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Géplu.
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Pour moi, le récit relate des faits réels, la légende brode sur les faits, et le mythe invente une histoire à des fins édifiantes (à prendre au sens premier du mot).
De tous les Hiram relatés ici ou là, l’Hiram maçonnique n’a pas existé et c’est bien un mythe qui a été construit. On pourrait le rapprocher d’un personnage relaté dans la Bible, Betsaléel.
Si on analyse de très près le passage au 3ième degré, un certain nombre de traditions, mythes y sont présents.
l ‘essentiel, à mes yeux, est le processus initiatique de passage et de prise de conscience de son être et de ses devoirs.
Il me semble que le récit traduit une histoire véritable, des faits qui se sont produits et ce de la manière la plus fidèle par celui qui en a été témoin.
La légende illustre plus ou moins symboliquement une ou des situations imaginaires de sorte de décrire des principes, leurs situations et conséquences positives ou négatives propre à la condition humaine ; c’est précisément le cas des légendes maçonniques. Elles permettent de (re)connaitre le « moi » et son lot d’illusions -« moi » que l’on croit personnel mais qui se révèle assez commun à la majorité des Hommes, ceux-ci étant naturellement sujets aux passions- pour se diriger vers le « soi » et l’avantage de percevoir la réalité ; d’où, mais c’est un autre débat, l’inutilité des Hauts Grades qui en fait ne parlent que des Hommes, condition (censée être) dépassée dès le Compagnon relevé à la Maitrise.
Le mythe enfin, décrit par articulation exclusivement symbolique ce qui est autrement intraduisible pcq inhérent au(x) domaine(s) non-humain(s), ce qui attrait au Principe et aux principes.
Sur le sujet et qui les réunit harmonieusement tous trois : l’Iliade et l’Odyssée.
Il ne me semble semble pas qu’il y ait de mythe en maçonnerie, seulement des situations réelles, Initiation, Passage, Elévation, et une légende qui engage à dépasser la condition humaine sans tomber dans la fantasmagorie de la Révélation ; en effet, la maçonnerie n’est pas une religion, seul l’espace est sacré ; donc « l’homme sacralisé » parce qu’il a accompli une démarche spirituelle n’est une vision, ni maçonnique, ni initiatique, c’est une vision religieuse.
Et puis « je ne peux construire le temple de l’homme en moi que si, au préalable, j’ai construit avec d’autres initiés ce temple des hommes qu’est la loge ». Ah bon ? On nie le caractère d’initiés aux scribes égyptiens et aux philosophes grecs par exemple ?
Je ne suis vraiment pas d’accord avec la courte et biblique approche du frère Pelle le Croisa.
C’est vraiment dommage de circonscrire la réflexion ainsi.