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Géplu.
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Cordialement
V.L…
Churchill disait, semble-t-il : « Un chameau, c’est un cheval qui a été dessiné par un comité ». Depuis plus de 30 ans, dans la vie profane, mon métier consiste en gros à apprendre aux gens, dans les entreprises et organisations, à mieux travailler ensemble. Et depuis plus de 20 ans, je constate qu’en Maçonnerie, nous ne sommes pas plus « naturellement » doués qu’ailleurs à cet égard. Le fait d’avoir reçu la lumière ne fait pas de nous, loin s’en faut, des lumières en communication et en collaboration. Parfois, il est vrai, nos rituels peuvent nous donner l’illusion du contraire – mais hors des chemins balisés de ceux-ci, en travail de commission par exemple, il n’est pas très fréquent de voir se manifester les signes de l’intelligence collective. Et le frein principal que constitue l’Ego de chacun me semble tout aussi présent (sinon davantage) en Maçonnerie qu’ailleurs. Alors on peut le nier et s’auto-congratuler, on peut le déplorer en pointant un doigt accusateur vers ceux « qui ‘ont rien compris » (et donc trois doigts pointés vers soi-même), on eut regretter que le 2e degré, et avec lui l’art de la collaboration sur chantier, n’ait pas été suffisamment intégré … ou alors, on peut adopter une approche plus pragmatique : « le Maître qui sait, transmet. Celui qui ne sait pas, apprend. » Les savoir-faire dont parle Jacques Fontaine s’apprennent. Ils ont pour nom psycho-sociologie, dynamique de groupes, analyse systémique, gestion des conflits …. et font l’objet de formations depuis des décennies dans les loges états-uniennes connues pour leur réalisme pragmatique. Peut-on faire sans ? Sans doute. Fait-on mieux avec ? Certainement. Encore faut-il pour cela avoir l’humilité de reconnaître qu’on ne sait pas – et l’ouverture d’esprit suffisante pour apprendre . Mais il paraît que ce sont là deux qualités hautement maçonniques … Je lirai donc avec intérêt l’ouvrage dont il est question ici, en espérant qu’il y figure un chapitre à propos de « comment convaincre votre atelier de tenter cette approche », au cas où l’on rencontrerait tout de même quelques toutes petites résistances … 😉
L’article mélange des extraits de la présentation du livre par le service de presse de l’éditeur mais ne les cite pas toujours entre les guillemets, et les opinions de l’auteur de cet article. Ce n’est pas facile à comprendre.
Qui a écrit cet article ? « Publié par Jacques Fontaine Dans Edition ». Est-ce réellement Jacques Fontaine qui parlerait de son propre ouvrage d’une manière critique – et en même temps l’encenserait?
D’une part: « Quelle horreur ! Ce guide d’ ‘instruction’ nous pousserait donc à manipuler l’autre ? »
Et d’autre part: « Savoir-faire en Franc-Maçonnerie, un guide sûr et éprouvé. Grâce à lui, tu vas aider ta loge à progresser. »
Je l’ai lu deux fois mais je reste perplexe. Je n’arrive pas différencier les citations et les opinions de l’auteur de l’article.
Quant à la discussion, qui de tous les contributeurs a-t-il lu cet ouvrage? (J’avoue de ne pas l’avoir fait mais je parle uniquement de l’article ci-devant.) Ce serait la moindre politesse quand il s’agit de le critiquer.
Heureux contorsionnistes : c’est vrais que c’est plus facile pour des soutiens des assassins de caricaturistes de parler dynamique de groupe plutôt que de dynamite de groupe.
Je reste fort perplexe quant à l’utilité de ces ouvrages qui visent à se bien conduire en loge pour ne froisser personne et ne pas mettre l’atelier en danger…
Est-on arrivé à l’initiation comme des malotrus qui ne savent pas se tenir?
Qu’a -t-on alors appris pour qu’un tel livre apparaisse nécessaire?
A quoi a servi l’apprentissage? le compagnonnage et ses voyages dans d’autres maisons que la sienne?
Faire référence sans cesse à l’affect est pour moi, une dérive de la maçonnerie contemporaine; en loge on est là pour apporter des idées, lesquelles n’ont pas à plaire ou ne pas plaire. Pour les exprimer (et être convaincant) point n’est besoin d’agresser les autres, bien au contraire, et cela me paraît élémentaire à comprendre.
D’un autre côté, les FF et SS deviennent de plus en plus susceptibles, alors que d’autres sont maladroits…d’où les étincelles, les frustrations et autres joyeusetés pas maçonniques du tout. Mais, quand les FF et SS comprendront-ils qu’apporter une idée qui les dérange n’est pas synonyme de désamour, mais de confiance, parce qu’on doit pouvoir tout dire en loge? sauf les noms d’oiseaux, parce que la courtoisie est aussi une vertu, profane ou maçonnique.
Ce livre me semble relever de la mentalité actuelle ( surtout dans l’Education Nationale ) où « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et l’appréciation anti-traumatisante est « Peut mieux faire » … Soyons apaisés tout le monde aura son Bac …
Si je suis présent au GO depuis plusieurs décennies c’est bien pour pouvoir y exprimer clairement, avec les formes mais fermement, ce qui me semble ne pas aller dans notre société et notre Obédience ( cf les propos d’Alain BAUER, notamment sur la laïcité et le GO, hier soir à 20h sur CNews dans son débat avec Eric ZEMMOUR ).
Quant au merci en L. j’y suis favorable « à bon escient et avec parcimonie » car nous sommes une société humaine où l’affectif doit avoir toute sa place.
7 – Débat Bauer / Zemmour intéressant.
Au sujet du « merci » : à bon escient et avec parcimonie, certes, mais surtout lorsque celui-ci est absolument justifié. Il ne doit pas être de l’ordre de la politesse.
Il n’y a pas de politesse en loge parce qu’il ne doit pas y avoir de sentiment, le sentiment est hors la loge, pas plus que ne doivent être présentes de quelconques autres considérations profanes.
De même lorsque l’on s’adresse à un maçon, en loge ou ailleurs.
L’expression doit être celle d’un initié et sera comprise de ce point de vue.
Quoiqu’exprime un maçon à l’adresse de son frère, toute critique franche et directe soit-elle, elle sera fondée et jamais malveillante.
Le soucis sera toujours de provoquer la réflexion et ceci doit être compris ainsi parce que le maçon dispose d’un certain niveau de conscience, ce même niveau qu’il attend nécessairement de trouver chez son frère et ainsi être justement compris.
Quoiqu’exprime un maçon, ceci sera toujours fondé sur une réalité et non un sentiment, du moins ce devrait toujours être le cas, nonobstant le fait qu’il ne s’agit pas de l’affirmation de détenir la vérité, mais le propos contient toujours une part de vérité, la critique gratuite, égotique ou sophistique chez les maçons n’existe pas parce que ceci ne recouvre aucune réalité, et moins encore de vérité.
La problématique est simple, allons-nous nous décider à agir en initiés ou restons-nous au niveau du café du commerce, susceptibilité incluse ?
2 – Ah bon ? Parce qu’il faudrait argumenter ?
Eh bien mon cher Jean Gaule, tu n’as plus qu’à te replonger dans le rituel, nécessairement authentique, les arguments s’y trouvent.
La maçonnerie n’a rien de commun avec les séances de psycho ou les thérapies de groupe.
C’est un peu plus … comment dire ? Puissant !
Non mais je rêve, qu’est-ce que c’est que ce truc ?
Quelles sont les obédiences qui acceptent que ce genre de machin se nomme « Tenue maçonnique » et se déroule sous leurs auspices ?
C’est pathétique, un manuel du parfait usurpateur.
Et puis, la singerie vendue par son auteur comme une assurance santé ?? le gars n’a peur de rien.
Ce genre de niaiserie devrait être passible de la justice maçonnique.
Et on critique, moi le premier, les Anglais pour leur intransigeance ? Mais là, on ne peut que leur donner plus que raison !!
1. Truc, machin, pathétique, usurpateur, singerie, niaiserie, passible de justice maçonnique: vocabulaire typiquement Désap- sapeur à défaut d’une argumentation…
2- Jean Gaule
Qu’est ce qui te dérange dans le coup de gueule de Désap ? A titre personnel je suis entièrement d’accord avec lui et en phase avec son vocabulaire.
Vous vous partagez l’abonnement à « Causeur » aussi ?
.
Sinon je pense qu’au moins les « trois qui dirigent » se doivent d’avoir compris au moins les rudiments de la dynamique de groupe… ça ne peut pas faire de mal. Évidemment quand on est clivant par vocation on ne peut que réprouver…
En excellente forme notre BAF Yasfaloth. Saveur de fin gourmet.
5 – La dynamique de groupe ? De quoi parles-tu.
La maçonnerie comme tout système initiatique est pyramidal.
Le chef de la loge est l’autorité spirituelle.
Sa conduite est fixée par le rituel.
Son action est décisive et fondée sur la bienveillance, cette responsabilité qui est l’essence de l’initié, ce qui signifie qu’il ne saurait oublier l’un de ses Frères réglant ainsi la forme, mais conservera l’exigence dans toutes ses dimensions.
Tout doit tendre vers le Bien, rien ne doit être dissonant, celui qui résiste parce que les nécessités viendraient contrarier son égo n’a rien compris. Il est dès lors parfaitement inutile à la Loge parce que les devoirs de la Loge le dépassent, ils dépassent jusque le VM qui y est soumis.
C’est cela la soumission aux principes, ce n’est pas un esclavage.
Avant de comprendre et résoudre les problèmes qui se posent à la société humaine, nous devons comprendre l’essence et les principes qui la constituent, ou bien les solutions apportées seront au mieux partielles et le plus souvent erronées, parce que ne tenant compte, justement et tout bien considéré, qu’exclusivement de l’égo.
Aurais-tu déjà oublié les principes du rituel bleu ?
Heureux homme 🙂 : quand je pense que dans la vrai vie il y a encore des gens qui s’emm… à aller en tenue, et à devoir composer avec les personnalités diverses et variées de leurs F.°. et S.°. !