Quels liens entre franc-maçonnerie et tauromachie ?

Publié par Géplu

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mercredi 23 avril 2014
  • 20
    Luciole
    29 avril 2014 à 15h18 / Répondre

    Je suis consterné d’une pensée qui mette sur le même plan les Rituels tauromachiques et maçonniques.
    Évidemment il y a rituels dans plein d’activités,visite chez le médecin,Seppuku,cérémonie du thé,
    baptême,etc etc. Cet article ne mérite pas autant d’attention.
    Cordialement

  • 19
    Chouilla
    28 avril 2014 à 10h34 / Répondre

    J’ai déjà vu l’un ou l’autre conférencier vivre une expérience similaire à celle du taureau dans l’arène.
    Evidemment, la mise à mort de sa planche était toute symbolique, comme il se doit.

  • 18
    Ronan
    28 avril 2014 à 1h37 / Répondre

    Je suggère à Yasfaloth d’aller regarder de près des banderilles, puis de se les faire planter dans l’encolure et, enfin, ces banderilles pendant et battant au gré de ses mouvements en déchirant le muscle en profondeur, de courir dans une arène ainsi équipé pendant une vingtaine de minutes avant d’avoir enfin droit à la mise à mort.

    Laquelle, effectivement, le libèrera enfin de ses souffrances…

    Le tout bien entendu pour le seul plaisir d’une horde de sadiques qui le contempleront en bavant de plaisir depuis les tribunes!

    La différence entre Yasfaloth et le taureau? Le premier dispose de la capacité à hurler sa souffrance…

  • 17
    Yasfaloth
    25 avril 2014 à 1h15 / Répondre

    @Ronan

    « L’extrème souffrance » de l’animal est une faute grave en tauromachie, en général le toréador qui l’inflige quitte l’arène sous les huées et les jets de coussins.

    Il a était dit que le taureau ne souffrait pas beaucoup plus qu’un boxeur qui prend une raclée, l’adrénaline du combat jouant le rôle d’anesthésique. Sauf peut être, bien sûr lors de l’estocade finale qui ne dure (normalement) qu’une fraction de seconde.

    Je pense sincèrement qu’une bête destinée à la boucherie industrielle emmagasine une dose de souffrance et de stress infiniment supérieure à celle d’un taureau de combat. Qui lui au moins, psychologiquement, à la sensation de « se défendre », pense jusqu’au bout s’il est brave qu’il va détruire cette chose à deux pattes qui le provoque (et parfois y arrive) et n’est pas entouré au moment ultimes de râles d’agonisants.

    Je ne suis pas végétarien, mais je limite au minimum ma consommation de viande. Et j’évite, comme je l’ai déjà écrit, les arènes, même la sangria du bar :=) !

    Cordialement

    • 22
      GONZALEZ ROSY
      2 mars 2020 à 20h55 / Répondre

      Dans votre discours sur la sinistre espagnolade massacreuse de bovins il n’existe pas une once d’humanité sur la mort par épuisement des Animaux.
      Permettez moi de relever deux des clichés qui parcourent votre texte : « taureau de combat » ? qui a décidé de cela ? – l’estocade finale ? vous n’avez donc jamais vu les coups de poignard infligés aux Animaux pour les achever, après la soi disant estocade ?
      Cadeau : cette affligeante idée que certains animaux n’existeraient plus s’ils n’étaient pas exploités donc ne serviraient à rien – Et nous que faisons nous durant 8 / 9 décennies sinon déployer toutes nos énergies pour détruire la planète…

  • 16
    Ronan
    24 avril 2014 à 19h23 / Répondre

    Commentaire consternant de N° 15 qui ne semble pas faire la différence entre sacrifier un animal sans souffrance pour s’en nourrir et assouvir la passion barbare, sadique, sanguinaire d’une horde livrant un animal à la plus extrême souffrance pour l’assouvissement d’instincts primaires.

    Si la méthode symbolique conduit à une pensée aussi courte et à des arguments aussi biaisés, il y a du mouron à se faire dans les loges !:=))

    • 21
      GONZALEZ ROSY
      2 mars 2020 à 20h44 / Répondre

      Merci RONAN pour écrire avec tant d’intelligence et compassion envers la seule, la vraie victime innocente de cette sinistre farce qu’est la corrida : ce BEL ANIMAL qu’est l’ HERBIVORE.

  • 15
    RFABIL
    24 avril 2014 à 17h14 / Répondre

    Que les végétaliens lèvent le doigt. Ils ont toute mon admiration. Les autres rdv au bar des arènes.

  • 14
    Yasfaloth
    24 avril 2014 à 16h09 / Répondre

    Bonjour

    Certains des commentaires ci dessus sont symptomatiques du degré de capacité d’abstraction et de tolérance de certains maçons… c’est atterrant, si on est en maçonnerie pour avoir, après, dans la vie profane (donc ici) le même type de discours émotionnel et sans nuance qu’un post ado au café du coin, où en est l’intérêt, où est la manifestation initiatique ?

    Je suis globalement d’accord avec Sperigny et Tao, sauf que s’il fallait voter, je m’abstiendrais.

    Je ne me sens pas capable de juger de la passion de pas mal d’aficionados que j’ai connu, et je trouve d’une tartufferie extrême cette défense passionnée de quelques animaux, qui n’existeraient pas si la corrida n’existait pas, et qui jusqu’à leur combat final ont connu un confort d’existence sans commune mesure avec les centaines de millions d’animaux, voire les milliards si on inclus les volailles et les poissons, qui sont élevés et sacrifiés tous les ans industriellement et dans des conditions abominables.

    Ceci dit, même si j’ai eu la chance d’être initié et d’avoir vécu des moments vraiment inoubliables aux arènes de Bayonne. Je me refuse depuis longtemps de financer ce qui est quand même pour la plupart des gens un « spectacle », donc des morts inutiles, et je n’y emmènerais certainement pas ma fille…

    Cordialement

  • 13
    Chaboud
    24 avril 2014 à 14h42 / Répondre

    J’avoue, quand on parle de corrida, je vois rouge. Cette nuit, je dors sur mes deux oreilles (merci à Francis Cabrel et aussi à Jacques Brel et Jean Ferrat).

  • 12
    fluo
    24 avril 2014 à 7h55 / Répondre

    On m’a emmené voir une corrida quand j’étais gamin, j’ai trouvé le spectacle d’une extrême violence : violence dans l’arène bien entendu, mais également dans les gradins, entre aficionados qui discutaient d’obscurs points de détails.
    Et d’un point de vue personnel, je ne vois aucun rapport entre le rituel maçonnique et le rituel tauromachique, la journaliste est visiblement fan de corridas, et s’intéresse à la Franc-Maçonnerie, aucun intérêt dans le rapprochement entre les deux…

  • 11
    Tao
    23 avril 2014 à 21h39 / Répondre

    Si un référendum était mis en place, je voterai sans hésiter une seule seconde pour l’interdiction de la tauromachie qui reste, malgré tout ce que peuvent dire ses défenseurs, une tuerie mise en spectacle dans lequel on fait souffrir un animal pour son seul bon plaisir. Pas sûr que la corrida grandisse l’Homme…

    Cependant, la réalité est complexe et pas aussi binaire que voudraient nous le faire croire certains commentaires manichéens ci-dessus. La corrida possède, qu’on le veuille ou non, l’un des derniers rituels complexes et à forte portée symbolique de notre société contemporaine. La mort du taureau n’est évidemment pas symbolique. Tout ce qui précède et suit, l’est.

    Donc évidemment pour l’interdiction de la corrida, avec le petit pincement au cœur d’avoir, par conviction, à détruire un rituel riche et fortement symbolique. Mais l’amélioration de l’humanité doit aussi, parfois, passer par là. Détruire quelque chose de beau pour détruire quelque chose de bien plus vil.

    Spirite,

  • 10
    chris41
    23 avril 2014 à 20h29 / Répondre

    c’est étonnant qu’un sujet comme celui-ci puisse déchainer de telles réactions ! n’ayant pas encore lu l’article je ne me prononcerait pas dessus. Par contre, posons-nous la question « pourquoi ces réactions si passionnées? ».
    Le fondement de notre démarche repose sur un rituel, alors pourquoi s’offenser/ s’épanouïr dès qu’un autre mouvement contient un rituel?
    les religions ont leur rituel, et vous savez quoi, même les clubs sportifs ont les leurs? alors, on fait une planche dessus et on s’offusque? ou alors, on approfondi notre réflexion et , sans excuser ni porter jugement, on essai de comprendre le sujet?

    quelles réactions auriez-vous si ce sujet été traité dans votre loge?

    J’ai dit

  • 9
    Jack in the Box
    23 avril 2014 à 19h55 / Répondre

    Quel lien ?
    L’amour vache (;0))

  • 8
    SPerigny
    23 avril 2014 à 19h08 / Répondre

    (soupir)
    @Ronan
    Si des maçons se mettaient à faire des sacrifices humains, ils n’en demeureraient pas moins des maçons, n’est-ce pas? Et ce, malgré leurs gestes absolument pas maçonniques? Anders Behring Breivik était maçon…

    Ce n’est pas parce que des similitudes peuvent exister entre les façons de faire de la tauromachie et celles de la FMie que tous les francs-maçons appuient la tauromachie! Franchement, c’est quoi ces sophismes sous-tendus?

    Cette façon de se positionner « pas absolument contre tout ce qui a rapport à la tauromachie = pour le massacre d’animaux pour le bonheur de décervelés sanguinaires » a des relents nauséabonds de George Bush fils qui rangeait le monde entier en deux camps, après le 11 septembre: « Si vous ne voulez pas être avec nous, vous êtes contre nous et avec les terroristes. » Quand l’Irak a été envahi, en 2003, la France n’a pas suivi… Donc la France était avec les terroristes? Quelle idiotie.

    La disparition des nuances nuit au débat, en ne laissant que les extrêmes. Je ne suis pas français mais j’imagine que s’il ne restait que le parti communiste et le Front National, cela répondrait à votre besoin de vision dichotomique noir/blanc ou bleu/rouge?

    Pour retourner au point Godwin, on peut dire que la seconde guerre mondiale a eu comme conséquence positive de relancer l’économie mondiale. Est-ce que cela occulte l’horreur de la deuxième guerre mondiale? Non.

    Je mets ici fin à mes commentaires sur ce sujet car je crois avoir suffisamment illustré mes propos.

  • 7
    Ronan
    23 avril 2014 à 18h28 / Répondre

    Refuser de faire souffrir inutilement un être vivant relèverait donc de « l’idée préconçue » ? Eh bien… je sens que je vais conserver mes idées préconçues!

  • 6
    lex.lb
    23 avril 2014 à 16h52 / Répondre

    La mort et la souffrance du taureau n’ont rien de symbolique malheureusement. La tauromachie reste un acte barbare et sadique d’un autre age, c’est complètement opposé à la FM. On a juste remplacé les chrétiens par des taureaux pour contourner la morale.

    Par ailleurs, 1 point de Godwin gagné par Chaboud.

  • 5
    Ronan
    23 avril 2014 à 16h09 / Répondre

    J’ai écris ceci ailleurs. Je partage le dégoût et la colère de Jacques et de Miles…

    La peinture à l’huile aussi présente des similitudes! Cette activité abjecte consistant à faire souffrir abominablement un animal pour satisfaire les pulsions les plus basses d’une bande de salopards décérébrés n’a pas, je l’espère, grand chose à voir avec le fait de se réunir volontairement avec d’autres personnes, que l’on considère comme des frères et des sœurs d’une « famille choisie », pour réfléchir en commun et pratiquer « la douce amitié » initiée au XVIIIe siècle.

  • 4
    SPerigny
    23 avril 2014 à 16h01 / Répondre

    À la lecture de l’article, j’ai appris beaucoup sur la tauromachie et, bien que je sois très critique de la tauromachie, j’ai accueilli ces informations pour me permettre de continuer mes réflexions.

    @Chaboud

    Avant de vomir sur le texte, est-ce que vous vous êtes donné la peine d’aller lire l’article et, surtout, de le comprendre?

    L’ouverture d’esprit ne consiste pas à accepter tout ce avec quoi on peut être d’accord, mais plutôt à recevoir, comprendre et ensuite produire une pensée critique articulée.

    @Miles wes
    L’un des objectifs du silence de l’apprenti n’est-il pas la domination de nos passions et de nos idées préconçues, issues de notre état brut, primaire, animal?

  • 3
    Miles wes
    23 avril 2014 à 13h22 / Répondre

    Pour moi la maçonnerie représente la construction de l’être, pas la tuerie, ni la domination d’un être ou d’une idée …

  • 2
    Chaboud
    23 avril 2014 à 9h47 / Répondre

    L’idée que l’on puisse comparer la tauromachie à la maçonnerie me donne envie de vomir.
    Tout est dans tout et réciproquement : le nazisme avait des rituels, une symbolique, une transmission… J’ai récemment lu dans « Le monde des religions’ une lecture de Tintin par des catholiques qui voyait l’oeuvre d’Hergé comme un catéchisme. D’autres, un peu naïfs y ont vu une oeuvre maçonniques, d’autres……

  • 1
    Bonnet Sophie
    23 avril 2014 à 9h26 / Répondre

    Une soeur de ma loge nous a fait une planche extraordinaire, en démontrant les convergences entre la tauromachie, et la Franc-maçonnerie.
    Surprenante, la comparaison entre les rituels.
    Une découverte, pour moi !

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