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Paroles d’Arbres

Publié par Géplu
Dans Edition

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vendredi 6 novembre 2020
  • 3
    Claude de Nardi
    8 novembre 2020 à 10h30 / Répondre

    Mehercle! (1) Voilà qu’on me dit ce que je ne dois pas dire ! Et pourtant ce grand Père de l’Eglise a affirmé: » Credo quia absurdum », je crois paece que c’est absurde!…
    (1) Par Hercule! juron romain.

    Amusement d’un confiné…

    L’HOMME ET LE ROSEAU

    Sur une onde tranquille en se penchant pour boire
    Un être aperçut dans le fond son image
    Au milieu des roseaux et d’un ciel sans nuages.
    Une feuille tombant lui interdit d’y croire.

    De bipède en bipède l’affaire se répandit.
    Souvent au bord de l’eau ils vinrent imaginer
    Et le fond et la forme: leur espèce était née:
    Du roseau un pipeau, du calame un écrit.

    « Euréka! » dit l’un d’eux, croyant avoir compris.
    « Et pourtant elle tourne! » dit un autre averti.
    Un séisme annoncé vint bouleverser la scène:

    Le vieux Roseau Pensant être un Homme nouveau,
    Perdant sa calamite en quittant son berceau,
    Sous la Voûte étoilée conçut l’Anthropocène.

    Claude de Nardi.

  • 2
    Camille
    8 novembre 2020 à 10h15 / Répondre

    Joli texte, avec un souffle poétique certain. Mais, personnellement, j’aime bien un peu de rigueur, même en poésie. Je fais donc remarquer que 2 triangles ne formeront jamais un cube.

    • 4
      Brumaire
      8 novembre 2020 à 22h37 / Répondre

      Sauf pour Picasso, peut-être?

  • 1
    Anwen
    6 novembre 2020 à 3h20 / Répondre

    « La forêt. Sans doute eût-il fallu commencer par là le voyage. Comme la femme qui abrite en son ventre puis met au monde l’enfant, poursuit-elle, la forêt demeure gardienne des germes de vie. Toutes deux sont des matrices qui permettent à l’homme de naître et aussi de renaître. La forêt est non seulement un réservoir de vies sauvages mais un lieu propice aux initiations, à la retraite des méditants. Elle ouvre l’esprit de même qu’elle protège le corps des intempéries et le nourrit de baies et de racines. » (Jacqueline Kelen, L’éternel masculin)
    Dans les Mystères de Jérusalem, on enseigne un chapitre de la science secrète, celui qui se rapporte à la Genèse primitive, l’origine végétale.
    On montre le Soleil générant l’Arbre de vie qui évolue vers le genre humain, lequel se reproduira, plus tard, par génération sexuelle.
    La génération s’explique par un symbole : la quadrature du cercle. Les deux sexes sont représentés par deux triangles, qui unis forment un cube ; c’est en réunissant les deux sexes (les deux triangles) qu’on réalise la quadrature du cercle, figure qui représente la génération sexué.
    Le Tau (qui devint la croix) représentait d’abord l’Arbre de vie, le grand secret de l’origine de l’homme trouvée par une femme, la grande Myriam-Hathor, qui avait été tant persécutée et trahie à cause de cette découverte dont on gardait le souvenir dans les Mystères de Jérusalem.
    Le culte de l’Arbre est resté dans toutes les traditions, mais on n’en comprend plus la haute portée philosophique. L’arbre révèle les puissances de la Nature. L’homme était arbre avant d’être devenu homme.
    On dit l’Arbre de la science parce qu’il contient en lui tout le mystère de l’évolution et des lois biologiques. Qui connaît ces lois possède la science.
    Les familles des castes supérieures avaient leur arbre sacré qu’on soignait religieusement. De là est venue cette expression : « l’arbre généalogique ».
    Les Hindous avaient édicté des peines sévères contre ceux qui endommageaient les arbres.
    Les Athéniens punissaient de mort quiconque osait couper des branches aux arbres des Bois sacrés ou des cimetières.
    (…)
    Avant de dire : Je ne crois pas cela parce que « c’est absurde », dites-vous : la tradition me donne telle idée à croire, examinons, « par la science », la valeur de cette idée, mais ne faites pas appel à la raison pour croire ou nier, attendu que la raison n’explique rien et ne juge que les apparences qui sont, presque toujours trompeuses. La raison ne nous dit pas que la terre tourne, ni que les premières formes traversées par l’homme pendant son développement à la surface terrestre, ou pendant sa vie embryonnaire, ne ressemblaient en rien à sa forme actuelle, c’est la « science » qui nous dit cela.

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