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@Le Chien
Encore Merci……
@ Emerek Malheureusement, il n’existe – à ma connaissance – aucun livre « initiatique » concernant ND d’Amiens ; toutefois, une première lecture approfondie du livre de la célèbre (et reconnue) égyptologue Christiane Desroches Noblecourt évoqué plus haut est un bon début avant de visiter le Livre de pierre qu’est ND d’Amiens…
En ce qui me concerne, à l’âge de 12 ans, j’ai eu un coup de foudre pour cette cathédrale (telle la hache qui frappe la pierre cubique à pointe !), depuis je n’ai cessé d’interroger ses pierres… Cela fait plus de 30 ans que je suis en Quête et je pense (en toute modestie) en avoir perçu les murmures… Cela dit, à défaut, d’ouvrage « initiatique » sur ND d’Amiens je te conseille un vieil ouvrage évoquant ND de Chartres : Les Mystères de la cathédrale de Chartres de Louis Charpentier (par exempt d’erreurs historiques mais ouvrant de bien belles pistes…). Bien à toi et merci à vous tous.
Grand Merci « Le Chien »…!
Ces quelques lignes traduisent un long travail….
Quelle bibliographie conseillerais-tu sur la cathédrale d’Amiens dans ce type de recherches ???
Je rejoins le Chien dans la délectation soulagée d’une discussion sans insultes. Cela fait du bien, un peu de douceur dans ce web de brutes. Et, si l’on peut au moins obtenir cela (parfois, plus peut-être ?) sur le blog de Jiri, ça lui donne une dimension bien supérieure à tous les autres.
Personnellement, je souhaiterais conseiller la lecture, parfois aride, mais vraiment enthousiasmante, de « la langue hébraïque restituée » de l’excellent Fabre d’Olivet. Sa thèse de la transmission de la culture égyptienne à la culture hébraïque au moyen de l’écriture hiéroglyphique bouleverse l’image que nos contemporains ont généralement conservée de la Genèse.
Elle renvoie dos à dos ceux qui prennent le « Bereshit », soit pour une fable pour enfants attardés, soit pour un récit historique à suivre de façon littérale et dogmatique. Elle lui restitue sont caractère mythologique, au sens profond du terme, celui d’un ensemble construit de récits symboliques permettant la connaissance de la Tradition universelle.
Point de pommes, de côte d’Adam, de femmes pècheresses, de serpents tentateurs, de petits humains tout nus dans le jardin d’Eden, que sais-je encore ?
Pour ne prendre que deux exemples, AICHA (qui a précédé EWAH) est la volonté efficiente de l’Androgyne primordial et l’arche de Noé n’est pas un bâteau mais une THEBAH, sorte de conservatoire de la Tradition entre deux cycles de l’Humanité …. et tant d’autres choses surprenantes à découvrir.
Pour répondre à « Apprenti », cette recherche est importante, non pour une quelconque satisfaction du mental, mais parce qu’elle met en évidente l’universalité et la transmission de l’initiation à travers les cultures sucessives. Nous sommes héritiers et dépositaires d’un trésor dont nous ignorons la valeur.
A apprenti : peut-être juste pour le « plaisir » du jeu de piste qui mène à la Parole perdue et peut-être (il est vrai) au passage pour bousculer un peu les 3 dogmes religieux qui séparent les gens du Livre plutôt que de les rassembler…
Ne sommes-nous pas tous des enfants d’Ab-Râ-Hamon ( ou Abraham) le qt[père de la Lumière d’Amonqt] ? Trouver une preuve historique de l’origine commune du judaïsme, du christianisme et de l’Islam à travers la sagesse (non dogmatique) de l’Egypte ancienne, ne serait-ce pas l’occasion de rapprocher les peuples ? Est-ce un hasard si les 3 grandes religions ont distillé quelques désinformations historiques concernant les anciens égyptiens (exemple : on sait aujourd’hui que les constructeurs de pyramides n’étaient pas des esclavages !) ? Elles souhaitaient peut-être dans un superbe complexe Œdipien « tuer le père »… Pourtant quelques érudits moyenâgeux nous ont laissé quelques pistes…
Pas d’autres obsession que la recherche de la Parole perdue en ce qui me concerne et aucune idéologie nauséabonde qui stigmatiserait tels cultes religieux, juste la recherche de la Vérité. Uniquement, sans certitude. Tout ce qui est exposé plus haut n’est qu’hypothèse et en ce qui me concerne, un doux rêve… que je voulais partager. Bien à toi.
Tout cela est passionnant, et pour l’instant (il me semble) pure spéculation, car rien ne vient confirmer de façon absolue cette hypothèse. Bon nombre d’historiens maçons ou non s’y sont rompus les reins. Je lirai quand même cet essai. Mais juste une question, cette filiation est-elle importante ? La perpective de pouvoir le prouver et donc s’en revendiquer nous amènerait quoi ? En dehors bien sûr de la stricte valeur historique d’une telle information. Ce qui évidemment est la seule et unique raison qui nous pousse à nous poser la question (Hmmm, n’est-ce pas ?).
Vous me réchauffez le coeur : je craignais de m’attirer les foudres ! Merci à Jiri pour cet espace d’expression !
Puis-je vous suggérer quelques réflexions « troublantes » d’auteurs, toutefois assez brouillonnes il faut le reconnaître, mais quand même très intéressantes :
Les Secrets de l’Exode : L’Origine égyptienne des Hébreux de Roger Sabbah, Messod Sabbah ;
Le Pharaon Juif de Roger Sabbah.
A cela ajoutons les quelques réflexions lumineuses de Jean-François Champollion qui semblait sous-entendre ce que je relatais plus haut… Oui, je pense (sans certitudes dogmatiques nauséabondes) que nos amis templiers (pas tous, une certaines élite éclairée) connaissaient l’origine réelle du message christique, qu’ils l’ont traduite dans la pierre avec l’aide des guildes de bâtisseurs… Je pense également que les terres celtiques christianisées (Irlande, Ecosse) étaient déjà dépositaires du « secret », n’oublions que Saint Patrick (puis à sa suite Colomban, etc.) avait été lui même « évangélisé » par des moines… coptes ! Ce qui explique en partie les connexions terres celtiques – templiers… Nous avons eu tord de ne regarder que du côté de la philosophie grecque, c’est se priver de la substantifique moëlle du parcours initiatique. Pour moi, les cathédrales gothiques ont la même fonction que ce nous appelons « sacorphages » (du grec mangeur de chairs) et que les égyptiens nommaient « pourvoyeurs de Vie » = faire passé l’Homme de l’existence à la Vie (par l’Eveil) ; d’ailleurs lorsque l’on regarde le plan au sol de ND d’Amiens, par exemple, il dessine la croix ansée qui signifie Ankh (Vie) et le portail central surplombé d’un gigantesque delta (que nous assimilons peut-être un peu trop vite au compas voire à l’équerre) dessine l’hiéroglyphe qui signifie doué. Nous retrouvons dans l’architecture de ce monument la dénomination de sa fonction = « doué de Vie », pourvoyeur de Vie. Tel fût le crime des Templiers aux yeux de l’Eglise, offrir au plus grand nombre l’opportunité de passer de l’existence à la Vie ! Et pour le trésor supposé qui a irrité le roi, s’il a existé, il n’était sûrement pas dû à l’alchimie (qui n’est que symbolique) mais certainement en partie dû aux « trafics » d’antiquités égyptiennes qui ont perdurées jusqu’au début du siècle dernier… Mais c’est peut-être aller trop loin dans la réflexion ! Ah la recherche de la parole perdue !!! Quand tu nous tiens !
Bravo les amis ! Belle érudition ! Puis-je me permettre de vous proposer la lecture de : L’Épopée de Gilgamesh et sa postérité de Jean-daniel Forest aux édition Paris Méditérranée qui vous permettrait de faire la synthèse. Bonne continuation dans vos recherches.
Bonjour Le Chien, juste un détail, mais tu as sans doute envisagé la question : les hébraïsants pourraient contredire ton étymologie de Salomon en disant qu’il est à associer avec shalom (la paix) ou shelem (la complétude). Est-ce que pour établir un pont entre Salomon et les symboles égyptiens tu ne devrais pas te pencher aussi sur l’araméen ? (on sait que les civilisation/mystique/philosophie juives ont énormément emprunté à l’Egypte – mais aussi à Babylone).
Ceci n’est pas une remarque polémique, juste pour te permettre éventuellement de consolider ta démonstration.
D’autre part il ne viendrait à personne (de sensé ou muni d’un minimum de culture) de prétendre qu’amen vient du latin puisqu’il est évident que son origine est sémitique (Amon étant généralement là 4e origine en terme de probabilité et voir aussi le rapprochement avec le berbère).
Quant au Temple de Salomon, il est peut-être d’inspiration égyptienne, mais il est surtout de facture purement philosophique ou symbolique : à titre d’exemple, la chambre destinée à recevoir l’Arche d’Alliance (le Débir comme tu ne l’ignores pas) est plus petite que cette même Arche. J’ai un peu la flemme de retrouver le traité talmudique qui en fait état et tu devras te contenter de ma bonne foi et de ma pauvre mémoire. Est-ce que cet élément de d’information peut t’être utile, on sait jamais 🙂
Voilà, comme tu vois, je ne viens pas porter la contradiction, juste amener des éléments qui pourraient t’être utiles.
Et bonne chance pour la suite de ta recherche.
… pour finir : le « Cantique des Cantiques » attribué à Salomon est une déclaration d’amour d’un roi juif éclairé envers la sagesse égyptienne retrouvée. Rappelez-vous : Al Khémit, Al Khémia, la Noire, nom véritable donné à l’Egypte à rapprocher du « Je suis noire mais belle » (cantique 1 : 5-6). Le Temple de Salomon est sans contexte d’inspiration égyptienne… Telle est la Révélation des Templiers, traduite dans la pierre de nos cathédrales, comme en son temps Salomon l’a fait pour le Temple. Et pour finir, Saint-Jean l’évangéliste qui trouve sa place dans certaines loges n’a-t-il pas révélé : « Ecris aussi à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable. » (Apocalypse 3, 14.). L’Evangile de Saint-Jean recèle de « gnose » égyptienne (et non grecque comme on le dit souvent).
L’Amen est à rapprocher d’Amon… Mensonge ! diront certains, Amen vient du latin amo ! Moi je dis que non : Amen est un nom bien antérieur au latin que l’on retrouve à la fin des prières chrétiennes (certes !) et également à la fin des prières juives, mais encore des prières musulmanes (Amin !). Amen = Amon, le dieu caché qui est Un parmi le multiple. Salomon vient sûrement de l’égyptien Sa-Amon, fils du dieu caché. Tout cela a été véhiculé dans nos traditions maçonniques « ensymbolisé » au point d’en perdre la trace… Templiers, alchimistes, bâtisseurs de cathédrales, franc-maçons sont « reliés » par la parole perdue qu’un certain Champollion a effleuré. Si cela vous intéresse, je vous conseille en introduction à vos recherches : « Le Fabuleux héritage de l’Egypte’ de Christiane Desroches Noblecourt… On peut « creuser » dans l’initiation maçonnique sans pour autant s’éloigner de la philanthropie, je vous rassure, l’un et l’autre ne sont pas incompatibles (bien au contraire !)…
@ thot.hermes au vu de ton pseudo ta réflexion me surprend… Visite les cathédrales gothiques, analyse-les, peut-être seras-tu moins catégorique… Je rejoins l’analyse de Jean Serlun… j’irais même plus loin, mais cela est une autre histoire !
Je pense pour ma part qu’il y a bien eu une connexion entre l’Ordre de Temple et les bâtisseurs de cathédrales notamment gothiques (nos pères).
Si vous étudiez un tant soit peu l’égyptologie, l’histoire de l’ordre du Temple et l’iconographie voire l’architecture de Notre-Dame d’Amiens, par exemple, vous y trouverez d’étonnantes similitudes ! Quel rapport me direz-vous ? Par exemple, le labyrinthe octogonal de Notre-Dame d’Amiens recèle une croix templière et la rosace est appelée la Rose de la Mer depuis le moyen-age (mer en égyptien signifiait Amour)… Et alors ? Je ne vois pas le rapport, me direz vous…
N’oublions pas que l’essort du gothique coïncide avec les croisades et qu’à partir de la 3ème Croisade, l’Egypte (Damiette) était la destination des Templiers qui ne s’intéressaient alors que de loin à Jérusalem… Pourquoi ? Je pense que les Templiers, notamment par le biais l’église copte, ont été fortement influencés par un autre regard porté sur le christianisme, un regard plus ésotérique teinté de mystères égyptiens (véritable source du thème de la Résurrection ignoré par le Judaïsme).
Je pense que nos templiers ont redécouvert l’origine réelle du christianisme : le judaïsme d’Egypte !
Jésus (s’il a bien existé) a du grandir en Egypte (où il y avait une forte colonie juive), instruit à un judaïsme primitif non coupé de ses racines égyptiennes dont on retrouve traces dans les prénoms juifs, par exemple (Maryam = meri-amon = l’Aimé de Dieu ; Moshe = Mose = fils)… N’importe quoi ! – me direz-vous, et pendant que tu y es pourquoi pas délirer sur les Alchimistes ? Alchimie vient de l’arabe Al Khémia qui dérive de l’égyptien Al Khémit (La Noire), nom véritable de l’Egypte… On trouve un Alchimiste (et un Janus aussi !) sculpté au portail Saint-Firmin de Notre Dame d’Amiens… Et 22 rois (non identifiés par les historiens) qui symbolisent les 22 lettres hébraïques de la Cabale. 22 rois également représentatifs de l’Art Royal…
Oui, je pense que les templiers associés à nos bâtisseurs de cathédrales ont déposé leur héritage dans nos traditions maçonniques qui ont évoluées vers la philosophie, voire la philanthropie, oubliant leur source initiatique : les mystères osiriens… Le secret qui permet de passer de l’existence à la Vie…
Pour l’avoir déjà croisé, je peux assurer que non.
Rethy est-elle une jolie fille ?
A ma connaissance, l’origine templière de la Franc-Maçonnerie est mythique, même si des Rites ou Grades utilisent ce matériau mais, quoi qu’il en soit, il serait difficile de juger l’ouvrage de Jacques Rolland dont on n’a que le titre (personnellement, je n’en sais pas plus que ce titre et je n’ai pas eu l’occasion de lire cet ouvrage).
Vouloir affirmer de façon péremptoire et définitive qu’il n’y a aucune filiation entre les Templiers et les Francs-maçons me semble pour le moins précipité.
Certes, bien souvent, cette filiation est davantage fantasmée que prouvée … mais il n’en reste pas moins vrai que les Templiers ont longtemps fourni du travail aux maçons de métier et les ont protégés.
Et la maçonnerie spéculative s’est tout de même développée en utilisant (de façon incomplête) les rituels de la maçonnerie de métier. Rien de tout cela n’est sans signification et il me semblerait surprenant que rien ne soit passé des Templiers aux maçons de métier et des maçons de métiers aux maçons spéculatifs. Sans oublier que toute cette aventure a des sérieuses origines écossaises, région dont les liens avec le Temple ne sont pas imaginaires.
J’espère que la modération de mes propos me laissera une petite chance d’être critiqué sans colère ni mépris par ceux qui ne les partagent pas.
Il n’y a aucune filiation entre les templiers et les francs-maçons , tout le monde est au courant . Vouloir en trouver une , relève d ‘ une CROYANCE très loin de la CONNAISSANCE .
J’espère que Jacques sera comme d’habitude à la foire du livre de Lille.