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MANON en 2 écrit : « NOTRE DAME, comme toutes les cathédrales, (CHARTRES) en particulier sont des symboles alchimiques avant tout »
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Doit-on prendre cette affirmation au pied de la lettre ?
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On peut, tout au moins, s’interroger.
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S’interroger sur des documents qui relateraient, au Moyen-Age ce symbolisme particulier.
On fera le constat qu’on en est largement dépourvu.
Quelles étaient les directives de Guillaume de Paris aux imagiers du Moyen-Age ?
Il ne ressort pas de ces directives d’éléments montrant l’imposition d’illustrations à connotation alchimique.
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On fait souvent état d’un rassemblement d’alchimistes à la porte Nord de la Cathédrale de Paris, tout en oubliant de mentionner que la Cathédrale, à cette époque, était une sorte de maison du peuple où se côtoyait, dans sa nef (le Chœur était barré par un Jubé seulement accessible aux Officiants), une faune hétéroclite allant des rebouteux qui distribuaient des remèdes, aux marchants qui vendaient leur marchandise dans ce qui devenait des marchés couverts, on y contait fleurette, parlait affaires, y recueillait les pèlerins, on y tenait des conseils municipaux, les prêtres commentent ce qui fut appelé « le livre ouvert de la chrétienté » à une population largement illettrée.
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Ce n’est qu’au 17e siècle qu’on fera état pour la première fois de cette lecture spécifique par l’alchimiste Esprit Gobineau de Montluisant, à une époque où le décryptage d’un environnement chrétien moyenâgeux, c’est assez largement perdu.
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Puis, il faudra attendre le 19e siècle avec l’alchimiste François Cambriel.
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Et enfin Fulcanelli et son interprétation hermétique.
Son bouquin sur les Cathédrales sort en 1926 dans l’indifférence quasi générale, vendu à 300 exemplaires.
Ce n’est qu’en 1960, avec le regain de l’hermétisme (Rennes-le-Château et compagnie), que tout s’accélère.
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Didier Kahn écrira : « On ne connaît presque pas de monuments susceptibles d’être appelés alchimiques. La plupart de ceux qui furent allégués comme tels au cours des siècles affichent un symbolisme ou une emblématique qui s’expliquent bien plus simplement. La symbolique de ces sculptures n’est pas spécifiquement alchimique, et un certain nombre de contre-vérités dans les ouvrages de Fulcanelli comme le thème du livre présenté à tort comme un symbole classique de la matière du grand œuvre, ou de la métaphore « art de la musique » pour l’alchimie qui n’est en fait jamais utilisée dans les textes ».
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S’interroger n’est jamais vain…
Seule la technologie a évolué. L’humain n’a pas bougé d’un chouïa. Je rejoins PN : « Les hommes d’aujourd’hui sont semblables en tous points aux hordes d’Attila ou aux soudards de Godefroid de Bouillon ».
Les cimetières militaires du nord de la France (jusqu’à Furnes en Belgique) sont lieux de rêverie et de nostalgie, toujours inspirants bien que leurs « occupants » seraient tous morts aujourd’hui s’ils avaient survécu à la boucherie de ces années de guerre. Ils n’en sont que plus désolants quand on craint que les hommes d’aujourd’hui ne soient semblables en tous points aux hordes d’Attila ou aux soudards de Godefroid de Bouillon.
et sa nième tête de st jean .
J’ai bien aimé mais pas travaillé comme Paris la cathedrale d’Amiens, car plus tranquille , simple. Ce fut la premiere a ma connaissance à beneficier de la colorisation lumineuse des portails.
Pour d’autres raisons celle du Puy est un tresor initiatique.
Il se trouve que j’ai vécu à Amiens, en début de carrière, un peu plus de quatre années, entre 1985 et 1989.
La Cathédrale était le lieu de visite « obligatoire » quand nous recevions chez nous des visiteurs, de la famille de passage qui, comme nous, ne connaissaient pas la ville auparavant.
Je l’ai donc visité quelques fois…
Quand on sait combien la ville a pu souffrir des deux guerres mondiales, en particulier de la première, on demeure toujours surpris que la cathédrale ait pu avoir été à ce point préservée. Ou restaurée.
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A l’époque, mes préoccupations étaient bien loin de la Franc-maçonnerie, peut-être qu’avec un peu de culture maçonnique ma vision, voire ma curiosité, auraient été bien différentes.
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Comme on en est au 1/4 d’heure de nostalgie, il me revient qu’un jour j’avais bénéficié d’une opportunité professionnelle de survoler la campagne environnante dans un petit avion, comme passager.
J’avais été frappé, surtout vu d’avion, du nombre impressionnant de cimetières militaires et du nombre de tombes qu’ils pouvaient contenir.
Passer en voiture à côté de chacun d’eux ne produisait pas le même effet.
D’abord parce que rien n’obligeait à s’y arrêter. Rien n’obligeait non plus à les visiter, et à déambuler parmi les tombes.
Et souvent ils étaient entourés d’une palissade qui, de la route, en masquait le contenu.
Vu d’avion, à une altitude assez basse, pas échappatoire, le paysage s’impose à vous. Cela permettait d’embrasser davantage l’étendue du désastre.
Essentiellement de la bataille de la Somme.
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Une autre fois, allant vers Abbeville, en voiture, normalement, nous nous étions un peu perdu dans la campagne.
Peut-être étions nous en plein Marquanterre.
Et par un coup du hasard nous sommes tombés sur un cimetière des plus curieux.
Les décorations extérieures nous donnaient l’impression d’un lieu d’inspiration asiatique posé là, au milieu des champs, au milieu de vaches picardes, bien semblables à leurs voisines normandes.
Il s’agissait en fait d’un cimetière de supplétifs vietnamiens. Les indications étaient données dans les deux langues, français et vietnamien.
J’apprendrai plus tard que les vietnamiens ainsi réquisitionnés pour notre première guerre mondiale avaient des tâches subalternes, pas forcément proches du front, et quasiment pas combattantes. Et que la plupart des morts de ce cimetière, quoique jeunes, avaient été victimes de la grippe espagnole.
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Mais j’arrête là, je vois que je m’égare, et suis assez loin du sujet cathédral.
je suis bien d’accord avec Joaben sur ce point (tout arrive !).
Comment oublier Amiens, son Beau Dieu et son labyrinthe ?
Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, hélas!
J’ai trainé mes savates des années dans les cathédrales avec des FF à y chercher, et trouver parfois des relations avec notre discipline préférée : la FM avec inévitablement le biais de forcer les coïncidences, de projeter nos désirs et préférences.
Ça reste pour moi encore un plaisir immense de refaire les visites déjà faites et y retrouver à chaque fois de nouveaux indices, parfois contrariant mes convictions précédentes.
Des visites en groupe réduit de FMs de ND + St chapelle vont pouvoir revenir.
Alors oui, il est intéressant de connaître les interprétations Fulcanelli, Wirth, Guenon mais savoir garder un esprit critique me paraît essentiel.
Les cathédrales ne se limitent pas à des lieux de culte catholique mais pas non plus à l’alchimie.donc à bientôt sur site .., Amiens par ex ?
Ce qui est désespérant, c’est l’inculture de tous ces sites ! NOTRE DAME, comme toutes les cathédrales, ( CHARTRES ) en particulier sont des symboles alchimiques avant tout. Lire en particulier » LE MYSTERE DES CATHEDRALES » de FULCANELLI ou bien encore « LA TRADITION CACHEE DES CATHEDRALES » de Jean Pierre BAYARD. ( la liste n’est pas exhaustive ) Pas de haine, que de l’Amour ! et respect pour tous ces Compagnons qui honorent la Tradition de tous les Compagnons du Moyen Age !
FB m’a supprimé le partage de cette page (version non-abonnés) pour appel à la haine. Fantastiques ces algorithmes. Bonne soirée, mes BAS & BAF.