Que mange-t-on dans une Loge maçonnique ?

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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mardi 28 octobre 2008
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  • 4
    Amos Stilsen
    29 octobre 2008 à 10h34 / Répondre

    Extrait du « Le Comte de Saint-Germain – Entre mythe et réalité « 
    /Roland A.E.Collignon/Edit. Maç.
    […]
    L’Europe en constante mutation voyait donc croître le nombre des loges. Le Grand Orient en comptait une cinquantaine à Paris. Tandis que la Grande Loge était déchirée, les loges parisiennes se signalaient surtout par le libertinage et le ridicule. Tous ces scandales autour des tenues, les secrets violés, les interventions de la police, discréditaient fortement l’Ordre. Un nettoyage s’imposait.
    Le malaise empira lorsque les Anglais apprirent cette déchéance. Les Français perdirent leur honneur pour avoir terni leur réputation. Désormais, les Anglais ne les considéraient plus comme des gens sérieux et ce malentendu allait s’éterniser surtout que rien ne devait entacher la réputation et la renommée des hauts dignitaires et seigneurs de l’époque impliqués non seulement dans des affaires d’Etat mais aussi de moeurs.
    La loge des Neuf Sœurs, issue du salon de Mme Helvétius, n’était cependant pas concernée par cette décrépitude.
    Le baron d’Holbach, venu à la maçonnerie et à la Rose-croix sur le tard, espionnait la France au profit des princes allemands et fréquentait assidûment le salon de Mme Helvétius qui rassemblait l’élite artistique et intellectuelle. Son témoignage nous permettra d’aborder aussi le milieu littéraire car le livre représentait un outil culturel très important. Il favorisait les discussions et les confrontations dans des milieux privilégiés telles que salons, clubs, loges maçonniques, gazettes – qui proliféraient – sans oublier la correspondance. Les salons, qui étaient les ancêtres des cafés philosophiques d’aujourd’hui, se transformaient même en loges maçonniques. Ils réunissaient l’élite des arts, des lettres et de la Franc-Maçonnerie chez une femme distinguée, souvent belle et très cultivée, intelligente et spirituelle. Ces échanges enrichissaient la culture, influençaient la politique et servaient parfois de tremplins pour l’accession à un siège d’académicien. Madame Helvétius reçut ce gotha de la libre-pensée jusqu’à l’âge de 80 ans. L’apparente simplicité des réceptions rivalisait avec la richesse des tables. Les salonnières exhibaient de véritables œuvres d’art en porcelaine où scintillaient à la lueur des bougies l’or et l’argent. Les convives se partageaient les mets les plus fins, les plus rares, comme le café, vin de Tokai, de Schiraz, du Cap et d’Amérique, glaces, liqueurs de Russie, pommes de terre, caviars, viandes, poissons, crustacés, volailles, fruits d’importation, sans oublier les macaronis, le parmesan, les jambons au poivre de Xérica…Potages, hors d’œuvres, entrées, pâtisseries et entremets défilaient sur les tables… […]

  • 3
    Liberty
    29 octobre 2008 à 0h52 / Répondre

    Fox7ans..tu es pardonné, car bien que travaillant ALGDGADU, je ne me sens absolument pas concerné par hiérarchie de l’ Eglise apostolique et romaine, ni par le autres du même tonneau..d’ailleurs…!

  • 2
    jb.bienvenue
    29 octobre 2008 à 0h47 / Répondre

    fox a écrit :
    « que mange t-on ? : « mais du curé très cher » »

    Ah bon ? Moi qui croyais que c’étaient des petits enfants …
    « Ils mangent tout vivants,
    Dans des banquets funèbres
    De beaux petits enfants « 
    C’est quand même moins coriace …

    (voir
    http://chansmac.ifrance.com/docs/cavernes.html )

    Et si vous voulez une idée d’un menu au XIXe, voyez aussi
    http://chansmac.ifrance.com/docs/anvers.html

    Marcel De Schampeleire avait écrit une intéressante « Histoire de 250 Ans de Banquets Maçonniques en Belgique », mais cet ouvrage est malheureusement devenu introuvable….

  • 1
    Fox7ans
    28 octobre 2008 à 22h07 / Répondre

    Réponse facile et très « GO » dans l’esprit, que mange t-on ? : « mais du curé très cher ». Cependant, dans ce cas, on dit plutôt « bouffer ».

    Que les FF qui travaillent ALGDGADLU veuillent bien me pardonner cette petite galéjade.

    Fox

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