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Géplu.
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Tout est dans tout et réciproquement. Cette « tendance » de la FM qui vise depuis des années d’une part à présenter le bouddhisme comme une philosophe et d’autre part comme une philosophie convergente avec la FM tient des propos « ineptes ». Le « bouddhisme » est d’abord une religion (rituels, croyances, etc), même si, comme toute religion, il véhicule un message philosophique. La fm n’est pas une religion même si son message est fortement ancrée dans la tradition chrétienne.
Ceci relève d’une vision du bouddhisme revisité par le « new-age » américain, sorte de syncrétisme religieux correspondant à la tendance individualiste qui fait que chacun se « bricole » sur base d’ignorance sa propre « religion ». Un exemple : demandez à ces frères ou soeurs la différence qu’il y a entre la réincarnation bouddhiste et la résurrection chrétienne. Il y a fort à parier que la majorité sera incapable de les distinguer alors que ces concepts n’ont strictement rien à voir.
Plutôt que de chercher des convergences qui n’existent pas, les FF et SS seraient mieux inspirés, surtout s’ils sont agnostiques, de revisiter la tradition chrétienne qu’ils ne connaissent pas et de l’interpréter à son plus haut niveau de spiritualité. Je sais bien que l’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à-coté mais cela leur éviterait de faire du « tourisme spirituel » et de faire un détour par l’orient inutile. Si convergence il y a, c’est parce que, anthropologiquement, la boite crânienne des hommes et leur cerveau sont partout les mêmes, et que depuis l’aube des temps ils fabriquent fondamentalement les mêmes « images » (La montagne est sacrée dans toutes les civilisations et ce, pour les mêmes raisons, leur sommet est plus prêt du ciel et les hommes tendent à y accéder). Tout le reste relève du zozotérisme pour les nuls.
Tout à fait d’accord avec notre F. Benjamin la seule chose que je souhaite ajouter est que le bouddhisme ouvre la route du vide je ne veux surtout pas dire du néant mais peut être est-ce sa vérité de l’inconnu post mortem. Le bouddhisme est à l’opposé de l’ascèse maçonnique qui vise la construction du temple eternel de l’amour et de la raison de l’Ame
Comme cela me fait plaisir d’avoir de tes nouvelles, mon cher Christophe ! Je n’habite plus à Caen mais à Marseille depuis maintenant deux ans. c’est la raison pour laquelle je ne viens plus vous visiter à Trouville.
Tes articles manquent beaucoup à la revue Critica Masonica.
Je vais annoncer ton séminaire sur la page Facebook de Critica Masonica.
Je te souhaite un bon séminaire.
Frat.
Liliane
Bonjour LILI, je suis également en accord total avec les avis éclairés de Christophe ! Je remarque aussi que tu es maintenant à Marseille, aussi, viens visiter notre Atelier nous travaillons au Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraim et nos Tenues ont lieu les 1er et 3ème Lundi au Temple des 3 Acacias ; Tu seras la bienvenue . BBB Frat:. jeanfrancoisginer@sfr.fr
Excellente initiative !
Tous deux, tel aussi le caodaïsme, concourent à la transformation et à l’amélioration de l’homme en passant chacun à sa façon par l’éveil de sa conscience, au sens propre du terme, et en cela nous ne sommes pas très différents. La Trimürti Hindou définie par Brahmā (le tronc), Vishnou (les branches) et Shiva (le bon. . . Dieu ?) constituant Para-Brahmā (le plus élevé) peut être rapprochée de la Triade Égyptienne définie par Isis , Osiris et Horus constituant l’Être suprême, notre Grand Architecte de l’Univers. La Franc-maçonnerie suggère le détachement de son « Je ». L’identité de notre « Je » n’étant alors plus, après l’initiation, notre corporalité (notre corps) mais notre esprit. Cette séparation entraînant de voir clairement en nous-mêmes, ce qui est extérieur à nous-mêmes, ce qui nous entoure et fait agir. Ensemble. Cela comme source de bonheur pour soi et pour l’autre ; le bouddhisme, lui, suggère le lâcher prise et surtout l’absence de désir. Suppose une ascèse fondée également sur le recueillement méditatif et à des prières récurrentes ( mantras ) qui doivent mener à la purification complète de la conscience. Isolé. Cela pour le seul bonheur de son soi. La première proposant de refréner ses passions, le second de lutter contre ses passions. Derrière, si la Franc-maçonnerie « égyptienne » (seulement) et le bouddhisme avancent bien tous deux au sein de leur corpus respectif un principe de réincarnation ou de renaissance, l’une l’entrevoit comme une nouvelle vie qui commence, l’autre comme une souffrance sans fin. Au-delà, les pratiques psycho-physiques du bouddhisme, s’appuyant sur des postures et des rythmes particuliers de respiration définis sous le terme général d’ Hatha – yoga n’ont jamais amené aux hommes qui s’y adonnent, le plus souvent par le biais ou effet de mode, une quelconque connaissance ou encore l’illumination.
En résumé, la Franc-maçonnerie se présentant comme un ensemble de concepts philosophiques est, au-delà du bouddhisme, plus proche par contre de sa source l’Hindouisme, et de son syncrétisme religieux qui n’a jamais comporté, la liste n’est pas exhaustive, aucun dogme ni prophète ni non plus un végétarisme. Et alors que tous deux sont chemins de transformation et d’amélioration de l’homme. Ainsi, sans que la route et les pratiques ne soient donc les mêmes, nous ne restons pas moins très proches l’un de l’autre – qui tentons, par l’ouverture de notre cœur, de changer notre vision des choses et nos comportements à l’homme (« Verbum Diminum », Extrait, Ed. Bussière).