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Bonjour.
C’est tout simple : cette célèbre photo d’Arthur Rimbaud par Carjat évoque la jeunesse, la vie, le romantisme. Il avait 17 ans, et déjà un immense poète. Elle est venue naturellement au moment de choisir la couverture, après avoir beaucoup cherché.
Chaque couverture de PVI fait appel à un(e) artiste, le plus souvent contemporain(e), auquel nous consacrons deux pages intérieures. Le street art a déjà été présent, il le sera sans doute encore.
C’est notre manière d’illustrer le sous titre de la revue « Vivre la tradition », car l’art la renouvelle constamment.
Bon 2024 avec PVI, et bonne lecture de ce numéro.
Merci Yonnel, avec mes vœux fraternels pour commencer 2024.
PS: Brumaire n’a pas changé de sexe, c’est toujours une sœur 😊
Mille excuses.
Bon bout d’an, comme l’on dit dans le grand Sud-Est de l’Hexagone, ma très chère et bien-aimée sœur !
Cher Brumaire,
Notre cher Géplu l’a noté dans le sommaire avec « ARRÊT SUR IMAGES : L8Zon : de la poésie en bombe, Daniel Sygit ».
La revue lui consacre 2 pages, les 108 et 109. Reproduisant au total 5 portraits d’Arthur Rimbaud, dont celui de la première de couverture.
Nous en profitions pour faire un retour que cet artiste Stéphane Leroy, également connu sous le pseudonyme L8Zon, Ardennais, tout comme Arthur Rimbaud.
Il a opéré un tournant dans sa carrière il y a environ dix ans, passant du crayon et du pastel à la bombe aérosol et au street art. Il explique que le street art lui offre une autre forme d’expression graphique, un art de rue revendicateur, lui permettant de communiquer des messages à travers ses œuvres. Leroy n’aime pas s’identifier comme un artiste au sens traditionnel et évite les étiquettes, préférant créer ce qu’il désire.
Leroy est connu pour son approche unique, mélangeant le réalisme et l’abstrait. Il se considère comme un éternel insatisfait et est très attaché à l’hyper réalisme sans pour autant se limiter à ce style. Il est également très attentif aux détails et utilise diverses techniques, comme le pochoir et la peinture, avec une grande patience.
Un aspect notable de son travail est son utilisation de supports réutilisés, comme le bois de palette, le carton, ou des 33 tours, soulignant son intérêt pour le développement durable. Il trouve aussi une connexion profonde entre la peinture et la musique, intégrant souvent des éléments de texte et de lettrage dans ses œuvres.
Leroy est particulièrement reconnu pour ses représentations de Rimbaud, qu’il a commencé à griffonner sous toutes ses formes. Il s’identifie à la figure du poète, le considérant comme un marginal et un anarchiste, et voit en lui un reflet de sa propre personnalité. Il utilise la photographie de Carjat comme base pour ses peintures de Rimbaud, cherchant à sublimer l’image du poète avec sa poésie.
Ces dernières années, Leroy a acquis une certaine notoriété dans les Ardennes, vendant des reproductions de ses œuvres et gagnant en reconnaissance.
Par ailleurs, ayant eu le bonheur lors d’un déplacement avec l’auteur Jean-François Blondel à Charleville-Mézières (département des Ardennes, région Grand Est) de visiter le musée Rimbaud, un lieu incontournable pour mieux appréhender et retracer la vie du poète, ainsi que la maison des Ailleurs, labellisée Maison des Illustres par le ministère de la Culture – cette maison est l’endroit où vécurent le collégien Arthur Rimbaud, sa mère, son frère et ses 2 sœurs pendant sa période de création poétique entre 1869 et 1875 – nous pouvons comprendre pour Rimbaud est effectivement considéré comme un symbole de la jeunesse, thème de ce # 210 de PVI.
Sa vie et son œuvre ont capté l’esprit de la jeunesse de manière unique, rendant ses poèmes et sa personnalité emblématiques pour de nombreuses générations de jeunes. Rimbaud a écrit l’ensemble de son œuvre poétique pendant sa jeunesse, entre 15 et 20 ans, et ces écrits reflètent l’esprit, les espoirs, les peurs et les rébellions typiques de cette période de la vie. Il a exprimé dans sa poésie des sentiments et des idées qui résonnent profondément avec les jeunes, notamment le premier amour, la méfiance envers les adultes et la joie d’être jeune.
Son attitude rebelle, sa vie de bohème et son renoncement ultérieur à toute vie littéraire ont contribué à forger sa légende en tant qu’icône de la jeunesse et de la révolte. Rimbaud est décrit comme ayant incarné le côté sauvage et brut de la jeunesse, une icône qui demeure intemporelle même des décennies après sa mort. Sa jeunesse n’a pas seulement été le contexte de son écriture, mais aussi le fondement de son discours et de sa vision du monde, caractérisée par un mélange d’ego, d’optimisme et d’une certaine naïveté propre à l’adolescence.
Question pour ceux qui savent: pourquoi le portrait d’Arthur Rimbaud en couverture?