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Rite Ecossais Philosophique : Rite écossais moderne ou Rite Français dévoyé ?

Publié par Géplu

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dimanche 2 juin 2024
  • 21
    Thoth
    14 juin 2024 à 10h31 / Répondre

    Merci pour cet article très intéressant.
    A-t-on également une idée quelle est la couleur du tablier dans ce rite?

  • 20
    ERGIEF
    6 juin 2024 à 11h11 / Répondre

    Pour compléter (et corriger) ce que j’ai pu écrire précédemment….
    Saint Jean d’Ecosse de la Vertu Persécutée, à l’Orient d’Avignon, à été fondée en 1737(et non pas 27). Première loge en France à mentionner « Ecossaise » dans son titre distinctif, elle est antérieure à St d’Ecosse de Marseille. avec laquelle il n’est pas prouvé qu’elle ait entretenu de liens. La Vertu persecutee à poursuivi ses travaux jusqu’en juin 1751, époque à laquelle elle s’est mise en sommeil sous la pression des autorités catholiques locales, suite à la bulle papale de 1738 (L’inquisiteur qui la poursuivait de sa ire était un certain Mabil). Rveillée en 1774, elle travaillait avec ses propres rituels et non avec ceux de la Loge de Marseille ni ceux de Saint Jean d’Ecosse du Contrat Social, Loge Mère de France. « A ce stade de nos connaissances » on peut donc affirmer que le Rite Ecossais Philosophique est exclusivement né à Avignon et ne doit rien aux loges marseillaises ou parisiennes. Les rituels de la Vertu Persécutée sont détenus par la médiathèque Ceccano d’Avignon – fonds Alphandéry..

  • 16
    Pierre Debusschere
    4 juin 2024 à 15h57 / Répondre

    En Belgique, une loge a été affilié au XVIIIe siècle au rite écossais philosophique, c’est la Loge « Saint Jean d’Ecosse des Frères réunis à l’Orient de Tournay ». Elle n’était pas affiliée à la Loge de Marseille mais à la Loge de « Saint Jean d’Ecosse du Contrat Social, Mère-Loge du Rit Ecossais » à l’orient de Paris. Au XIXe siècle à l’époque impériale, La Loge « Les Frères Réunis » de Tournai et la Loge « L’Amitié » de Courtrai travaillaient entre autres au rite écossais philosophique en collaboration avec la Loge « Saint-Jean d’Ecosse de la Parfaite Union » à l’Orient de Douai. La loge de Douai et la Loge de Tournai étaient toutes deux affiliées au « Contrat Social » de Paris et il ne semble pas que celle de Courtrai l’ait été. La Loge de Douai a été également affiliée à la Loge mère de Marseille. La Loge de Tournai recevra plus tard une patente de « Loge-Mère du rit écossais philosophique pour la Belgique. » Patente qui existe toujours. A Bruxelles, après 1830, une autre loge travaillait aussi au rite écossais philosophique : « La Paix et la Candeur ». La Loge « Les vrais amis de l’Union » a demandé son affiliation au rite écossais philosophique mais ne l’a pas obtenue.

  • 7
    ANTOINE
    2 juin 2024 à 14h10 / Répondre

    Bonjour, merci pour cette très belle présentation de ce rite si mal connu et, parfois, si mal considéré. Ce que je trouve dommage c’est qu’il n’ait pas fait l’objet d’ouvrages d’érudits, du moins à ma connaissance. Il est dommage de ne âs avoir plus de renseignements historiques et complet sur ce rite.
    Je remercie par avance ceux qui pourraient me donner une bibliographie le concernant.
    Fraternellement. Antoine

    • 18
      Antoine
      4 juin 2024 à 17h40 / Répondre

      Merci pour toutes ces précisions. Je reste cependant étonné que ce rite n’ait jamais fait l’objet d’une publication en France et en Belgique existe-il des publications ? Je n’ai trouvé que des éléments épars dans des ouvrages dédiés au REAA.
      J’ai consulté ma collection de Renaissance Traditionnelle, pas un mot !

      • 19
        Pierre Noël
        4 juin 2024 à 20h48 / Répondre

        Et pourquoi ne pas lire Jean-Emile Daruty (Français de pure souche, quoi que de l’ile Maurice) : Recherches sur le rite Ecossais Ancien et Accepté. 1879 (réédition 1988) ?
        – La mère-loge du Rite Ecossais Philosophique (pp 256-263).
        1766 la Mère-Loge Ecossaise de Marseille crée la loge d’Avignon de la Vertu Persécutée, qui prend plus tard le titre de Mère-Loge du Comtat-Venaissin.
        Elle fonde une académie des Sages où on ne s’occupe que de maçonnerie hermétique, en un seul grade le Parfait Maçon.
        1777 Elle s’incorpore à la mère-loge de France (le Contrat social) créée quelques années avant à Paris.
        En 1778, Boileau fonde à Montpellier une Académie des Vrais Maçons qui professe la science hermétique en 6 grades allégoriques : Vrai Maçon, Vrai maçon dans la voie droite, chevalier de la clef d’or, chevalier de l’iris, chevalier des argonautes, chevalier de la toison d’or.
        – Mère-loge rite écossais philosophique
        La loge d’Avignon de la Vertu persécutée crée la loge St Lazare (Lazare Philippe Bruneteau-30 mars 1766)
        1770 St Lazare devient le Contrat Social. En 1773 elle redevient St Lazare sous le GODF (Grande Loge nationale) … A continuer ad libitum.

  • 6
    Jacques Declercq
    2 juin 2024 à 12h16 / Répondre

    Si la loge La Parfaite Amitié est aujourd’hui la seule à pratiquer le Rite Écossais Philosophique, on peut rappeler que dans le territoire de l’actuelle Belgique, divers ateliers l’ont pratiqué dans le passé.
    Ainsi, à la fin de l’année 1780, à Tournai, les Frères Réunis avaient été mis en contact avec la loge parisienne de Saint-Jean d’Écosse du Contrat Social, qui s’était proclamée Mère Loge Écossaise de France. Ils en reçurent des constitutions les créant « Loge de Saint-Jean d’Écosse Les Frères Réunis ». Deux ans après qu’elle ait rejoint le Grand Orient de Belgique, le 12 décembre 1838, la loge des « Frères Réunis » prend le titre de Mère-Loge du rite écossais philosophique.
    Le rite fut également pratiqué à Bruxelles par La Paix et la Candeur dans la première moitié du XIXe siècle.

    • 17
      Pierre Debusschere
      4 juin 2024 à 16h11 / Répondre

      La Loge les Frères Réunis a été fondatrice du grand Orient de Belgique. Elle l’a très vite quitté parce qu’elle n’acceptait pas que le Grand Orient soit placé « sous la protection du roi » (Léopold de Saxe Cobourg Salfeld) parce que, pour elle, il ne fallait plus la protection d’un roi, à plus forte raison qu’il n’y avait aucune preuve que Léopold soit maçon. C’est le F Defrennes qui a négocié le retour des Frères Réunis au Grand Orient Belgique.

  • 5
    Stirling
    2 juin 2024 à 12h15 / Répondre

    Et quelle est la relation avec l’Ecosse ? A priori les FM Ecossais d’Ecosse ont un ou des Rituels propres.
    On dit que la FM vient d’Angleterre…mais on met de l’Ecosse partout comme une épice; il faudrait une bonne raison pour cela ! Ecossisme me direz-vous ? Mais pourquoi ?
    La Gde Loge d’Ecosse possède de nombreuses Loges, quels Rites y sont pratiqués ?

    • 14
      Pierre Noël
      3 juin 2024 à 16h28 / Répondre

      Chaque loge en Ecosse a son propre rituel ! Seul le rituel d’installation du VM (qui vient d’Angleterre) est semblable partout.
      Sur le continent, on a appelé « écossais » tout ce qui suivait le grade de maître !

      • 15
        Stirling
        3 juin 2024 à 22h33 / Répondre

        Bonsoir Pierre,
        Il doit y avoir une raison ? Tradition ? Prestige ? Pour em……les Anglais ? Exotisme avant écossisme ?
        Il n’y a , peut-être pas de réponse ? Ou plusieurs ?

  • 4
    Pierre Noël
    2 juin 2024 à 12h13 / Répondre

    Pourquoi ne pas lire aussi : La Mère-Loge écossaise de Marseille, sur hiram.be, dimanche 12 septembre 2021 ?

    • 8
      Remi
      2 juin 2024 à 19h11 / Répondre

      Merci beaucoup Pierre, je ne connaissais pas cette contribution. 👍

    • 10
      ERGIEF
      2 juin 2024 à 22h10 / Répondre

      4@PIERRE NOËL.
      Désolé cher Pierre d’avoir omis de citer le beau travail que tu as publié ici même il y a 3 ans. Mea culpa. Si j’ai uniquement fait référence à l’ouvrage porté par Louis Trebuchet c’est parce qu’il contient essentiellement des fac similé des rituels des 7 grades du Rite de la Maconnerie Ecossaise que pratiquait la Loge Mère de Marseille.
      Par ailleurs il semble non seulement que la création de la Loge Saint Jean d’Ecosse de la Vertu Persecutee à Avignon en 1727 par le duc de Calvieres soit antérieure à la Fondation de la Loge Mère de Marseille mais qu’elles aient d’autre part pratiqué des rites assez dissemblables, sans veritables liens entre eux, Apparu à Avignon le Rite écossais philosophique est d’essence hermétique ce qui n’est pas le cas des pratiques de la Loge marseillaise. Pour mémoire, dans sa seconde vie cette dernière était en « amitié « avec la Loge La Triple Union qui pratiquait quant à elle le RER avec les rituels que JB Willermoz avait procuré au VM Achard. Pour des raisons de capacité d’accueil les 2 loges avaient d’ailleurs échangé leurs locaux et conclu un accord d’intervisite, chose rarissime car St Jean d’Ecosse de Marseille était farouchement hostile aux échanges entre loges, hors sa propre sphère d’influence.

  • 3
    Remi
    2 juin 2024 à 11h41 / Répondre

    1 – Je me souviens de la « mémorable » tenue de réveil de Saint Jean d’Écosse, avec les Très Respectables Frères feu Sylvain Busuttil et Joseph Rimmaudo…

    • 11
      ERGIEF
      2 juin 2024 à 22h18 / Répondre

      1@REMI. J’ai bien connu ces deux frères, Sylvain était VM et Joseph, si ma mémoire ne me trompe pas, conseiller fédéral. Mais il y déjà plusieurs années que j’ai changé de Rite et de « maison ». Cette belle aventure m’a toutefois fortement marqué et j’y ai trouvé de quoi éveiller ma curiosité à l’égard des rites et rituels archétypaux de l’Ecossisme.

      • 12
        Remi
        3 juin 2024 à 7h55 / Répondre

        11 Cher ERGIEF, il y a aussi un bail que j’ai changé de Rite et de maison. Joseph à, en effet, été, conseillé fédéral, puis GM adjoint du temps de M. H. en 2012.
        On s’est peut-être croisé à Rabatau où en quelques autres endroits fraternels très éclairés, où règne la paix, l’harmonie, la concorde. Du côté de Marseille.

  • 2
    Jacques De Backer
    2 juin 2024 à 9h47 / Répondre

    Merci Thierry pour cette présentation détaillée mais compréhensible . Dans les archives de La Parfaite Amitié était conservé le rituel original du degré d’apprenti. J’espère qu’il y est toujours car c’est une pièce unique.

  • 1
    ERGIEF
    2 juin 2024 à 9h16 / Répondre

    La Loge marseillaise dont il est question au (2) est Saint Jean d’Ecosse er non pas Saint Jean « tout court ». Contrairement à ce qu’écrit l’auteur elle a été constituée le 27 août 1751 par un certain Devalmont (orthographe très incertaine). Elle ne s’est proclamée « Mère Loge Ecossaise de France » que le 08 mars 1801 et a été démolie à la chute du 1er empire en 1815. Dans sa plus grande époque elle eut une soixantaine de loges « filles » tout autour du grand bassin méditerranéen. Les rituels qui sont parvenus jusqu’à nous font état du « Rite de la Maconnerie Ecossaise » mais nullement d’un rite « philosophique ». Il est probable que ce dernier soit issu bien plus tardivement d’une des filles de la Loge marseillaise, sise à Avignon.
    Saint Jean d’Ecosse de Marseille a toujours refusé la tutelle des Grandes Loges et autres Orients. Ce souci farouche d’indépendance fut à la fois sa force et sa faiblesse mais participé aussi de sa gloire postume. Elle a été réveillée en 2011, sous le n°1 à la matricule de la GLDF, et son 1er VM de l’époque moderne fut le Vénérable Frère refondateur Sylvain Busuttil (+).
    Ps: voir sur ce thème l’excellent ouvrage collectif éponyme publié par le TIF Louis Trebuchet1 en octobre 2011 dans la Collection Fondations.

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