
Dans les grades d’à côté (pseudo hauts grades) nous sommes plutôt côté « théologie », même si certains disent avoir la vanité de séculariser des thématiques religieuses.
Le combat en Europe entre ceux qui étaient les tenants de la PRIMAUTE de la théologie sur la philosophie et inversement a été le combat parfois féroce du siècle des Lumières en fait à cheval sur les 17ème et l18ème siècles.
Bien qu’à mon humble avis ce n’est pas du tout la tâche ni le rôle d’un Ordre initiatique, nous vivons depuis env. 1840 avec un GOdF fermement en mains de politiciens égalitaristes, aussi nobles que soient leurs buts.
Ceci dit, le GM du GOdF a clairement indiqué comment le régime au pouvoir entend entamer la neutralité religieuse de l’État : subventionner et ainsi mettre sur pieds un Islam étatique intégriste à la française. Le pire est bien-sûr ailleurs : la mise en équivalence des Traditions religieuses à leurs expressions purement extérieures, exotériques, l’une à côté de l’autre. Ceci conduit tout droit au communautarisme sectaire, voir à la libanisation. Quelles belles affaires pour les politiciens polémistes, les commerçants d’armes et des infrastructures et pour leurs clientèles!
Le GOdF et son GM seraient un peu crédibles s’ils renonçaient, eux, à tout soutien financier public, par exemple de leur immeuble à Nantes (voir article ici aujourd’hui même).
C’est, mes TCF, à mon humble avis un acte d’hypocrisie vraiment trop voyant.
Ainsi il (père Verdin) qualifie la spiritualité sans Dieu de curieux concept.
Il me semble que l’antagonisme n’est pas là.
Pour moi l’antagonisme est entre « la philosophie » et « la théologie ».
Le père Verdin peut « faire de la théologie » et dans ce cadre faire fonctionner son esprit.(spiritualité)
Un autre peut « philosopher » et dans ce cadre faire fonctionner son esprit.(spiritualité).
C’est « de bonne guerre », heureusement qu’il y a des guillemets, car comme disait Coluche t’as vu la tête des bavures de cette « bonne guerre » !
Ce qui est intéressant dans la démarche de M. Quillardet, c’est l’entretien d’une dialectique entre 2 conceptions présentées comme irréductibles : le fait religieux et la laîcité. Je crois au contraire que l’intérêt de toute dialectique et de celle-ci en particulier est d’essayer de montrer les points de convergences… et les divergences, sans esprit partisan. Mettre le séculaire, l’Etat au dessus de ce qui relève du matériel me parait être salutaire et gage de liberté de pensée ou de foi. Par contre, dans le domaine spirituel, beaucoup de nos idéologues modernes trouveraient des enseignements modernes dans les textes anciens, traditionnels, issus des écoles de sagesse, de la spiritualité et des religions. Il est un fait que chaque nouvelle religion dans sa naissance a souhaité reléguer les croyances pré-existantes dans le registre paîen voire démonique. C’est « de bonne guerre ». Le XXIe siècle voit ainsi cohabiter des religions qui, pour se différencier et se créer, ont adopté une attitude d’exclusion. Celà se retrouve dans toutes les sociétés humaines, même en Orient avec les « schismes » du mouvement boudhiste. La porte est donc ouverte au dialogue intercommunautaire, seule voie de salut sur cette Terre à la population humaine envahissante : nous n’allons pas matériellement pouvoir nous fuir éternellement les uns les autres, nous accédons à une époque ou la notion de finitude matérielle n’a jamais été tant médiatisée (« développement durable »).