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Géplu.
1-6 J’ai beaucoup aimé lire le profond humaniste Bernard Clavel, de plus, en proximité géographique! Mais le titre de l’article de la revue d’Alpina qui lui est consacré fait partie des poncifs maçonniques qu’il faudrait bien qu’on élimine une bonne fois. Le « Maçon sans tablier », c’est aussi détestable que « l’éternel Apprenti » etc….
N’oublions pas le fameux livre blanc ! Pas d’écrivain pas d’éditeur. Ainsi naquit la maçonnerie (franco-française) sans la cédille.
C’est quoi un Maçon sans tablier ? Sans les gants ok, mais que veut dire sans tablier ?
Sans doute le contarire d’un tablier sans maçon…
5 Un peu comme le spectateur d’un match de foot, qui se proclamerait footballeur – sans ballon… 🤣🤣🤣 l’un et l’autre ne servent à rien…
En fait, dans ce numéro 6/2023 de la revue Alpina, revue de la GLSA, ce n’est pas un article, mais tout un dossier qui est consacré à la Sécularisation.
Avec un total de 5 articles.
Le premier de ces articles est bien celui-ci, de Didier Planche, intitulé: « Sécularisation & laïcité: l’appel de la liberté de pensée »
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Il est suivi d’un autre article en français, où il nous est dit que: « Sécularisation et laïcité n’impactent pas la spiritualité maçonnique ».
Puis viennent deux articles en langue allemande, ou alémanique.
J’en reproduis ici les titres, mais sans les comprendre, ne parlant pas l’allemand:
– « Entzauberung der Welt » et « Der « goldene Baum ».
Un cinquième article ferme la marche, celui-ci en anglais: « Freemasons, Secularism, and the Rise of Atheism ».
Et à chaque changement de langue le titre du dossier a évolué ainsi: La Sécularisation, Die Säkularisierung, Secularisation.
Et les cinq auteurs appartiennent tous à la GLSA.
On aura remarqué, en tout cas à travers les titres uniquement, une progression allant de la laïcité à l’athéisme…
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Mais ce numéro nous réserve d’autres surprises.
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Dans la rubrique des compte-rendus de livres, y est évoqué l’auteur français Bernard Clavel sous le titre d’article suivant: « Bernard Clavel, un Maçon sans tablier ».
Le livre dont il est question est de Gérard Chappez et s’intitule: « Bernard Clavel, une destinée jurassienne », aux éditions Cabédita, à Bière (Canton de Vaud), 2023.
Personnellement je ne savais pas que le Prix Goncourt de 1968 avait déposé ses archives personnelles à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. Visiblement il était un habitué du canton de Vaud, à Morges en particulier.
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Enfin, du Grand-Maître de la GLSA actuel, Carlo U. Nicola, on relève une tribune des plus intéressantes intitulée:
– « Politique et Franc-maçonnerie: Contradiction ou cohabitation? ».
Tribune qui nous change un petit peu, et agréablement, de nos regards trop souvent franco-français, et trop souvent franco-français maçonniques.
Il paraît bien agité, notre LL !
Entzauberung der Welt, c’est enchantement du monde.
Secularism, c’est bien sûr une espèce de « laïcité’ à l’anglaise, sans l’agressivité anticléricale commune aux contrées autrefois « sous le joug romain ».
Tout cela mérite une réflexion détendue pour ceux qui aiment ces combats d’arrière-garde. Les autres passeront leur chemin.
Merci à notre PN (3) pour sa traduction allemande bienvenue.
Tous ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Goethe, et je m’y compte, y sont sensibles.
Pour le reste j’avais juste le plaisir de partager avec tous ici ce que j’avais pu découvrir et relever dans cette revue. Et ne pas le garder égoïstement pour moi seul.
Et effectivement, ensuite libre à chacun de s’en emparer, ou pas, comme il le souhaite.
Sinon, je ne comprends pas bien à quoi peut correspondre ce « bien agité » (sic), n’ayant fait ici que relater une revue suisse préalablement parcourue.
Mais ce n’est pas grave, l’essentiel était ici la joie de lire ta traduction menant à l’enchantement du monde.
Merci mon cher LAZARE-LAG de citer Gérard Chappez. Il semble que son « Bernard Clavel, une destinée jurassienne » ne se limite pas à tracer le portrait biographique de Bernard Clavel, mais explore également ses œuvres majeures, de « L’ouvrier de la nuit » (1956) à « Les Grands malheurs » (2004). L’œuvre de Clavel est remarquable par son ampleur, comprenant une centaine de publications diverses, telles que des romans, des essais, des récits et des écrits pour la jeunesse.
Par ailleurs, Bernard Clavel (1923-2010) est souvent considéré comme un humaniste en raison de ses romans qui dépeignent avec compassion et sensibilité la condition humaine et les luttes de la vie quotidienne. Ses œuvres reflètent un profond respect pour la dignité humaine et un engagement envers les valeurs de justice et de paix. Il s’est également engagé contre la guerre, comme en témoigne son roman pacifiste « Le déserteur ». Cette perspective humaniste est également visible dans son attachement aux petites gens, aux régions marginales et à la défense de la nature. Clavel a reçu de nombreux prix littéraires qui reconnaissent sa contribution à la littérature et ses qualités d’écrivain humaniste. C’est cela, comme tu le sais déjà, un maçon sans tablier.