modele social francais 220518

Quel devenir pour le modèle social français ?

Publié par Géplu

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mercredi 16 mai 2018
  • 2
    lazare-lag
    16 mai 2018 à 21h02 / Répondre

    Ce commentaire de Nostalgie 89 (et avec un tel pseudo au moins c’est clair dès le début!) appelle de ma part quelques réflexions:
    1/ Cela donne l’impression, à lire ceci, qu’il n’y a de salut que dans le sillage républicain des origines, celui de 1789,
    2/ Que, selon ce commentaire, ce qui justifie l’Europe, au moins dans ses principes fondateurs de 1957 (pour le dater du Traité de Rome) ne serait que billevesée de circonstance, pacotille historique, incident regrettable de parcours,
    3/ Que notre République n’a que faire de ce voisinage européen, et qu’elle ne devrait chercher à se sauver de cette « dégradation » (sic), de ces « abandons » (re-sic), ou autre « subterfuge » (re-re-sic) que par recours peut-être par une sorte de repliement sur soi? Ne tenant pas compte de nos voisins? Dans un entre-soi franco-français étriqué, frileux, hostile au dialogue et à l’échange avec nos partenaires européens? En scandant à une défense de nos frontières, comme un certain Maginot, à qui cela a si bien réussi?
    Pour ma part, je crois utile malgré tout de rappeler::
    1/ Que la France n’a pas connu de guerre ni de présence militaire ennemie sur son sol depuis 1945.
    2/ Que cela ne fait « que » depuis 73 ans, excusez du peu,
    3/ Que ces 73 ans de paix sur notre sol métropolitain ne représentent « que » la période de paix la plus longue, la plus durable, la plus sereine que la France ait connue dans toute son Histoire.
    J’insiste: dans toute son Histoire.
    4/ Et qu’il en est ainsi de la plupart de nos voisins européens,
    5/ Et que tout ceci est en grande partie le fruit de l’Europe voulue par les démocrates issus des pays meurtris par une guerre qui nous a tous mis à genoux.
    Alors oui, cette Europe actuelle a plus d’un défaut, et mérite plus d’une critique, mais elle n’est pas à négliger, loin de là.
    On voit bien d’ailleurs qu’avec leur brexit, les anglais commencent à s’en mordre les doigts.
    C’est bien joli de jouer au souverainiste de bistrot, au patriote de boulodrome, mais ce n’est pas sur un zinc que nous nous sauverons.
    Car, c’est dans une solidarité européenne, parce que nous sommes tous européens, que nous serons plus forts, surtout en cette mondialisation galopante.
    D’ailleurs, ne nous leurrons pas, Les Etats-Unis (celle de Trump ou d’un autre) comme la Russie (celle de Poutine ou celle de Poutine), se régalent de nos déchirements et de nos renoncements de gagne-petit prônés par certains.
    De mon point de vue, mais on peut ne pas le partager, cette critique systématique de tout ce qui est européen est une attitude d’enfant gâté, de petit bourgeois qui veut s’encanailler dans le non systématique.
    Et qui ne fait pas honneur aux pères fondateurs de l’Europe qui savaient ce que c’était de courir derrière une paix durable.
    Nous nous la connaissons, depuis 73 ans je le redis, et ne m’en lasse pas, mais nous faisons les délicats par rapport à ça, le fruit n’en est pas apprécié, ou on le trouve trop pourri, trop mur, ou trop vert.
    Si le but du jeu est de perdre toute cette richesse, pour ensuite regretter de l’avoir perdu, ne comptez pas sur moi pour suivre ce mouvement défaitiste, quand il n’est pas nihiliste.
    Eh tiens, Nostalgie 89, tu me donnes une idée, je vais changer mon pseudo, je vais adopter: « Nostalgie 1957 »!!!!
    (Cela dit, qu’on me comprenne bien, défendre l’Europe, ce n’est pas non plus renoncer à l’héritage de 1789, ni à celui de 1848, ni à celui de nos Républiques successives (IIIème, puis IVème, et Vème fière république de bientôt 60 automnes – eh oui, comme elle date d’un certain 4 octobre, je ne peux dire 60 printemps…).
    Voilà, c’est tout. Mais c’est du fond du coeur..

    • 3
      Bandit
      17 mai 2018 à 2h22 / Répondre

      C’est ce que j’appelle de la propagande.

    • 4
      Yasfaloth
      17 mai 2018 à 9h21 / Répondre

      Voilà un texte auquel j’adhère totalement, l’Europe est notre seule chance de conserver notre identité et notre modèle de société. Ce n’est pas une « petite » France de 67 millions d’habitants retranchée derrière une ligne Maginot idéologique, et dans le déficit chronique, qui pourrait faire face seule au mondialisme et aux géants qui sont devenus, de fait, nos voisins, car le monde n’est plus constitué que de voisinages…

  • 1
    Nostalgie 89
    16 mai 2018 à 15h31 / Répondre

    C est trop tard : le « modele » français a subi de nombreuses coupes et la feuille de route imposée pour ces abandons se déroule sans heurts.
    C était avant de « faire l europe » qu’ il fallait imposer que ce qui nous paraissait essentiel perdure.
    Poser la question à ce stade actuel de dégradation donne bonne conscience à ceux qui se disent éclairés et qui laissent faire en ronronnant depuis le début du processus .
    Quels fondements de notre République vont subir le même sort au nom de la conformité européenne ou de je sais que subterfuge destiné à laminer les acquis sociétaux déclinés des Droits de l Homme de 1789?

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