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Entre le communiqué Mila de la GLFF et notre Soeur Brumaire, je trouve qu’elles sont particulièrement justes nos frangines en ce moment.
Me d’mande si je n’vais pas me faire soeur moi 🙂
Pensez-vous sérieusement que ce qui s’est passé en janvier 2015, puis novembre, puis à d’autres endroits qu’à Paris comme Nice ou Strasbourg, et la liste est déjà longue, soit « pardonnable »? Je crois que cette disposition, imitée de « Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »… recouvre à la fois la peur et un esprit très faux-cul. Pas de vengeance, naturellement, mais ni pardon, ni oubli. Ou alors c’est une insulte aux victimes et un encouragement aux futurs terroristes.
Pardonner ?
Il faudrait pardonner les nazis ?
Non, c’est impossible.
Le pardon implique qu’il y ait une raison valable de l’accorder.
Or, chez les nazis, chez les islamistes, chez toutes les organisations totalitaires il n’y en aucune.
Tout ce qui menace la vie, la Nature, le genre humain, la liberté est impardonnable.
« Rien n’est pardonné » est le titre d’un documentaire consacré à Zineb El Rhazoui dont voici le lien vers la bande-annonce : https://youtu.be/HW71h5YQNt0
Ce titre renvoie à la une de l’hebdomadaire Charlie Hebdo (n°1178) publié une semaine après l’attentat de janvier 2015 qui avait décimé la rédaction du journal et qui s’intutulait « Tout est pardonné ».
Cinq ans après cette terrible attaque, il convient de s’interroger sur la liberté d’expression dans notre pays, sur l’unité nationale, le droit au blasphème en France mais aussi pour ne pas oublier ces tragiques évènements.
Quant à moi, je préfère la formule : « Je pardonne tout, mais je n’oublie rien ».
Concernant les deux conférenciers :
– Zineb El Rhazoui, qui a échappé à la tuerie de Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015 parce qu’elle était en vacances, est une écrivaine, journaliste et militante des droits de l’homme franco-marocaine. Souvenons-nous qu’en mai 2019, Zineb El Rhazoui reçoit le Prix Marianne Jacques France du Grand Orient de France pour son combat en faveur de la laïcité et de la liberté de conscience (sur Hiram.be http://bit.ly/2RTkGMq).
– Quant à Patrick Pelloux, praticien hospitalier en médecine d’urgence et écrivain, qui a été chroniqueur à Charlie Hebdo jusqu’en 2015, il porte secours aux victimes de l’odieux attentat. Pelloux est le premier à informer le président Hollande de la fusillade. Il s’engage à poursuivre le travail de ses amis de la rédaction, en affirmant : « le journal va continuer […] parce que ce n’est pas la connerie qui va gagner ».
Je pense donc que la conférence devrait être sur l’attaque terroriste islamiste perpétrée contre le journal satirique Charlie Hebdo.
Mon cher Yonnel c’est aussi ma vision des choses: pardonner mais rester très vigilant.
Merci pour ce recadrage, et pour avoir resitué Zineb El Rhazoui et Patrick Pelloux, non pas que je ne les connaissais pas mais, (c’est hélas l’oeuvre du temps, même à seulement 5 ans), de les avoir resituer au plus près dans cette journée du 07 janvier 2015, hélas riche en évènement et en détails de toutes sortes..
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A titre personnel, mais je ne dois pas être le seul, que ce soit pour ces journées funestes de janvier comme celles de novembre, je sais pertinemment ce que je faisais, et curieusement, c’est lié à l’un de mes fils, gendarme, pour ce qui est de janvier, c’est lié à mon second fils, parisien, pour ce qui est du 13 (les attentats), puis du 15 novembre (le rassemblement de la Place de la République.
Je reviens un instant sur ce 05 janvier et Charlie Hebdo.
C’était un mercredi.
Le jeudi nous prenions la route pour nous rendre à Tulle, pour une cérémonie de fin de promotion à l’Ecole de Gendarmerie de laquelle notre fils allait partir pour rejoindre son affectation.
Nous avons fait quelques 700 km d’autoroute avec sur tous les panneaux d’information, servant habituellement à annoncer les travaux ou les accidents, un seul mot d’ordre: « Nous sommes Charlie ».
700 km, et je ne sais combien de ces panneaux… Souvenir Indélébile.
A midi, la radio annonçait que serait respectée une minute de silence. Comment respecter une minute de silence tout en conduisant? J’ai mis les warnings…
Le lendemain, le 07 donc, la cérémonie de fin de promotion. Cérémonie militaire des plus classiques, mais dans un froid prenant sous un ciel particulièrement gris.
Cérémonie qui se termine par le discours du colonel commandant l’école.
Forcément, dans la hâte des évènements et de l’actualité, il avait revu sa copie.
Mais il avait su, tout en respectant son devoir de réserve, faire passer ce qu’il voulait dire sur le respect de la République, et sur celui de la Laïcité, sur le besoin de défendre la dite République tout en étant, même un gendarme appelé à commencer une carrière, (n’oublions que c’est à ceux-là qu’il s’adressait, et que c’est pour ceux-là qu’état faite la cérémonie), soucieux de vigilance en matière de tolérance.
Du grand art…
Ce qui est un peu dommage c’est qu’avec ce style de titre de conférence « Rien n’est pardonné, comment lutter contre l’oubli? », on ne voit vraiment pas de quoi cela pourrait-il bien parler.
Et si l’on peut avoir une idée de chacun des deux conférenciers, ça n’aide hélas pas mieux à comprendre le titre.
A moins que je sois personnellement hermétique à quelque chose que tous les autres auraient compris?