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Géplu.
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Parsifal est surtout un ouvrage autement inspiré par le christianisme et l’alchimie. On sent malgré tout chez Wagner une attirance vers le rituel. Mais il lui manque le principal l’homme de pêut progesser que débutant par la matéria prima. Il n’est pas étonnant que Nietzsche qui avait la haine du corps ait apprécié cette musique. Le rythme de la musique est très éthéré, et intellectuelle, elle manque de corps à la différence de Mozart dont la musique est ternaire et bien ancrée dans la matérialité qui nous emmène peu à peu vers un aspect intiatique et spirituel . Mozart est arrivé à joindre le corps à coeur de sa musique alors que Wagner n’a satisfait à, mon sens qu’à l’esprit et l’intellectuel, sauf à uliser le mythe qui lui doit toucher le coeur.
RW était évidemment proche du mouvement maçonnique, ne serait-ce qu’à travers Liszt. Mais il n’a jamais été initié. Sa demande auprès de la loge de Bayreuth a été poliment éconduite pour cause d’incompatibilité avec certaines prises de position politiques d’un personnage au demeurant passablement sulfureux. Le Conservateur du Musée de la Franc Maçonnerie de Bayreuth m’a confirmé ce fait, mentionné par Chailley dans son étude, par ailleurs critiquable sur bien des points, de la Flûte Enchantée. Au demeurant, la thématique comme un certain nombre d’éléments factuels de Parsifal relèvent directement du 18e grade du REAA, Chevalier Rose-Croix (le thème de la compassion par exemple). Mais il n’est pas nécessaire, surtout lorsqu’on s’appelle RW, d’être FM pour avoir une connaissance de ce rituel suffisante pour en tirer des éléments constitutifs d’un opéra initiatique…
Il n’y a pas de hasard. Je viens justement de recevoir cette semaine un petit livre passionnant que je cherchais vainemement depuis longtemps : Symbolisme et franc-maçonnerie dans la tétralogie wagnérienne, de Paul Legardien, editions Zurfluh (hélas épuisé rapidement alors qu’il a été édité en 1995).
Dans la préface, Jacques Chailley (l’auteur de l’étude sur Parsifal mentionnée plus haut) note justement : « Mais si Wagner n’a jamais, selon l’expression maçonnique consacrée « reçu la lumière », il n’en a pas moins vécu constament dans l’ambiance des Loges. La pensée maçonnique lui était familière et il n’est aucune de ses oeuvres qui, de près ou de loin, n’en reflète la philosophie ou n’en transpose les symboles. On sait du reste désormais que, vers 1872, il avait cherché sans succès à être admis à la Grande Loge de Bayreuth. Ce n’est pas sans surprise que, prenant connaissance, lors de la préparation de mon livre, d’un rituel de la maçonnerie Adonhiramite antérieur à 1897, j’y retrouvai le déroulement intégral des scènes majeures de Parsifal, si scrupuleusement suivies à la lettre qu’il devenait indubitable que ces scènes en étaient le décalque et qu’évoquer une coïncidence passait les bornes de la vraisemblance. » Profondément souché sur les partitions même de Wagner, l’ouvrage sur la tétralogie est d’une lecture riche, intense et qui nécessite assurément une relecture associée à une écoute des opus pour bien en maîtriser la substance et qui en font un équivalent – peut-être plus sombre certes – de la Flûte enchantée pour ce qui est du symbolisme maçonnique.