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Géplu.
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Vertus du travail en loge
Dans un temple en perpétuelle construction s’échinent
Des apprentis permanents chevelus ou déjà grisonnants
Qui par le maniement d’outils peuvent faire vivre le rituel
Sans jamais oublier de lisser le joint avec une bonne truelle.
Le métier est remis sans arrêt sur l’ouvrage comme un gage
Que ce qui se tisse mérite toujours d’être bien consolidé
Pour que, entre chaîne et trame, le point soit ainsi renouvelé.
Pour cela point besoin d’arborer fièrement le moindre badge
Ensemble par la concentration que donnent les gestes connus
Et le maintien constant de certaines judicieuses positions.
Nous pouvons, du monde, certains problèmes passer en revue
Et réfléchir, à plusieurs, dans un concert sans partitions
Autre que nos fraternelles intentions de battre le briquet
Pour éclairer les voies incertaines d’un futur en devenir.
C’est que la forte chaîne qui nous relie, jamais rompue
A peine entamée de quelques coups de canifs ou dont les liens
Distendus par les avatars de l’histoire ont montré leur solidité.
On ne peut que se féliciter de l’ardeur dont font preuve
En général dans d’arides traversées en formes d’épreuves
Les frères qui sans biaiser manient souplement le pinceau
A défaut d’ébaucher, à chaque fois, d’inénarrables rinceaux.
Soulignons les intentions portées qui plus que bienveillantes
Se veulent amicales et souriantes dans de graves interrogations
Par une maïeutique voulant apporter huile et sel au moulin
Afin de tourner cette mayonnaise des idées en un tournemain
Sans priver quiconque dans l’assistance d’une fort méritée ration
Loin des sentences convenues qui forgent plutôt l’inaction.
Ouverts et attentifs aux idées iconoclastes mais accueillantes
Ils vont donc explorer de leur cœur à raison les recoins secrets
Car c’est dans l’intimité des consciences que souvent se créent
Les plus vigoureuses des convictions sur notre nécessaire implication.
Avec application et rigueur ils forgent donc de manière quotidienne
Ces outils qui en main, bien assujettis, feront raisonner notre ordre
Sans amener personne contre sa volonté et sa nature à se tordre
Amenant plutôt une forme de sérénité et d’apaisement aux tourments
Quotidiens qui ne manquent pas de toucher tour à tour chacun.
Liberté, égalité, fraternité
Libre comme l’air, inconsistant comme l’air
Egaux comme deux brins qui se ressemblent
Frères de sang ou frères de lait, de cœur ou d’idées
Mais dans ces trois mots trop de fois entendus
Il y a plus que la simple juxtaposition débridée
De valeurs universelles qui se répondent.
Parce que l’une sans les autres n’est rien
Il faut se battre pour qu’il en résulte du bien.
Il n’y a pas de liberté absolue hors des règles
Que la société se donne pour que règne l’harmonie
Il n’y a pas d’égalité stricte mais trop de différences
Il n’y a pas assez d’empathie et l’écoute manque.
Accueillir et intégrer pour que règne la paix
Entre communautés qui doivent se respecter.
Apprendre à connaître les autres pour pouvoir
Favoriser le vivre ensemble sous une bannière
Aux triples couleurs comme l’est cette maxime
Favoriser justice et morale c’est notre devoir.
C’est un travail de presque tous les instants
Pour qu’entre générations enfants et parents
Puissent trouver le chemin du dialogue
Sans feuilleter n’importe quel catalogue
Partager le lourd fardeau du genre humain
Pour notre planète ait un avenir demain.
Répétons les aussi souvent qu’il nous plaira
Ainsi nous penserons aux droits et aux devoirs
Mais aussi aux hommes et femmes face au pouvoir
Qui se sont levés pour faire respecter des desiderata
Où il était question de promouvoir en républicains
Des arguments de bon sens, jamais en vain.
Jamais nous ne renoncerons à défendre ces vertus
En lesquelles nous croyons profondément, que résident
Le cœur du pacte qui tous ensemble nous relie
A moins parjures de boire le calice jusqu’à la lie
Et d’imaginer un nouveau coup encore aux ides
Qui jetterai à bas notre credo, un cri qu’on tue.
Refrain
Liberté, égalité, fraternité ce ne sont pas de simples mots
Mais au contraire ils expriment comme en écho
Les raisons de luttes anciennes pour la promotion
Dans notre société de valeurs trop délaissées
C’est pourquoi sans cesse il faut passer à l’action
Et jamais face à l’adversité notre garde baisser.
Amis de la poésie maçonnique, bon dimanche!
Courant de ci, de là, parfois perdant la trace
Et puis la retrouvant en un parcours confus
Ainsi vont les phallus, pareils aux chiens de chasse.
Inversement, Foufoune est chasseur à l’affut.
Elle attend, sûre d’elle, que les globe-trotters
Deviennent ses proies, eux qui se croient prédateurs.
Moralité
Les queues errent
Et le con pas.
La Loge de la L.N.F. se nomme Latomia Universa …
Simple rectificatif…