Rassemblement 1 mai 19

Rassemblement du 1er mai au Père Lachaise

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
samedi 20 avril 2019
  • 3
    lazare-lag
    2 mai 2019 à 11h43 / Répondre

    L’histoire, et le voisinage de la publication ici même sur Hiram.be, peut vous valoir de bien curieuses ironies.
    Qu’on en juge:
    Le 24 avril le G.M. du G.O.D.F., Jean-Philippe HUBSCH, intervenait à Sciences Po Paris, dans le cadre de la conférence OLIVAINT.
    Le 1er mai, le même au nom du même G.O.D.F. et devant un parterre de représentants d’obédiences amies, déambulait parmi les tombes du cimetière Lachaise, jusqu’au célèbre Mur des Fédérés.
    L’ironie d’un tel rapprochement pouvant tenir au fait que cette conférence OLIVAINT est ainsi nommée parce que créée en 1874 par les Pères Jésuites en hommage au Père OLIVAINT, supérieur des Jésuites, exécuté le 26 mai 1871 par les Communards, lors de ce qu’on a ensuite qualifié de « Semaine sanglante » de la Commune de Paris.
    Semaine s’étalant du 21 au 28 mai 1871 et incluant également les 147 Communards fusillés au Mur des Fédérés le 27 mai, lendemain donc de la fusillade du Père OLIVAINT et de quelques autres versaillais extraits de leurs prisons pour la circonstance.
    Ce faisant, et sans en rajouter sur le détournement hypocrito-maçonnique maintes fois signalé depuis la création de ce 1er mai « maçonnique », on peut au moins se poser la question d’un tel détournement ayant en plus lieu le 1er mai, quand les faits que l’on souhaite commémorer datent eux de fin mai.
    On notera d’ailleurs que cette « récupération » historique par la F.M., et le G.O.D.F., est somme toute très récente, puisque datant du G.M. Guglielmi.
    Face à l’histoire entière du G.O.D.F., Guglielmi, c’est juste la journée d’hier.
    J’aime assez souvent citer, de Victor HUGO, « Que sont les siècles pour la mer? ».
    Là, ici, avec une création sous Guglielmi de cet « évènement », nous évoquons juste l’avant-dernière vaguelette.
    Avec tout ce lot d’approximations, de dates, de faits, de réalité maçonnique, peut-on raisonnablement appeler cela une tradition installée?
    Et ma petite ironie à moi, sera juste d’installer ce même commentaire sous les deux articles précités.

    • 4
      Benjamin Rathery
      2 mai 2019 à 16h15 / Répondre

      Je n’ai jamais compris le but de ce pélerinage mémoriel.
      Soit il s’agit de rendre hommage aux loges parisiennes qui le 29 Avril ont tenté une conciliation se sont rendues Porte Maillot et y ont planté leurs bannière en faisant appel à l’esprit de fraternité des frères du camp versaillais, soit il s’agit de faire croire que la franc-maçonnerie du GODF était favorable à la Commune.
      Le premier but pourrait se comprendre, le second relève d’un révisionnisme historique digne du stalinisme.
      Malheureusement, les discours depuis la création de cet événement obligent à pencher pour la seconde hypothèse.
      Ce qui, pour des personnes censées « rechercher la vérité » est « surprenant ». Le plus grave est que nombre de Sœurs et et de Frères croient, de bonne foi, à ce mythe fabriqué de toutes pièces.

  • 2
    yonnel ghernaouti, YG
    21 avril 2019 à 17h37 / Répondre

    L’excellent ouvrage d’André Combes, professeur agrégé d’histoire, dont il est question s’intitule « Commune de Paris : La franc-maçonnerie déchirée, mars-mai 1871 », préfacé par l’historien et ancien Grand Maître du Grand Orient de France. Jean-Robert Ragache (DERVY, Coll. L’univers maçonnique, 2014).
    Rappelons qu’en 2018, notre Frère André Combes publia « 1914-1968 : La Franc-maçonnerie cœur battant de la République – Éclatée, féminisée, persécutée, renforcée…) préfacé par le maître de conférences Andreas Önnerfors (DERVY, Coll. L’univers maçonnique, 2018).
    Pour mémoire, André Combes a reçu au 16e Salon Maçonnique du Livre de Paris 2018 le prix spécial du jury pour l’ensemble de son œuvre.

  • 1
    Alain-Jacques Lacot
    20 avril 2019 à 11h50 / Répondre

    Comme tous les ans, le GODF fait du révisionnisme historique, pour essayer de faire oublier qu’à l’époque son conseil de l’ordre était versaillais et que la très grande majorité des loges n’étaient pas favorables à la Commune. Pour des personnes qui sont censées « rechercher la Verité », ce n’est pas Glorieux.
    Cela dit, ils suivent l’exemple du PCF qui, le premier, a capté l’héritage de la Commune.
    A tous les SS et FF, épris de vérité, je rappelle que les « Communards » étaient en majorité SOCIALISTES LIBERTAIRES et pas marxistes (relire le bouquin de Marx) et que les authentiques Communards Francs-Maçons ont, justement pour ces raisons, adhéré au Suprême Conseil de France (REAA). Ce n’est pas le Frère Jules Vallès (L’Enfant, Le bachelier, l’Insurgé) qui va me démentir.
    Cette escroquerie intellectuelle mémorielle qui falsifie l’histoire ne grandit pas ses initiateurs.

    PS: On peut lire sur ce sujet l’excellent ouvrage de l’historien membre du GODF André Combes

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous