Quand une maire et Soeur embarrasse son Obédience

Publié par Jiri Pragman

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mercredi 10 octobre 2012
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  • 36
    luciole
    18 octobre 2012 à 11h16 / Répondre

    Ce qui est sympa c’est que vous (nous) puissiez vous entretenir sans animosité.C’est justement cette cohabitation/discussion qui,pour moi,fait la richesse et le plaisir de la Franc-Maçonnerie.Peu importe qui pourrait avoir raison,là n’est pas l’essentiel.Toujours pour moi,ces visions de la FM doivent
    continuer à coexister de façon à couvrir un plus large terrain qu’une seule « chapelle » (j’ai mis des guillemets).Merci à vous et à bientôt.
    Cordialement

  • 35
    Yasfaloth
    16 octobre 2012 à 15h39 / Répondre

    Bon…

    … de la maçonnerie comme sport de combat…

    (je n’aimerai vraiment pas partager tes tenues « rugueuses »… mais chacun son style)

    Supposons, je dis bien supposons que les évocations déistes des constitutions, de Ramsay, etc… aient été des façons de cacher l’athéisme profond des frères concernés…

    Quelle preuve tangible en as tu au delà de l’affirmation gratuite et commode ?

    Et quid de tous ceux qui ont suivi, notamment au temps des concordats, quand les risques étaient devenus nuls, ou à la fin du XIXéme, à un moment paroxistique où il était à la limite plus dangereux dans les milieux « modernistes » de se déclarer croyant en une transcendance que athées ?

    Cordialement

  • 34
    Flupke
    16 octobre 2012 à 14h59 / Répondre

    Les intellectuels du 18ème qui voulaient continuer à vivre sans trop de persécutions brouillaient les pistes, ce qui n’est pas un signe de couardise mais d’intelligence.
    Il est probable que les maçons faisaient de même vis à vis de leurs environnements et du curé de la paroisse secondé à l’époque par une cohorte de vicaires (chacun sa rue).
    A cette aune Voltaire serait un couard lui qui utilisait toutes les sortes de stratagèmes jusqu’à affirmer qu’il n’était pas l’auteur de certains textes !
    Quelques decennies avant Spinoza faisait de même avec les calvinistes.
    Bon pouce
    à +

  • 33
    Yasfaloth
    16 octobre 2012 à 13h36 / Répondre

    Je reprends la plume, juste pour préciser quand même (car je pressens le pire) que ce n’est certes pas le fait de se dire « athée » et « matérialiste » qui constitue à mon sens « l’infirmité » dont je parles, non, c’est cette forme d’intolérance radicale et souvent condescendante que vous manifestez vis à vis de ceux qui ne s’en réclament pas.

    Par exemple celle qui te fait ranger d’office tous les maçons des siècles passés dans les rangs de couards qui ont maquillé leur discours pour éviter le bûcher… pour moi ce genre de discours est à la limite de l’anti-maçonnisme, je ne l’avais d’ailleurs jamais entendu… mais il faut un début à tout !

    Cordialement

  • 32
    Flupke
    16 octobre 2012 à 12h07 / Répondre

    Contrairement à ce tu penses je n’ai pas d’opinion arrêtée dans la mesure où nous discutons de croyances.
    Personne n’a jamais rencontré le GADLU ni le Principe, seul le « P » lui donne de la grandeur.
    Par contre je rencontre des francs-maçons qui se réfère à une tradition créée par nos ancêtres pour dfaire face à la nécessité de vivre sans être persécuté par la police.
    Je ne savais pas que les persécutions religieuses et leurs conséquences aller être sinon niées du moins affablies pour les besoins d’un argumentaire dogmatique..
    Merci pour ce frottement rugueux qui ne me fera pas fuir, qui me plait, étant sado-masochiste !
    Au fait l’infirme est peut celui qui s’appuie sur la béquille gadlu, qui sait, pas moi, mais la question est posée.

  • 31
    Yasfaloth
    16 octobre 2012 à 11h53 / Répondre

    @Flupke

    J’ai pas mal fréquenté tu sais… et je continue… et j’espère sincèrement que tous les maçons de ta loge aient mon assiduité.

    C’est amusant de mettre le terme « fuir » devant mon départ du Godf… pour moi, tu vois, devant quitter ma loge pour des raisons d’éloignement géographique, je me suis retrouvé devant cette « rupture de contrat » unilatérale et majeure qu’a constitué la mixité.

    J’ai plutôt tendance à penser que c’est le GODF (enfin sa gouvernance) qui a décidé de radicaliser l’obédience, la mixité n’étant qu’une manifestation parmi d’autre de cette radicalisation « sociétale »… et mettre par là même, les frères ayant le même genre de sensibilité que la mienne, devant un ultimatum : « soumets toi ou démets toi ! »…

    Mais on en a déjà suffisamment parlé…

    Ensuite, et seulement ensuite, je me suis rendu compte que « ailleurs » je pouvais enfin me remettre en mouvement, et en revenir à ce que j’étais venu chercher en maçonnerie. Cela m’est personnel, et même si Narcisse y mets peut être son nez, pour l’instant, j’y retrouve un élan que j’étais en train de perdre

    Ton explication concernant le Gadlu, vaut ce qu’elle vaut, (pour moi, honnêtement : quasiment rien), elle ressemble tellement au discours dogmatique et figé des « libres penseurs » que j’ai pu fréquenter, pour lesquels tout ce qui ressemble de près ou de loin à une « religiosité » honnie est à proscrire des loges que je ne peux m’empêcher de sourire.

    Au fond de moi, j’ai toujours assimilé cela à une forme (plus ou moins grave) d’infirmité intellectuelle… comme c’est probablement exactement ce que tu penses de gens comme moi, il y a un moment où il faut accepter que les positions soient irréconciliables…

    Et donc, c’est bien que plusieurs courants existent, chacun correspondant à son genre « d’infirmité ». On verra bien où se situera la pérennité…

    Cordialement.

  • 30
    Flupke
    16 octobre 2012 à 6h13 / Répondre

    à Yasfaloth
    Qq mises au point pèle-mèle

    Si je joue le jeu de l’éléphant dans la porcelaine des « spiritualistes » amateurs de « transcendance » c’est parce que depuis 1/2 siècle que je navigue dans la sphère maçonnique et que j’ai bien entendu tissé de fortes amitiés avec des frères dont la loge participe à d’autres obédiences et surtout de la GLNF, la plupart sont athées mais servent comme je le faisais quand j’étais enfant de coeur la messe au GADLU.
    Pour beaucoup de francs-maçons le rituel est un psychodrame qui sert à établir puis à lever une clôture entre le en-dehors et le en-dedans 2 fois par mois. Moment de retour/renvoi sur soi par le frottement avec le dire de l’autre, plus le frottement est rugueux plus tu progresses, la FM n’est pas une clinique de post-cure où les autres seraient des infirmiers dorlottant des pensionnaires.
    Si je t’ai bien compris tu as fuit le GODF parce que le dire de certains étaient trop rugueux et dérangeait tes arrangements personnels, pour moi c’est une fuite évitant d’être confronté à l’autre qui n’est jamais qu’un miroir permettant de voir autre chose que notre Narcisse.
    Le doute doit permettre de tout remettre en question y compris le GADLU. Nos ancêtres ne pouvaient pas le faire à visage découvert car les sociétés anciennes réprimaient pénalement de telles remises en cause ….. Le 18ème est le siècle des Lumières mais est aussi le siècle de la barbarie il suffit d’évoquer le chevalier de la Barre et la traite négrière. Le GADLU pour beaucoup de nos ancêtres permettaient de jouer au chat et à la souris avec les argousins et les censures religieuses catholique ou en Ecosse celle de la « Kirk » calviniste (simples exemples trop oubliés …).
    On ne passe pas 14 ans au GODF, on passe 14 ans (si on est assidu !?) dans une loge faisant partie du GODF et de temps à autre on fréquente d’autres loges du GODF et/ou faisant partie d’une autre obédience, ce qui très souhaitable.
    Certains des maîtres d’hier seraient surpris de nous voir manipuler en 2012 en France ce concept « GADLU » alors qu’il n’y a plus de danger … mortel à ne pas s’y réfèrer !

  • 29
    Tao
    15 octobre 2012 à 22h22 / Répondre

    @ Yasfaloth (suite d’un dialogue) :

    Je ne refuse pas qu’on puisse revendiquer une transcendance. Seulement moi je n’y crois pas. Ou alors tout est une question de définition, mais aucune rencontrée jusqu’à aujourd’hui n’a emporté ma conviction. Cependant, le fait que je ne crois pas qu’il faille chercher la vérité dans cette direction ne m’empêche pas de mal considérer mes Frères qui croient que c’est le chemin qui y mène. Pour la simple raison que la vérité, on n’est pas près de l’atteindre et surtout, qu’on ne sait pas quels sont les chemins qui y mènent. Et encore, peut-être y mènent-ils tous, qui sait… ? En tout cas, il n’y en a pas d’unique ! Aussi, pour moi, tous les chemins de tolérance sont bons à tenter. Avec transcendance… ou sans ! Or les citations que je faisais de tes interventions laissent entendre que la transcendance est cet unique chemin. Au point que les maçons athées et matérialistes sont invités à aller faire autre chose ailleurs (sur du gazon).

    Mon « Tristesse… » n’était nullement condescendant. Il était sincère. Le jeune maçon que je suis trouve triste d’entendre ce genre de vérité assénée. Une fois en salle humide, un vieux Frère m’a dit : « Ah nan, tu CROIS que tu es athée ! » Rien n’est plus insupportable…

    Bref, je ne clame que le droit à vivre son chemin en respectant tous les autres. Transcendant ou pas.

    Amitiés,

  • 28
    Yasfaloth
    15 octobre 2012 à 21h55 / Répondre

    @Flupke

    Beau renversement du jeu Flupke !

    Mais… relis mon post 22… ce n’est pas moi qui ai suggéré qu’on pourrait trouver une forme athée de transcendance dans la recherche scientifique ?

    « Le doute n’est-ce pas cela être fm »

    Non… certes le doute est un des compagnon du chercheur, avec par exemple la curiosité et l’enthousiasme, mais un chercheur qui ne trouverais jamais rien peut il mériter ce nom ?

    Le doute permet de voir la marche, mais ce n’est pas lui qui va nous la faire monter !

    Certes, concernant la transcendance (qui n’est sûrement pas un concept « fourre-tout », belle tentative de minorer le débat en affaiblissant le mot), on rentre dans le domaine de la subjectivité (quoi-que ?), mais comme la démarche maçonnique est essentiellement personnelle cela n’a de sens que pour celui qui la chemine, sur son strict plan individuel !

    Ce que je pense, et en cela je partage l’opinion de Neptune, c’est pour que la méthode maçonnique, puisse effectuer son œuvre sur l’individu, comme dans beaucoup d’autre initiations de type spirituelles, (merci d’éviter la digression : « peut il y avoir une spiritualité sans transcendance »), il est souhaitable qu’à un moment donné de sa déconstruction – reconstruction, l’initié puisse trouver un point d’ancrage dans un concept supra-humain.

    Ce n’est pas nous qui l’avons inventé, cela s’inscrit dans l’histoire de la maçonnerie y compris dans une dialectique avec ceux qui réfutent cette thèse !

    Maintenant, j’ai passé 14 ans au GODF et je me souviens encore des bâillements quand nos avions (avec quelques frères sensibilisés à ces question) essayé de plancher sur ces sujets, sans parler des débats, qui se résumait en général à l’intervention véhémente d’un « bouffeur de curés » suivi de l’indignation d’un libéral disant « que nous avions bien le droit de nous exprimer »…

    Inutile de dire que j’ai trouvé une autre ambiance à la GLDF.

    Donc je comprends, je compatis… et j’en resterais là, bonne soirée !

    Cordialement

  • 27
    Flupke
    15 octobre 2012 à 20h37 / Répondre

    Le doute n’est-ce pas cela être fm

    Que met-on dans le mot fourre tout « transcendance » ?

    Le scientifique qui répond à une question en disant que cette réponse va entraîner une autre question peut être considéré que sa recherche exprime une transcendance, une transcendance pragmatique en actes ne se cachant pas derrière des mots (pour ne pas dire du baratin).
    Dire, je crois en un principe suprême, n’est plus du domaine de la recherche mais de l’affirmation d’un dogme.
    Dire j’ai trouvé serait plus maçonniquement méritant que dire je doute je suis en recherche ?
    Le débat sur un tel sujet est loin d’être clos pour ceux qui ne détiennent aucune vérité.

  • 26
    Yasfaloth
    15 octobre 2012 à 16h37 / Répondre

    @Tao

    Tu refuses surtout de considérer un fait historique simple : tout ce qu’on sait de la maçonnerie et de ses origines implique la considération d’un principe transcendantal.

    Après une voie tente (je schématise) de totalement rejeter ce principe en dehors du travail maçonnique, l’autre l’a généralisé en supprimant avec plus ou moins de difficultés l’aspect déiste.

    Peut être aussi que nous ne donnons pas le même sens aux mots : par exemple pour moi le TAO des taoïstes est à la fois transcendance et immanence…

    Et pour en revenir à ton avant dernier post :

    « mais dans un grand élan de tolérance, je vais clamer que je n’ai rien contre ! » … tout en gardant la conviction que seul son propre chemin (non athée et non matérialiste) serait le bon… »

    Tristesse…

    Tu me reproches donc le fait que je pense que, oui, le « bon » chemin en maçonnerie passe par une transcendance ?

    Cette tristesse condescendante, et très cléricale, de ceux qui croient être dans le vrai par rapport aux « âmes égarées », en tout cas, moi, je n’oserai pas me la permettre, et au moins j’essaie d’imprégner à cet égard mes posts de cette tolérance que tu trouves le moyen de railler.

    Cordialement

  • 25
    Tao
    15 octobre 2012 à 14h28 / Répondre

    @ Yasfaloth :

    D’abord je m’excuse d’extrapoler sur ton propos. Cependant, à la lecture de ta réponse, j’ai l’impression que tu confirmes plutôt qu’infirmes l’interprétation que j’en faisais. Mais peut-être ai-je de nouveau mal interprété cette réponse…

    Amitiés,

  • 24
    Yasfaloth
    15 octobre 2012 à 13h34 / Répondre

    « Une belle façon de dire : « Ce que vous faites/pensez est incohérent avec LA tradition (monolithe ? unique ?), mais dans un grand élan de tolérance, je vais clamer que je n’ai rien contre ! » … tout en gardant la conviction que seul son propre chemin (non athée et non matérialiste) serait le bon… »

    Effectivement : tristesse…

    D’abord tu extrapoles à fond sur mon propos… je ne parles à aucun moments de LA tradition, qui est encore autre chose, et dont Guenon lui même disait que la maçonnerie n’avait plus grand chose à voir avec…

    Ensuite, tout ce que je dis, c’est que les bases fondatrices de la maçonnerie : Les constitutions, le discours de Ramsay, etc… font toutes références à une transcendance, principe de nouveau affirmés à la fin du XIXéme siècle lors du convent de Lausanne pour ce qui concerne le REAA.

    Maintenant, qu’un courant « dissident » ait voulut s’en affranchir pour des raisons philosophiques ou idéologiques à partir du milieu du XIX éme pour finir par s’intituler lui même « adogmatique » au début du XXI éme, ne change rien à l’affaire.

    Pour prendre un exemple trivial on peut vouloir jouer au bowling avec un ballon de foot, on arrivera bien à bousculer quelques quilles, et même, exceptionnellement, toutes les quilles, mais une boule de bowling est quand même plus adaptée.

    Et pour ceux qui veulent à tout prix utiliser un ballon de foot, le mieux à faire est quand même peut-être de jouer au foot…

  • 23
    Tao
    15 octobre 2012 à 11h00 / Répondre

    @ Yasfaloth :

    Même remarque qu’à Neptune. Triste de voir ce genre d’affirmation dans la bouche de maçons :

    « l’athéisme et le matérialisme (vrais) mènent le maçon à une impasse initiatique. Ces positions ne sont évidemment pas condamnables en soi, mais ce n’est tout simplement pas la voie montré par la maçonnerie depuis ses origine, qui implique une part de transcendance (pas forcément déiste), ne serait ce que pour arriver à dompter l’Ego, et prendre la mesure de ses actions et de ses propos… »

    Une belle façon de dire : « Ce que vous faites/pensez est incohérent avec LA tradition (monolithe ? unique ?), mais dans un grand élan de tolérance, je vais clamer que je n’ai rien contre ! » … tout en gardant la conviction que seul son propre chemin (non athée et non matérialiste) serait le bon…

    Tristesse…

    Amitiés,

  • 22
    Yasfaloth
    14 octobre 2012 à 19h00 / Répondre

    @Perhouan

    « – c’est quoi une impasse initiatique ? ; »

    Bah, tu te doutes bien qu’en posant une question pareille dans le format « blog » tu n’aurais pas de réponse, surtout qu’il s’agit de se mettre déjà d’accord sur ce qu’est une « l’initiation »

    Pour ma part, le livre de base sur le sujet reste les « aperçus sur l’initiation » de R. Guenon.

    Oui, je sais toujours le « catéchisme » , sauf que ce terme qui, dans ton esprit, doit se vouloir insultant, ou, au mieux, condescendant, ne l’est pas forcément chez moi !

    Faudrait aussi se mettre d’accord sur la signification que l’on donne au mot « transcendance » : si on généralise on peut l’expliciter par « ce qui se situe au delà des limites de l’humain ».

    Tu remarqueras que j’avais accolé l’adjectif « vrai » aux mots athéisme et matérialisme, ce qui veut dire que je peux parfaitement admettre une transcendance athée, par exemple le « destin de l’humanité », ou la science censée expliquer, in fine un univers matériel et supra-humain.

    Comme tu vois les choses ne sont pas aussi tranchées, par contre quand on évoque la Bible, Guenon, ou Ramakishna, là, en général le courant athée matérialiste sort le lance-flamme, sans avoir jamais rien lu, en tant que maçon, de ces livres, évidemment…

    Ce qui bien évidemment peut conduire les « spiritualistes » à des positions elles aussi… tranchées… bref…

  • 21
    perhouan
    14 octobre 2012 à 2h40 / Répondre

    @ Yasfaloth
    toujours les catéchismes =
    – c’est quoi une impasse initiatique ? ;
    défintion ?
    mécanisme et symptomes ?
    diagnostic positif et diagnostic différentiel ?
    score de gravité ?
    complications ?
    Traitements ?
    – c’est quoi la Maçonnerie depuis les origines ? et vraiement une seule voie ? intégrisme ?
    Ego absolvo.

  • 20
    Flupke
    13 octobre 2012 à 11h54 / Répondre

    Les affaires politiques, financières …. de sexe ……….. voire sectaires …………n’ont épargné aucune structure maçonnique dans le passé.
    Il en sera de même dans l’avenir.
    Les anti-maçons en font la promotion pour passer des cas individuels défrayant les chroniques judiciaires à la généralisation à tous les francs-maçons.
    C’est d’ailleurs ce dernier point seulement (en dehors des théories du complot et des rumeurs) la généralisation, qui peut leur être reproché.
    Certaines structures dîtes profanes associent profanes et certains (je dis « certains ») francs-maçons de toutes les obédiences pour mettre en contact des affairistes.
    http://www.lexpress.fr/informations/club-50-la-fraternelle-des-puissants_641101.html
    Sans compter les grands spiritualistes « de papier » et dont la vie privée réelle montre moulte défaillances de la chair .
    La paille et la poutre ………..

    Petit rafraîchissement des mémoires défaillantes concernant ce sujet :
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/du-rififi-chez-les-macons_494691.html?xtmc=Coquard&xtcr=

  • 19
    Yasfaloth
    13 octobre 2012 à 11h19 / Répondre

    Bonjour

    Je suis globalement d’accord avec Neptune : l’athéisme et le matérialisme (vrais) mènent le maçon à une impasse initiatique. Ces positions ne sont évidemment pas condamnables en soi, mais ce n’est tout simplement pas la voie montré par la maçonnerie depuis ses origine, qui implique une part de transcendance (pas forcément déiste), ne serait ce que pour arriver à dompter l’Ego, et prendre la mesure de ses actions et de ses propos (pour en revenir à l’article).

    Je ne vais pas me faire que des amis, mais j’ai souvent constaté que les « vieux » maçons professant ces principes sont plutôt des personnes angoissées, voire torturées par l’idée de la déchéance et de la mort. Ce qui n’est pas pour moi un signe de réussite…

    Maintenant, que ces écrits paraissent hérétiques à certains, je le comprends fort bien, ils sont libre de construire une « maçonnerie » à leur image, et nous sommes libre de ne pas (ou de ne plus) les suivre…

  • 18
    luciole
    13 octobre 2012 à 10h30 / Répondre

    Tu as raison Jiri,je suivais malencontreusement les posts précédents et je me suis égaré…
    Je pense que le problème que les propos de Brigitte Barèges produisent,
    s’ils sont de l’unique ressort de la Glff ,ramènent aussi à l’intrusion plus ou moins forte du politique dans le monde maçonnique,ce que je déplore.
    Amicalement.

  • 17
    perhouan
    13 octobre 2012 à 4h01 / Répondre

    Il ne nous est possible de ne connaitre que la puissance de la plasticité de la Matière pour produire de l’Esprit;
    et je trouve que les divers « romantismes  » maçonniques ne sont techniquement que des parcours d’illusion initiatique, dont font partie les croyances en tant que postures qu’elles soient a priori spiritualistes ou anti spirutualistes …; SI le fruit à cueillir est la sortie des illusions et ce doit être un sacré boulot de métallurgie d’avoir à traiter du – « je persiste à affirmer que le chemin initiatique est une réalisation spirituelle, laquelle n’est pas possible sans l’intégration d’un principe « supra humain » De Platon à Guénon en passant par Schuon, ou Ramakrishna pour l’orient ou quelque autre métaphysicien, l’athéisme et le matérialisme ne peuvent servir de base à une quelconque initiation » …. gravissime comme catéchisme !

  • 16
    Jiri Pragman
    13 octobre 2012 à 2h52 / Répondre

    L’article concerne un membre de la GLFF. Je ne vois pas pourquoi il faut de nouveau et de manière obsessionnelle tout ramener au seul GODF.

  • 15
    luciole
    13 octobre 2012 à 0h26 / Répondre

    Bonsoir à tous
    Bien sur qu’il ne faut pas » attaquer » le GO,ne serait-ce que parce que ce n’est pas une organisation monolithique et que beaucoup de loges ou de frères ne partagent pas toutes les mêmes orientations politiques.
    Ceci posé,il ne faut pas non plus occulter que le fait de mettre ( de voter)
    des dirigeants ,très connus pour leurs positions politiques et leur volonté de
    les faire appliquer dans l’Obédience, n’est pas innocent.
    Ce sont les votes de leurs députés qui ont coulé,in fine,la Glnf,et les problèmes du GO sont aussi des conséquence des votes de ses députés.
    C’est un peu facile de toujours mettre sur le dos d’une dizaine ce qui est la responsabilité de tous!

  • 14
    Tea
    12 octobre 2012 à 17h44 / Répondre

    La haine et le rejet ne sont pas la voie de l’initié.
    (…)

  • 13
    Flupke
    12 octobre 2012 à 16h03 / Répondre

    Neptune ton point de vue est tout à fait respectable mais il a une faille, c’est une insuffisance de précisions concernant les épithètes « athéisme » et « matérialiste ».
    Peut-on définir des êtres humains par des concepts aussi flous, sauf dans un but agressif ?
    Les religions du livre ont eu et ont toujours tendance à qualifier d’athées ceux qui mettent en doute leurs écritures. (mécréants qu’elles disent).
    Un être humain est toujours par quelques aspects de sa personnalité « matérialiste ». Guénon,il me semble, sauf erreur, devenu musulman et veuf, s’est remarié sur le tard avec une fille de son « gourou », l’attirance pour la jeunesse est on ne peut plus matérialiste.
    Il me semble que plancher, dans son cabinet de réflexion perso, sur l’adage « qui veut faire l’ange fait la bête » est périodiquement utile.

  • 12
    Tao
    12 octobre 2012 à 15h45 / Répondre

    @ Neptune : Triste de voir un maçon écrire ce que tu écris…

    « Je persiste à affirmer que le chemin initiatique est une réalisation spirituelle, laquelle n’est pas possible sans l’intégration d’un principe « supra humain » De Platon à Guénon en passant par Schuon, ou Ramakrishna pour l’orient ou quelque autre métaphysicien, l’athéisme et le matérialisme ne peuvent servir de base à une quelconque initiation. »

    Je peux tout à fait envisager que le chemin initiatique soit déiste / théiste / idéaliste (au sens philosophique), mais de là à « persiste[r] à affirmer »… Je trouve ça triste… Parce que je m’égosille à crier sur les toits qu’il est tout à fait possible de revendiquer une spiritualité athée et matérialiste (http://www.demidiaminuit.net/2012/09/04/la-spiritualite-un-travail-propose-par-tao/) !

    De plus, je soulignerai le sophisme qui voudrait que la citation d’une liste d’auteurs idéalistes vienne prouver la validité d’un avis subjectif que l’on présenterait comme un raisonnement. Je pourrais tout aussi bien donner une liste d’auteurs matérialistes, de l’Antiquité au XXe siècle, pour expliquer le contraire… Mais ça n’aurait pas pour autant valeur de preuve…

    Amitités,

  • 11
    neptune
    12 octobre 2012 à 13h29 / Répondre

    je dois ici m’excuser. Je me suis sans doute mal exprimé car à aucun moment je n’ai entendu critiquer les loges ou les membres du GO. C’est bien l’obédience, en tant qu’institution, qui me parait troublante. L’un des frères de la loge à laquelle j’appartiens a récemment longuement discuté avec un frère du GO, lequel travaillait au nom du Grand Architecte, avec le VSL etc. Ce que je ne comprend et ne cautionne pas, c’est les prises de positions permanentes relativement à l’euthanasie, au mariage gay, avortement, laïcité etc.
    Je persiste à affirmer que le chemin initiatique est une réalisation spirituelle, laquelle n’est pas possible sans l’intégration d’un principe « supra humain » De Platon à Guénon en passant par Schuon, ou Ramakrishna pour l’orient ou quelque autre métaphysicien, l’athéisme et le matérialisme ne peuvent servir de base à une quelconque initiation. L’obsession pour le sociétal et le politique, comme c’est le cas pour cette soeur victime semble t il de l’endoctrinement de certains,ne peut que conduire à des aberrations. Je suis tout disposé à croire qu’aucune obédience ne « roule » pour un camp politique ou une idéologique quelconque. C’est à elles de le démontrer en cessant de s’immiscer dans la sphère politique et d’exiger de leurs membres l’acceptation de doctrines entièrement politiques, que l’on essaie maladroitement de considérer comme « philosophiques » Qu’elles se souviennent non seulement du GADLU mais encore des initiés de tous temps qui nous ont montré ce qu’est la recherche spirituelle. Cela n’empêche pas les opinions que peuvent avoir chacun quant à la société dans laquelle nous vivons.

  • 10
    Eli
    12 octobre 2012 à 12h46 / Répondre

    @ Flupke: je ne partage pas ton raisonnement. Cela n’a rien à voir avec « être ou ne pas être chrétien » et « rendre ou ne pas rendre la giffle ». On peut rendre la giffle mais en étant en dehors du bac à sable. Je répète que je comprends ton énervement mais ce que je ne comprends pas c’est que tu ne démontres pas la stupidité de l’attaque mais tu attaques d’autres personnes qui n’on rien à voir dans la bataille. Bien entendu que le GO n’est pas un service club, ni une filiale du PS! Rien que dire cela est totalement stupide! Et il faut sans aucun doute s’insurger contre ses paroles! Mais c’est pas pour ça qu’il faut attaquer une autre partie de la population maçonique (ou pas). Enfin j’en reste là et je repète que je comprends ton point de vue mais que c’est plus dans la forme que j’ai des problèmes. Mais bon je ne veux surtout pas passer pour un moralisateur. Il m’arrive aussi de faire comme toi 😉

  • 9
    Flupke
    11 octobre 2012 à 22h44 / Répondre

    Désolé je ne suis pas chrétien et tendre la joue pour la deuxième giffle en général n’améliore pas la situation ………… mieux vaut la rendre de suite cela peut, souvent, au final, calmer le conflit.

  • 8
    Tao
    11 octobre 2012 à 20h05 / Répondre

    Je partage avec eli son étonnement dans les réactions contre l’intolérance qui se révèlent elles-mêmes… intolérantes !

    Par contre, chez eli, je m’étonne, si tu es maçon toi-même, que tu ne te considères pas comme « régulier »… ;o)

    Amitiés,

  • 7
    perhouan
    11 octobre 2012 à 19h53 / Répondre

    De grâce (re) élévons nous, quand ça ressemble au bac à sable il faut s’attendre à y trouver des crottes de chien !
    Ombre et lumière; nécessaire dialectique des contraires; des inversions; du creux et du plein
    La mise en abîme permet d’aller au fond du fond des yeux , où l’on y voit souvent que l’enfer est pavé de bonne intention : de quoi serait alors pavé le paradis ? ; enfer /paradis ; qui veut faire l’ange fait la bête …. ah Janus , les 2 St Jean … etc
    le jugement conjoncturelle idéologique coloration moralisateur et vice versa, est fondamentalement liberticide…. et la liberté ne s’enferme pas dans les conformismes même les plus propre sur eux et la morale se réalise quand la liberté se gagne contre elle : merci les Contres .

  • 6
    Flupke
    11 octobre 2012 à 18h58 / Répondre

    D’accord avec eli

    mais, mais, mais que l’on arrête de systèmatiquement faire semblant de sous entendre que le GODF est un club service …………. action/réaction surtout que la plupart ont la mémoire très courte concernant leur obédience …………

  • 5
    eli
    11 octobre 2012 à 18h15 / Répondre

    J’ai difficile de comprendre! Le message de Neptune est me semble t’il insultant pour les membres du GO. Je comprends donc la réponde de Flupke. Mais là où je ne comprends plus c’est que pour répondre à ce qu’il considère (et moi aussi) à une insulte, il offense les autres. « préparation idéologique pour un ralliement à la GLUA et à son invertebré gazeux le GADLU, baissons la tête! »
    Allons mes Frères sans vouloir être moralisateur: arrêtons de nous attaquer les uns, les autres et essayons de donner une image positive. Il y a du respect à avoir aux membres du GO, aux membres socialistes (GO ou pas), aux Frères Régulier, aux croyants au GADLu, à l’humain tout simplement! Enfin cela n’est que mon avis!

  • 4
    Flupke
    11 octobre 2012 à 7h55 / Répondre

    « Je pense notamment au GO qui ressemble de plus en plus à un laboratoire idéologique socialiste »
    La serveuse de Calais était rousse pour le british débarquant du ferry, toutes les françaises sont rousses.
    L’oligarchie de GO est socialiste tous les membres du GO sont socialistes.
    Pas très subtile non plus cette déclaration.
    En FM il existe aussi des idées infectieuses destinées à stigmatiser un groupe maçonnique, ici les plus de 40000 Frères du GO.
    Préparation idéologique pour un ralliement à la GLUA et à son invertébré gazeux le GADLU, baissons la tête !
    Ceci dit être socialiste n’est pas plus sale que de n’être rien ou UMP comme XB membre du GO !

  • 3
    neptune
    10 octobre 2012 à 23h14 / Répondre

    La politique moderne n’est jamais très subtile. Pour ce qui est de l’humanisme, il importe de bien définir ce que l’on entend par là. Humanisme ne signifie pas excessive tolérance ou laxisme. L’humanisme c’est avant tout, il me semble, chercher ce qu’il y a de meilleur en l’homme et oeuvrer à l’émancipation intellectuelle et surtout spirituelle du genre humain. Ce que la politique moderne, de droite ou de gauche, ne fait certainement pas. Ce qui importe dans le cas de cette dame c’est qu’elle construise son temple intérieur comme tout maçon le doit. Pour ce qui est de la vie profane en 2012…peu importe.
    Fraternellement

  • 2
    Yasfaloth
    10 octobre 2012 à 21h49 / Répondre

    Bonsoir neptune

    Nous sommes tous par définition libre de nos opinions politiques et religieuses. Ce qui fait problème dans le cas de Mme Barège ce sont ses expressions insultantes et ostracisantes :

    « et pourquoi pas des unions avec des animaux ? ou la polygamie ? »

    (selon François Koch)

    On est quand même à l’opposé des valeurs ‘humanistes » que prône la Franc Maçonnerie, et, tant qu’à être opposé au mariage homosexuel, on aurait pu supposer qu’une maçonne trouve des arguments plus « spirituels ».

    Il est vrai que l’électorat auquel Brigitte tend les bras depuis les dernières régionales est plutôt habitué à des déclarations tonitruantes et pas franchement subtiles…

  • 1
    neptune
    10 octobre 2012 à 20h24 / Répondre

    En tant que franc maçon, je persiste à penser que l’initiation et la politique ne doivent pas s’interpénétrer. Je pense notamment au GO qui ressemble de plus en plus à un laboratoire idéologique socialiste. Et quid de la liberté d’opinion si chère à certains? Si Mme Barèges est opposée au mariage homosexuel et prône la préférence nationale, c’est là son droit le plus absolu. Par ailleurs il me semble que la voie initiatique est avant tout un chemin de sagesse, destiné à élever l’homme vers de plus hauts sommets spirituels. Hors au risque de choquer, je pense que l’éveil de conscience et la connaissance ne sont pas compatibles avec le libertarisme absolu. Et sans homophobie aucune, le mariage est une cérémonie sacrée destinée à unir un homme et une femme. La Nature n’est elle pas fondée sur l’analogie des contraires? Cela ne change rien à la liberté dont dispose chaque individu d’avoir ses préférences et sa vie privée.Tout ça pour dire que le fait d’appartenir à une société initiatique ne devrait pas être subordonné à des considérations idéologiques. Que certains frères soient homme politiques, artisans, artistes ou autres c’est une chose. Mais le travail en loge est oeuvre de spiritualité, et certainement pas un projet sociétal.
    Fraternellement

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