« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
De la Révolution à la République : Madame Manon ROLAND (1754 – 1793)
C’est cette grande femme qui a joué dans la Révolution le rôle le plus important.
Mme Roland (Marie-Jeanne Philipon) était sortie du peuple.
Fille d’un graveur, elle vécut d’abord dans un milieu pauvre et étroit, mais où, cependant, sa nature franche et ouverte trouva à se manifester.
Éprise de liberté et de justice, elle s’émancipa avant l’heure, devançant son époque comme tous les grands esprits. Nourrie des livres de Voltaire, de Rousseau, des Encyclopédistes, surtout de Plutarque, elle se passionna pour les idées nouvelles et leur donna elle-même une grande impulsion ; donnant libre carrière à sa raison droite, à ses sentiments élevés, elle fut une vraie femme, et osa le montrer, un esprit juste qui s’affirme, un caractère qui ne subit aucune oppression, n’admet aucune tutelle.
Cependant, elle resta femme, elle resta bonne et n’eut rien de viril, quoi qu’en aient dit ses biographes ; elle fut inspirée et inspiratrice, c’est pourquoi, dès les premiers jours de trouble, elle fut l’âme de la Révolution.
Cette femme fut une véritable rédemptrice, elle venait sauver le genre humain, qui ne l’a pas comprise.
Combien le drame réel de sa mort est sublime, comparé à la légende grotesque du crucifié de Judée ! Et cependant, c’est lui qui est adoré dans des temples, elle n’est rien dans le souvenir de la postérité qu’une héroïne entre d’autres. Et cependant, combien ses grandes idées de Liberté et de Justice sont supérieures aux récits miraculeux du Nouveau Testament !
Sa grande conception de la « République » fut reprise et réalisée après elle, mais combien rapetissée par les hommes qui la réduisirent au niveau de leur médiocrité.