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Géplu.
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La première initiation antique dont nous avons une description précise est celle de l’Ecole de Pythagore faite par Démocrite qui, opposé aux conceptions de Parménide, décrit l’Ecole de ce dernier formée sur le modèle de l’Ecole pythagoricienne.
L’Ecole pythagoricienne est fondée sur les principes de l’initiation égyptienne et, à l’image de celle-ci, comprend sept degrés d’initiation.
Les deux premiers degrés ont respectivement une durée de trois et cinq ans, soit huit ans à l’issue desquels le disciple est jugé apte ou inapte à poursuivre l’enseignement. S’il est jugé inapte, il sera exclu de l’Ecole sans obligation du secret.
Les six premiers degrés sont enseignés par Pythagore derrière un voile, personne ne peut le voir ni lui parler. Seuls les adeptes du septième et dernier degrés s’entretiennent de visu avec le Maitre.
Je rappelle à toutes fins utiles que le Maitre Maçon est âgé de 7 ans et + et qu’il monte 7 marches.
Pour le reste du commentaire de notre chère Anwen, je l’apprends … on en apprend tous les jours 🙂
Ce serait bien que notre intervenante préférée se fasse à l’idée que, Maçons, nous apprécions les fables des seuls Esope et La Fontaine, ceci pour leur vérité.
@anwen2. Pas de problème à des commentaires plus étoffés que les echanges classiques qui portent plus sur l’aspect non-maçonnique de la franc-maçonnerie. Je lis vec plaisir ton apport.
J’ajouterai la « presentation des outils » typique du rite Emulation qui expose l’usage operatif de l’outil et enchaîne « comme nos ne sommes pas tous des maçons operatifs … » en expliquant une signification de progrès maçonnique pour chaque outil, reprenant les lectures de Dante en partant du littéral vers l’allegorique.
C’est un exercice passionnant auquel nous sommes invités qui nous exige de jouer le jeu, rassurés par la fraternité maçonnique.
(Désolé d’avance pour celles et ceux que ces longs commentaires peuvent fatiguer)
Le symbolisme maçonnique dans les Mystères.
Le rituel institué dans les Mystères comprenait 3 degrés.
On donnait dans ces 3 étapes un enseignement graduel des Vérités. On les appelait alors « secrets hiératiques », c’est-à dire concernant les choses sacrées.
Pendant le premier degré, on étudiait le caractère du postulant et, si on ne lui reconnaissait pas la faculté de comprendre la Vérité, on l’y laissait toute sa vie, on ne lui conférait pas les deux grades supérieurs.
Pour celui qui était apte, le premier symbole dont on lui expliquait la signification était, le signe de ralliement… devenu l’Equerre. Explication :
Les Sociétés secrètes ont eu et ont, encore, comme signe de ralliement, la lettre T ou la lettre D. Il est utile d’en chercher l’origine.
Dans les « Mystères » égyptiens, le signe de ralliement, était composé de deux lignes, une horizontale et l’autre verticale, de manière à figurer le T des « architectes » (archi-tekton, en grec, de tekton, charpente qui soutient une œuvre). Ce signe est une lettre, le Tau. Il représente en même temps le triangle féminin. C’est, du reste, la première lettre du nom de la révélatrice égyptienne : « Toth ».
Dans les Mystères de Jérusalem, le signe de ralliement sera la lettre D, le Daleth, ainsi figuré : « ד », une ligne droite horizontale, et une ligne verticale sinueuse.
Si la lettre « ד » était employée comme article en hébreu, le nom de David devrait se lire D (article) Div ou diva (La Diva), les voyelles changeant de place suivant la façon de lire de gauche à droite ou de droite à gauche.
Rappelons que le nom de David est la traduction du nom hébreu Daud, nom féminin qui était celui de la dernière souveraine qui fut martyrisée à Jérusalem après y avoir régné 33 ans.
Dans le samaritain, cette lettre, le D, est représentée par un signe qui ressemble déjà au T des autres langues : la ligne verticale est au milieu de la lettre, alors qu’en hébreu elle est reculée à droite.
Nous ne savons pas si c’est le samaritain qui était parlé par les Hébreux et qui avait le plus d’autorité. Cela est probable, puisque c’est Samarie qui reste la capitale de la gynécocratie Israélite, et c’est la version samaritaine du Sépher qui est la plus authentique.
Donc, le Daleth des Hébreux est le Tau des Egyptiens, et le T des Grecs.
La prononciation aurait passé du D au T. Elle est encore confondue chez certains peuples modernes, et particulièrement chez ceux qui sont originaires de Palestine.
C’est parce que le Daleth est la première lettre du nom de David qu’il servit de signe de ralliement au parti qui se forma pour soutenir sa cause.
Cette lettre est devenue l’équerre des Francs-Maçons.
L’enseignement des lois de la physiologie donné dans le second degré avait pour but de donner à l’homme les connaissances qui vont lui permettre de réaliser, avec la Femme, l’harmonie spirituelle.
Pour cela, il fallait lui faire comprendre que les deux natures masculine et féminine sont différentes, c’est-à-dire inversement polarisées, ce qui a toujours occupé les femmes ; et ceci prouve que les hommes ont toujours eu de la peine à sortir de leur propre physiologie pour envisager dans un autre être des conditions différentes des leurs.
Pour donner à l’homme la compréhension de ces deux natures, on multiplie le symbolisme, afin que le néophyte arrive à se rendre compte du résultat psychique de la polarité inverse des deux sexes.
Dans un tableau qui représente symboliquement les choses qui sont les plus sacrées, on voit les degrés d’une estrade représentant l’évolution humaine.
Deux colonnes, les deux sexes, portant chacune sur le fût une lettre symbolique.
Sur la colonne de droite, celle du Sud, la lettre I, première du mol Iakin (mot qui signifie sagesse). Sur la colonne de gauche, au Nord, la lettre B, première du mot, Booz, qui signifie force.
À gauche de la colonne B (symbole du sexe masculin), une pierre brute représente l’homme inculte. Au-dessus du chapiteau, un fil à plomb indiquant qu’ « il descend vers la terre ». En dessous de la pierre brute, un ciseau et un maillet entrelacés ; ce sont des instruments de perfectionnement, montrant que l’homme doit travailler à se perfectionner.
À droite de la colonne J (symbole du sexe féminin), un cube coiffé d’une pyramide. C’est l’ascension spirituelle sur le cône sacré. Au-dessus du chapiteau, un niveau, symbole qui veut dire stabilité (l’esprit féminin ne descend pas). Au-dessous du cube à pointe, une fenêtre à grillage, c’est-à-dire par où l’on voit ; cela représente la voyance (intuition). A droite de la fenêtre, un soleil rayonnant contenant une tête : l’Esprit. A gauche (du côté masculin), la lune, dans les nuages.
La colonne masculine est noire ; la colonne féminine est blanche.
Tout cela est entouré d’un grand cordon ayant sept doubles nœuds. C’est le lien qui unit l’homme à la femme, et cela semble représenter les sept âges de la vie.
Les symboles qui accompagnent et expliquent les deux lettres I et B représentent la polarisation inverse de l’homme et de la femme, le principe de vie qui monte chez la femme, qui descend chez l’homme, mais ils sont reliés par les lacs d’amour.
C’est ce même symbolisme qui est représenté par la première lettre de l’alphabet hébraïque, aleph א, deux branches inversement polarisées, reliées par un trait qui va de l’une à l’autre. La lettre A dans notre alphabet a aussi deux branches, dont l’une monte et l’autre descend : c’est l’échelle de Jacob. Aleph est devenu Alpha en grec.
Cher ami,
Votre commentaire n’a absolument rien à voir avec le magnifique ouvrage de notre Sœur Irène « Symbolique des outils et glorification du Métier », voire pollue la compréhension de l’article de Geplu.
Si vous êtres en mal d’écriture, nous pouvons vous mettre en rapport avec un éditeur afin de publier « Les Miscellanées d’Anwen »…
Publié en 2007, chez Jean-Cyrille Godefroy – qui après plus de trente années d’édition connaît une juste, parfaite et légitime retraite – dans sa collection Tradition et symboles, DERVY nous permet de (re)lire sans doute l’un des meilleurs opus de Irène Mainguy, du moins nous semble-t-il.
Un livre passionnant, richement et intelligemment illustré qui connait ainsi sa quatrième édition, revue et corrigée et dotée de 172 illustrations couleurs et N&B. Un magnifique voyage à travers les outils de l’Apprenti (maillet, ciseau, fil à plomb, perpendiculaire), du Compagnon (équerre, règle de 24 pouces, niveau, levier), et du Maître Maçon (compas, maillet, truelle, louve, hache, etc.).
Un livre remarquablement bien écrit et d’une grande pédagogie.
Pour contredire le proverbe « les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils », ce livre est indispensable et doit figurer dans toute bibliothèque maçonnique.
288 pages de pur bonheur pour connaître les bons outils et leurs usages en Loge…
Rappelons que Irène Mainguy a récemment écrit « 3 Minutes pour comprendre les 50 plus grands mythes et légendes initiatiques » (Le Courier du Livre, 2018). Ouvrage qui nous conduit à la découverte des mythes, ces récits relatant des faits imaginaires non consignés par l’histoire et transmis par la tradition et légendes, ces récits à caractère merveilleux, ayant parfois pour thème des faits et des événements plus ou moins historiques mais dont la réalité a été déformée et amplifiée par l’imagination populaire ou littéraire.
Présents dans toutes les traditions ces mythes et légendes sont, en quelque sorte, le patrimoine commun à toute l’humanité.