Mémoires d’un alchimiste contemporain

Il s’agit de remettre les choses à leur juste place.
On ne peut pas qualifier de « néoplatoniciens » les auteurs chrétiens ayant plagié et détourné le néoplatonisme de sorte de cautionner leur religions.
Les qualifier ainsi est une imposture dont les franc-maçons bibliques sont coutumiers, je la dénoncerai systématiquement.

J’avoue une certaine affection pour les alchimistes spéculatifs contemporains. En revanche ceux, et il y en un certain nombre, qui continuent à croire à ses prodiges opératifs me font sourire. Tous ceux que j’ai rencontrés étaient ou des doux rêveurs ou des escrocs. Idem pour les théurges et tous les occultistes de pacotille qui hantent nos loges. Martines de Pasqually par exemple n’a rien inventé. Il a seulement redécouvert les neoplatoniciens et lu Jacob Bohme et d’autres. A part ça c’était c’était un filou beau parleur qui «  »vivait sur la bête » et a filé aux Antilles pour faire oublier ses dettes.
On peut très bien et c’est mon cas, accepter la réalité de l’inexplicable sans lui attribuer des causes supranaturelles. La Maçonnerie nous permet d’accéder à des champs de conscience de plus en plus élevés et de plus en plus larges.
François Mitterand, dont je ne suis pas un fan, croyait à la « force de l’esprit et je le rejoins. C’est une voie à emprunter beaucoup plus riche à emprunter que ces fariboles.
Mais bon..il y en a qui celles ci plaisent et ce sont aussi de bons frères.

Nicolas Flamel fît de l’or en vendant à prix d’or des livres expliquant comment fabriquer de l’or.
Mais bon, c’était au 14è siècle.
L’argument selon lequel il devint richissime ne tient pas. Son épouse était très riche. Donc, ça plus ça, hein ? En revanche, il devint un grand humaniste. C’est un cas unique, on s’en souviendra pour la suite.
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En 2022 il semble que des alchimistes pensent possible d’y parvenir.
Le papyrus de Leyde et celui de Stockholm sont pourtant clairs.
Que les méthodes et produits mis en oeuvre soient ceux que l’on retrouve dans les écrits alchimiques du moyen âge et de la Renaissance devrait mettre la puce à l’oreille des alchimistes contemporains : les papyri traitent d’IMITATION.
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Idolâtrer le fumiste mythomane Eugène Canseliet qui n’a jamais rien apporté, sauf une espèce de jargon contradictoire sans queue ni tête et traiter Burensteinas, écorchant très élégamment son nom, de faux adepte lors même qu’il a tout de même dit deux trois choses très intéressantes, c’est un motif de grande méfiance.
Bon, en même temps faut comprendre, le fumiste rabattait du crédule à la librairie. Tant qu’à fabriquer de l’or, mieux vaut le vendre en effet, que d’en garder les secrets.
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S’il veut, Bernard, nous pourrions causer alchimie.
Ce qui est bien avec la maçonnerie, c’est que, normalement, on s’écarte vite des délires pour gogos, on préfère aller à l’essence-ciel.