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Géplu.
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J’observe que ce Rémy Daillet au passif déjà lourd est, en plus, le fils de Jean-Marie Daillet.
Et qui est donc ce Jean-Marie Daillet inconnu des moins de 45 ans?
Eh bien, c’est ce peu glorieux député, élu du département de la Manche, qui avait cru spirituel, en plein débat parlementaire au moment de la Loi sur l’IVG, en 1975, en pleine Assemblée Nationale donc, en plein temple républicain, d’injurier Simone Veil en lui reprochant, avec son projet de loi, de vouloir « jeter des bébés dans un four crématoire ».
Quelle élégance, quelle délicatesse, quel savoir-vivre envers cette grande dame dont le bras gauche était tatoué du numéro 78651 depuis sa déportation à Auschwitz et Bergen-Belsen. (Numéro qu’elle fera bien plus tard graver sur son épée d’Académicienne).
Comme quoi on peut être élu de la Manche, et n’avoir strictement aucun respect pour les blessures présentes sous les manches de bien plus grand que soi.
Jean-Marie Daillet, aussi élégant que cet odieux très haut fonctionnaire du Quai d’Orsay qui, apercevant son numéro sur le bras lors d’une réception en 1950, avait du se croire lui aussi très subtil de le signaler à Simone Veil en ces termes: » C’est votre numéro de vestiaire, j’imagine? ».
Bref, pour en revenir à ce quidam Rémy Daillet, il a au moins une très légère circonstance atténuante, celle de ne pas avoir choisi son géniteur, ni d’être responsable des ignominies proférées par ce père.
On voit par là que ce n’est pas que dans les milieux déshérités, qu’on peut démarrer avec un atavisme handicapant. Mais on n’est pas obligé non plus de suivre la mauvaise influence paternelle.