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Géplu.
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L’Assemblée Générale décrite par le traducteur de « l’Eloge de l’Yvresse » est celle du 24 juin 1722 lorsque le duc de Wharton fut installé dans des conditions discutables sans que son prédécesseur Montagu soit présent. Lors du banquet eut lieu l’incident jacobite décrit par « Oinophilus » (quelques participants se mirent à chanter une chanson favorable aux Stuart et furent « réprimandés par un personnage grave et plein de science » qui ne pouvait être autre que le Dr. Désaguliers, deputy GM). On peut qu’imaginer l’effet de surprise de cette initiative dans une assemblée majoritairement whig et pro-gouvernementale (ce qu’était alors Wharton, du moins en apparence).
Anderson décrit en outre cette installation (dans ses Constitutions de 1728) comme « irrégulière ». Il semble au contraire, d’après les journaux du temps, qu’elle fut tout à fait normale. Pourquoi Anderson a-t-il raconté l’événement d’une façon erronée et mensongère (ce que les auteurs Anglais lui reprochent depuis trois siècles, leurs équivalents Français depuis quelques décennies) ? Sans doute par hostilité à une personnalité ambiguë, née avec tous les dons que notre pasteur n’avait pas, le talent, le charme, le succès mondain, l’argent, la noblesse … tous avantages que le duc devait ensuite gaspiller, par un mélange d’inconséquence et de provocation.
La présence d’un « cowan » à cette installation ne pouvait être sans suite, surtout après qu’Oinophilus s’en soit vanté dans son écrit. Deux ans plus tard, en 1724, la GL décida que nul ne pourrait être admis à l’assemblée générale s’il n’était dûment reconnu comme frère par un membre connu qui s’en porterait garant. Cet article répressif, comme tout article du même genre, indique que ces infractions étaient bien réelles et qu’il existait des faux maçons. Il est toujours d’application dans les pays anglo-saxons.