Peut-on révéler l’appartenance à la Franc-Maçonnerie ?

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
lundi 30 avril 2007
Étiquettes : , ,
  • 10
    Jacques Cécius
    6 mai 2007 à 10h19 / Répondre

    Je ne puis, cher JB31, que répéter ce que j’ai écrit JAMAIS je n’ai rvélé l’appartenance d’une autre personne à la maçonnerie. Si le bon peuple s’imagine que les amis des maçons sont également maçons, finalement on s’en fiche. Les maçons ne risquent pas la peine de mort que je sache.
    Tes nombreux désacords avec moi ne sont pas obsessionnels; La confrontation des idées est chose excellente. Continuons dans la fraternité à nous « engeuler », cela prouve que les maçons ne sont pas « des sioux marchant à la file indienne »! (Achille Chavez, poète belge).

  • 9
    JB31
    3 mai 2007 à 21h20 / Répondre

    Hélas,
    encore une fois vais-je montrer mon désaccord avec J. Cécuis. A croire que cela devient obsessionnel. Mais non. Sa fréquentation de la région Hyéroise n’y est pour rien ! Bien au contraire. Mais ses interventions nombreuses à tout propos y incitent.
    Une question:
    Si je me découvre , si je proclame mon appartenance, pensez vous sincèrement mon cher, que mes interlocuteurs seront suffisamment IMBECILES pour ne pas établir des liens et en déduire que dans mes relations certains sont …
    Ce qui signifie que me découvrant je découvre les autres…Elémentaire n’est il pas ?
    Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour conduire ce raisonnement et ce n’est pas non plus solliciter trop l’intelligence pour l’entendre.
    Intelligence ?

    JB 31

  • 8
    Jacques Cécius
    3 mai 2007 à 14h49 / Répondre

    Cher Patrick,
    Peut-être as-tu raison…

  • 7
    Patrick
    2 mai 2007 à 13h35 / Répondre

    Et si le secret de l’appartenance maçonnique était une façon de lutter contre notre orgueil ? Si l’on se l’imposait par humilité ?
    Certes, historiquement, les francs-maçons ont fait de très grandes choses. Mais personnellement, je n’y ai pas participé. N’est-ce pas un peu immérité de se couvrir de la gloire de ses prédécesseurs ? Maintenir le secret de mon appartenance, n’est-ce pas une manière de me prémunir contre la recherche d’une gloriole facile ?

  • 6
    Jacques Cécius
    1 mai 2007 à 8h31 / Répondre

    Tu as raison, Stéphane, Jiri et moi… n’avons pas tort. Et nous nous rejoignons sur un point au moins : un maçon ne doit jamais révéler l’appartenance d’un autre maçon. Hélas, cette obligation est bien peu respectée!
    Celà étant je reste de l’avis de notre S.°. défunte Marthe Van de Meulebroeck : ne craignons pas de dire « je suis maçon! ».

  • 5
    Stéphane
    30 avril 2007 à 19h54 / Répondre

    MTC Jacques,
    MTC Jiri,

    Je vais avoir une réaction bien de chez nous, à la belch’, et vous dire qu’à mes yeux vous avez tous deux raisons.

    Je suis fier d’être Maçon (même si je ne suis qu’apprenti) et je n’ai aucun problème à lire un bouquin maçonnique dans le train et à le laisser sur mon bureau au vu et au su de mes collègues, mais je comprends que certains Frères hésitent à se dévoiler.

    Début avril, j’assistais aux funérailles d’un Frère de ma Loge, décédé, en même temps que son petit garçon, dans un accident de moto. A la fin de la cérémonie, l’assistance a rendu un dernier hommage aux défunts, en passant devant les deux cercueils. Arrive un brave monsieur d’un certain âge. Il s’incline devant le cercueil du petit et se signe. Il passe ensuite devant le cercueil de mon Frère, se rend compte qu’il est recouvert de son tablier maçonnique, a un mouvement de recul, puis tourne les talons… Ce monsieur a été incapable de passer au-dessus de ses préjugés face à un mort. Comment réagirait-il devant un vivant ?

  • 4
    Jacques Cécius
    30 avril 2007 à 17h04 / Répondre

    Cher Jiri, je ne donnais pas une injonction. Chacun fait comme il l’entend. Mais si nous étions moins discrets cela empêcherait les fachos de répandre sur nous fariboles et calembredaines. Crois bien que je ne donne JAMAIS le nom d’un maçon à un profane. Mais, dans ma vie professionnelle, malgré le fait que mes supérieurs hiérarchiques étaient catholiques, je n’ai jamais caché mon appartenance. Et pourtant je suis loin d’être un téméraire. N’exagérons nous pas un peu le « danger » d’être connu comme maçon? Surout dans les pays démocratiques? N’est-il pas plus dangereux d’être anarchiste, trotskyste, communiste, juif, musulman démocrate, catholique comme l’était feu le chanoine Pierre de Locht ?

  • 3
    Jiri Pragman
    30 avril 2007 à 11h31 / Répondre

    Je ne partage pas l’avis de Jacques Cécius. Nous n’avons pas à donner d’injonctions à d’autres Maçons. Le fait de se dévoiler ou non est un choix personnel. Il n’y a pas à culpabiliser celui qui ne tient pas à divulguer son appartenance. Chacun est libre de se dévoiler ou de ne pas le faire, selon sa conception de la Maçonnerie, son environnement familial, social, professionnel,… Aujourd’hui, en Europe occidentale, pour certains Maçons, s’afficher comme tel pourrait toujours avoir des répercussions négatives sur le plan de l’emploi (tant dans le secteur privé que public).

  • 2
    DrXu
    30 avril 2007 à 10h29 / Répondre

    En Europe actuelle, sans doute.
    Dans d’autres régions du monde, il n’est pas certain que la discrétion ne soit pas plus efficace, pour pouvoir injecter un minimum de tolérance dans des sociétés qui n’y sont pas prêtes!

  • 1
    Jacques Cécius
    30 avril 2007 à 10h05 / Répondre

    Soyons fiers d’être maçons. NE NOUS CACHONS PAS ! Marchons la tête haute, même si les admirateurs de la Sainte Inquisition et les pettis neveux d’Adolphe nous haïssent !

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous