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@wolfi – donc Joseph de Maistre n’a jamais initié au Rectifié mais aux Trois Mortiers antérieurement à la formalisation du Rectifié, ce qui est dans tous les ouvrages sérieux.
En effet, je crois qu’il n’a pas été « reçu » au Rectifié, puisqu’il a été « initié ». Donc par déduction, il est plus que probable, qu’il fut initié dans une loge anglo-saxonne…
@wolfi – Willermoz à ramènė le rite de la Stricte Observance à Lyon, puis sur cette base et sur la base du rite des Elus Coens à préparé pour le Convent de Wilhemsbad un projet des trois premiers grades du futur Rite Écossais Rectifié. Si Wilhemsbad est postérieur à l’initiation de J de Maistre,celui – ci n’a pu etre initié (reçu) au Rectifié.
Je ne crois pas avoir dit autre chose.
Joseph de Maistre fut initié en 1773 à la loge des trois mortiers pendant qu’il était étudiant…
https://books.google.fr/books?id=7nVfCwAAQBAJ&pg=PT419&lpg=PT419&dq=dans+quelle+loge+fut+initi%C3%A9+joseph+de+maistre&source=bl&ots=Eb-j66qEad&sig=GB7BQM0r8M2y8DmfbyIzms5H6yg&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjvgZyX9_bKAhWCTBQKHdj1C8AQ6AEIHDAA#v=onepage&q=dans%20quelle%20loge%20fut%20initi%C3%A9%20joseph%20de%20maistre&f=false
@HADRIEN D – Effectivement, quand on observe ce qui se passe au Moyen-Orienr d’une part et en France d’autre part, on peut avoir de sérieux doutes sur l’efficacité de la pensée politique.
Stéphane François, comme il apparaît de façon évidente, travaille à partir de sources erronées et incomplètes s’agissant du parcours de Jean-Marc Vivenza. D’autres, qui ont vécu ces événements, ont déjà signalé en quoi l’affirmation publiée : « Vivenza (…) lors de la scission des radicaux (de 3e Voie), rejoignit la Nouvelle Résistance de Christian Bouchet, dont il devint le bras droit… » (S. François, Critica Masonica, janvier 2016), est entièrement fausse et mérite un correctif, ne serait-ce que par souci de fidélité avec la réalité historique.
Mais la connaissance d’un document aurait permis à Stéphane François d’éviter son erreur.
Il s’agit de « l’Additif et Conclusion » à la Plateforme programmatique qui fut distribuée par le courant Futuriste (FER), au titre du projet qui appelait à la construction d’une Nouvelle Europe Politique (NEP) lors de la scission de 3e Voie à Lyon en août 1991, intitulé « Raisons d’une nécessaire rupture idéologique avec le Nationalisme-Révolutionnaire ».
On trouve en effet dans ce texte rédigé par Vivenza, daté d’octobre / novembre 1991, une critique radicale des positions de Nouvelle Résistance (8. Les raisons d’une rupture, 8.2 contre la conception erronée de l’organisation, 8.4 en finir avec la conception du parti monolithique, etc…avec, et surtout le point 8.5 : « LA MORT DE LA POLITIQUE » !
Dans ce paragraphe fondamental pour la juste connaissance de ses positions, Vivenza explique pourquoi l’action politique n’a plus aucun sens.
Je cite : « La politique n’est plus aujourd’hui qu’une enveloppe, un habillage trompeur d’un pouvoir effectif qui lui est le véritable maître du destin collectif (…) se situer sur le terrain du combat politique est à présent soit la preuve d’une incompréhension profonde de la nature du système, ou plus encore une absurdité totale (…) la nation et la politique constituent deux splendides cadavres qu’il convient d’incinérer au plus vite selon les anciennes coutumes indo-européennes. A tous ceux qui désireraient un programme pour l’action, une solution à l’inévitable « que faire ? », une réponse à leur besoin d’activisme, il faut dire : la politique a cessé d’être le moyen de faire aboutir vos idées. C’est terminé ! Il importe de trouver une autre méthode…. » (J.-M. Vivenza, « Raisons d’une nécessaire rupture idéologique avec le Nationalisme-Révolutionnaire », Oct. Nov. 1991).
On ne saurait être plus clair.
Et la fin du paragraphe annonçait ce qui allait être le passage vers une conception purement métaphysique qu’incarnera un an plus tard le « Cercle philosophique Hélios » : « La conscience (…) instrument et vecteur du devenir incarne comme depuis les origines la perspective de l’être, ce qui lui confère une importance fondamentale dans le processus transformateur (…) la subjectivité au lieu d’être subordonnée à l’histoire, y est englobée au même titre que l’événement historique. C’est pourquoi on peut considérer la conscience non comme un simple reflet du développement dans l’histoire, mais bien au contraire, comme son agent réel de transformation. C’est un changement radical d’attitude face à un changement radical des données objectives qui caractérisent la période. » (J.-M. Vivenza, op.cit., Oct. Nov. 1991).
On comprend donc en quoi, avec un tel discours qui était, non seulement une critique directe mais également l’exact contre-pied des positions de Nouvelle Résistance qui appelait à l’action militante et à l’unité politique de tous les ennemis du système, Vivenza, ni ne pu être membre de NR, et moins encore être le bras droit de Bouchet. CQFD !
Hadrien D., universitaire.
Cher Hadrien,
Pourriez-vous me dire où trouver ce texte in extenso ? Je ne trouve rien sur Google.
Merci.
« Un homme seul est en mauvaise compagnie ». J.de Maîstre.
« Un homme en mauvaise compagnie peut ne pas être seul ». J.Chaboud
Une recommandation de lecture, le roman policier « L’été de cristal » de Philipp Kerr, dans sa Trilogie berlinoise », remarquablement documenté et mis en scène sur l’occultisme nazi.
Lire, lire, lire, et relire.
Jack Chaboud
Dire que Jean-Marc Vivenza cherche à « réécrire sa biographie » est assez cocasse, de la part de quelqu’un qui n’a jamais fait mystère de ses engagements de jeunesse au titre de l’action Futuriste, courant qu’il représentait au sein du bureau politique de Troisième Voie.
Mais le fait qui est incontestable – j’étais présent à ses côtés à l’époque – c’est qu’il n’a jamais été, comme vous l’avez pourtant écrit et fait imprimé parfois, et de nouveau dans le récent numéro de « Critica Masonica » : « membre de Nouvelle Résistance » (sic), ni non plus le « bras droit de Christian Bouchet » (re-sic). C’est TOTALEMENT FAUX !
Et ceci pour une raison bien simple, Vivenza, lors du congrès fondateur de NR en août 1991, s’est opposé à la ligne proposée par Bouchet dite de lutte « antisystème » qui allait définir la position et l’action de NR, visant à solidariser sur une base politique tous ceux (écologistes, anticapitalistes, tiers-mondistes, etc.), qui étaient en lutte contre le dit système.
Lors de ce congrès de 1991, la majorité des présents, mais à quelques voix près, a opté pour le nom « Nouvelle Résistance » et s’est engagée derrière Christian Bouchet. Les autres, en partie, se sont retrouvés autour de Vivenza dans le cadre d’une perspective qui allait devenir, de par l’évolution du courant Futuriste (FER) en posant comme principe le caractère obsolète de l’activisme politique, le « Cercle philosophique Hélios », de tendance métaphysique, influencé par des penseurs comme Evola et Heidegger, publiant des textes qui témoignent amplement de cette orientation [à consulter les numéros de Volonté Futuriste, no 1 à 27, (1989-1993), et Hélios, no 1 à 13, (1994-2000)]
Que des liens furent maintenus par Vivenza et le « Cercle Hélios » à titre des « amitiés » est une chose, notamment avec Christian Bouchet, mais aussi Robert Steuckers de Synergie Européenne, cependant la distance de Vivenza avec le monde politique date bien de cette période, le site « France-Politique », que vous citez en référence, ne dit d’ailleurs rien sur le prétendu engagement de Vivenza à Nouvelle Résistance.
Réflexes se trompe donc en écrivant : « Jean-Marc Vivenza, basé à Grenoble, longtemps militant à Troisième Voie puis à Nouvelle Résistance. » (info reprise en boucle par des dizaines de blogs « antifas » mais qui est inexactes), site qui est sans doute animé par son prisme idéologique qui a tendance, outre l’exercice de la dénonciation publique sur internet comme sport favori comme au plus belles heures du stalinisme (il serait amusant de se livrer à cette même attitude envers tous ceux qui un jour furent membres de groupuscules marxistes léninistes, soutenant Pol Pot, la Chine de Mao ou les vertus du régime coréen, sans parler des anars qui souhaitaient la destruction par les armes de l’appareil d’Etat…et qui aujourd’hui exercent des responsabilités dans la Franc-maçonnerie !), cherchant à taper sur tous ceux qui firent dans leurs jeunes années un bout de chemin, plus ou moins long, au sein de la droite radicale, au nom du vieux principe singulièrement ridicule : « facho un jour, facho toujours ».
Mais au fait une question : pourquoi ne contactez-vous pas les intéressés pour avoir des infos sourcées ? Et en particulier Vivenza ? Cela vous permettrait de travailler sur des bases beaucoup plus sérieuses que d’aller puiser des infos erronées sur des sites, soit lacunaires, soit marqués par une orientation idéologique dont on peut dire que l’objectivité est loin d’être leur principale qualité……
SF ne dit pas que Vivenza veut écrire sa biographie
Mieux vaudrait bien lire avant de commenter
Quoi qu’il en soit des tendances internes à l’extrême droite, toujours bonnes à repérer , c’est bien dans ces eaux que se joue cette forme d’ésotérisme .
Dans le texte de Stéphane François, nous pouvons lire :
1) « La participation de Jean-Marc Vivenza à Troisième Voie puis à Nouvelle Résistance n’est guère contestable, à moins de vouloir réécrire sa biographie. » ;
2) « Simplement, je trouve dommage que certains cherchent à réécrire leur biographie plutôt que d’assumer. »
Alors que plusieurs commentateurs, ici, ont rétabli la vérité sur un parcours qui a été vicié dans l’article dont il est là question, admettons qu’il relève de la mauvaise foi de parler de réécriture. Plutôt que de perdurer dans l’erreur, il serait préférable de vérifier les informations ; cela serait une conduite non seulement plus morale mais aussi plus… Universitaire.
En effet Alexandre, incontestablement, Stéphane François méconnaît le sujet sur lequel il réitère des affirmations inexactes. Car le cas Vivenza, auprès duquel j’ai été associé pendant quelques années avant qu’il ne s’oriente vers la métaphysique et l’ésotérisme, relève du courant Futuriste dont il fut le responsable. Tout d’abord sous le nom « L’Œuvre Bruitiste », puis le « FER / Futurisme Européen Révolutionnaire », courant Futuriste qu’il représentait au sein de Troisième Voie.
C’est ce courant qui s’est retrouvé avec Christian Bouchet pour refuser, à l’intérieur de 3e Voie, la décision de rapprochement de Jean-Gilles Malliarakis avec le Front National en 1990. Nous étions de tendance National-Bolchévique, la droitisation de Malliarakis nous était inacceptable.
Nous sommes sortis de 3e Voie avec l’idée de constituer un nouveau mouvement. Mais Bouchet, représentant les « tercéristes radicaux » qui créera et animera ensuite Nouvelle Résistance, n’avait pas la même analyse que Vivenza qui représentait le FER et le courant Futuriste. Bouchet voulait faire l’unité avec les « ennemis du système », Vivenza plaidait pour un développement unitaire de l’Europe sur une base techno-industrielle en repensant les formes jugées dépassées de l’action politique (manifs, tacts, meetings, etc.).
Suite au congrès fondateur de NR en août 1991 à Lyon, et face aux nettes divergences qui se sont exprimées ce jour là, les chemins se sont donc naturellement séparés.
Voilà, je le répète avec force, la réalité EXACTE des FAITS !
Stéphane François, qui utilise des sources erronées (Réflexes, etc.), se trompe donc grandement en ne corrigeant pas ce qu’il a écrit : « Vivenza fut membre de Troisième Voie, un groupuscule nationaliste-révolutionnaire, dirigé par Jean-Gilles Malliarakis, puis lors de la scission des radicaux, il rejoignit la Nouvelle Résistance de Christian Bouchet, dont il devint le bras droit… » (S. François, Critica Masonica, janvier 2016).
Car ce qui s’est passé ensuite après la scission de 3e Voie est tout à fait différent…et explique d’ailleurs pourquoi on retrouve aujourd’hui Vivenza au sein de la franc-maçonnerie illuministe !!
Le FER, sous la conduite de Vivenza (qui était très inspiré par les thèses du Futurisme florentin de tendance évolienne et mystique), a évolué vers une sensibilité métaphysique, les numéros de Volonté Futuriste, la revue du FER, le démontrent aisément : « Le Rien l’abîme de l’Être » (1992), « Le Nihilisme», etc., puis le noyau qui était autour de lui à Grenoble, a constitué en 1993 le « Cercle philosophique Hélios », théorisant la nécessaire distance d’avec l’action politique pour des motifs ontologiques.
Les amitiés avec NR ou Synergie Européenne n’en ont pas moins étaient maintenues, mais sans participation à aucune action politique, sauf à considérer que les colloques ou conférences qui eurent lieu entre 1991 et 2000 (date de dissolution d’Hélios), relèvent de l’action politique.
Stéphane François gagnerait donc grandement en crédibilité, plutôt que de chercher maladroitement à justifier les erreurs qu’il a rédigées, à simplement étudier l’histoire interne du FER, en se plongeant sans perdre de temps, dans la lecture des textes publiés à l’époque par Vivenza unique rédacteur de Volonté Futuriste et des bulletins du Cercle philosophique Hélios.
Pour quelqu’un comme Stéphane François, qui se présente comme chercheur associé au Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL) du CNRS, enseignant l’histoire contemporaine et la science politique, c’est le minimum requis sur le plan déontologique.
Faute de quoi, on l’aura compris, ses méthodes biaisées, ne se donnant pas la peine de vérifier ses sources (on se demande pourquoi il n’interroge pas tout simplement les acteurs de cette histoire, cad Bouchet et Vivenza avant que d’écrire des ENORMITES ?!) invalides ses travaux et les vident de toute valeur !
Pas facile quand on touche aux serments , prononcés en tenue, en particulier au cours des cérémonies. Un fois de plus la démonstration est faite que le couple Maçonnerie et Politique se marie mal ! Mais cela est ainsi vive le buzz
JFG
Pour ma part, je remercie Stéphane François pour les remarques complémentaires sur Vivenza et Maistre.
Un erratum, des errata.
J.C.
Répondre à côté par une nouvelle erreur….
Cher Monsieur, je ne m’attache qu’aux faits maçonniques, les seuls qui m’intéressent et qui devraient avoir leur place sur ce blog d’ailleurs….
il ne me semble pas que qui que soit dans les commentaires ait pu réfuter l’engagement maçonnique de Joseph de Maistre. Il vous a été « reproché » d’avoir affirmé que Joseph de Maistre avait été initié au Rite Ecossais Rectifié, ce qui est faux.
Il est tout aussi faux d’affirmer qu’il a été initié à la parfaite union, loge qui a été fondée par des frères des 3 mortiers souhaitant un recrutement moins aristocratique, et qui se plaça sous les auspices de la grande loge de france, avant de revenir dans le giron des 3 mortiers comme en atteste les patentes de constitution délivrées le 24 mai 1774 et consultables aux archives départementales de la savoie, dans le fonds de la loge l’espérance savoisienne.
A ma connaissance, imparfaite et incomplète, il n’existe aucun document concernant l’initiation maçonnique de Joseph de Maistre. Nous savons par contre par le biais d’un tableau de loge des 3 mortiers, qu’il en était le grand orateur lorqu’il décida de rejoindre la réforme de Lyon, et de fonder, avec d’autres, la loge La sincérité. C’est à ce moment là seulement, et pour cause, qu’il pratiqua le rite écossais rectifié.
Compte tenu des dates, l’hypothèse la plus plausible est que Joseph De Maistre aurait été initié dans une loge à Turin, durant ses études de droit.
Même si la Franc-Maçonnerie n’est pas votre « matière », même si vous êtes « chercheur » en sciences sociales, je m’étonne de votre peu de sérieux méthodologique. Je ne sais si vous avez une habilitation à diriger des recherches, mais y compris en sciences politiques, je dirai même d’autant plus, on ne peut faire l’impasse d’une épistémologie rigoureuse.
Quel ton dédaigneux et quelle suffisance…
Bien d’accord 357
D’autant plus dédaigneux le ton, que la preuve de l’initiation de Maistre à Turin n’est pas apportée
L’attaque contre STephane François est violente mais ne m’étonne pas
On ne visite pas impunément les territoires qu’il explore avec courage
« À partir de ce moment, le début des années 1990 donc, il délaisse le futurisme et se consacre à l’étude de l’ésotérisme. »
Vivenza n’étant pas de ceux qui étalent leur vie en publique, à fortiori quand les parcelles de celle-là touchent au monde de l’initiation, ce n’est pas de lui que viendra la moindre correction. Néanmoins, afin d’éviter toute réécriture de biographie – procédé que vous récusez à raison cher ami François -, il serait de bon aloi d’être certain de quel chemin menait au second (et ainsi de suite) afin de pouvoir placer l’ensemble dans une branche de la Métaphysique développée par l’auteur : l’O. N….
Si vous n’avez pas choisi la facilité en abordant de prime abord la question « politique » chez Vivenza, vous avez dû observer que la seule forme considérée (dans toutes les acceptions du terme) par lui est celle de la Métapolitique en tant qu’elle ouvre sur une dimension bien plus essentielle, celui de la relation à l’Être.
Un sujet qui mériterait très certainement d’être approfondi.
Bonjour,
—
je ne veux point être méchant mais à propos de Joseph de Maistre ; ce n’était pas une réponse qui enfonce les portes ouvertes de l’inutilité que les « gens » attendaient mais un errata ; et un simple je me suis trompé voici les éléments correctif ; il est étonnant qu’il m’incombe donc de faire le maitre d’école ; un homme ne votre age? voyons. Pouvons nous avoir un errata sérieux si ce n’est pas trop vous demander?
—
P:S
——
— » catholique mystique », svp n’utilisez point des mots dont vous ne connaissez point le sens.
— « une loge illuministe influencée par les thèses de Willermoz » ; pénible vos raccourcis idiot et faux.
——
—
Cordialement.
Bis repetita
Je plussoie…