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Géplu.
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La formule « connais toi toi même et tu connaitras l’univers et les dieux » est composee de deux parties. La première nous vient de la Grèce Antique. Il s’agit sans doute d’une très vieille maxime populaire du type « il n’y a pas de fumée sans feu », antérieure aux 7 sages et qui n’appartient pas plus à Socrate (a-t-il seulement existé ?) qu’à Chilon ou à tout autre auteur présumé. La seconde partie est semble-t-il un ajout récent censé expliciter la première mais sans réelle authenticité par rapport à celle-ci et qui en réduit forcément le sens. On peut, dans le cadre de notre réflexion, en faire abstraction.
Pour ce qui est de « Connais toi toi même » nous dirons qu’il s’agit d’un préalable à toute réflexion de nature philosophique, métaphysique ou religieuse, voire même scientifique. Cette formule présume qu’il est nécessaire de se livrer à l’introspection pour comprendre les autres et le Cosmos, de même qu’il faut se référer à l’immensement petit pour pouvoir prétendre à la Connaissance de l’infiniment grand. Elle contient donc tous les ferments de la pensée analogique.
Mais soyons intellectuellement honnêtes: nous ne sommes en présence que de deux mots « Gnôthi Seauton » dont la polysémie est telle que l’on peut s’égarer dans le raisonnement discursif.
Et puis la formule courte ou à rallonge est si belle ! Pourquoi s’en priver? Ne boudons pas, au faux prétexte que notre propre curiosité serait émoussée, le plaisir de nos jeunes maçons.
@ 6 – Très instructif. Merci ERGIEF ! 👍😊
« Et je vois bien que nous ne pouvons rien connaître !… » Fais dire Goethe à Faust.
« […] soyons ce que nous sommes de la meilleure manière possible »
« Puisque te voilà putain, tache au moins de l’être bien ».
A méditer😊
Ne pourrait on remplacer cette phrase, en effet trop utilisée, par : Apprendre à mieux se connaitre grâce aux autres pour le profit de tous et dans l’action.
Trop peu de perspectives pour une motivation ultérieure.
Je suis de concert avec le commentaire (2) intéressant de Anubis – qui me donne à penser. Pour le non-maçon ou le tout nouvel initié, « savoir qu’on ne connait rien est déjà très élevé ». Pour celui qui cherche sérieusement à se connaitre (non pas « qui » tu es, mais ce « Que » tu es, et qui découvre qu’il ne sait rien de lui … est déjà à la porte ce très beau et gratifiant « chemin initiatique » – individuel qui se parcourt en commun. Pour ainsi parler.
Si le sens du commentaire de REMI est juste, sa conclusion explique le problème : la Maçonnerie n’est pas une méthode ou un système de développement personnel.
S’ajoute à cette erreur commune d’appréciation, une incompréhension commune et du même ordre de la phrase de Socrate.
« Connais-toi toi-même » ne signifie pas se connaître en tant qu’individu, mais connaître notre nature commune. Et cela effectivement mène à connaître l’Univers et les dieux puisqu’il s’agit pour l’ensemble, individu, Univers et dieux, de la même et unique chose.
Pour éviter toute ambiguïté, peut-être faudrait-il remplacer ce mot par : « oublie-toi toi-même » car il s’agit précisément du seul chemin menant à la compréhension de ce que nous sommes.
C’est bien l’objet de la Maçonnerie, on ne peut effectivement construire que dès lors que l’on connaît la nature du terrain.
Burensteinas a une excellente image pour illustrer cela : il y a l’océan et il y a les vagues. Chaque vague peut affirmer qu’elle existe. Les vagues viennent même mourir sur la plage. Mais en réalité seul l’océan existe.
J’ai eu le bonheur d’apprécier plusieurs fois l’ancien Grand Maître de la GLDF. Cela état posé, face aux problèmes que rencontre l’ordre à notre époque, je suis extrêmement surpris de constater que la plupart des maçons, (GM compris, est-il besoin de le préciser ?) évoquent des choses extérieures à la FM (des prétextes) plutôt que de chercher les raisons, les causes – profondes – pour lesquelles il y a tant de démissions et peu si de gens qui sont intéressés par la démarche proposée… Cela dit en passant, le fameux « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux » – dogme usé jusqu’à la corde – que l’on prête à Socrate et soi-disant inscrit sur le fronton du Temple de Delphes, et ressassé à l’envi, a fait son temps. De nos jours, ça fait rire beaucoup de monde. Au reste (presque) toutes les obédiences ne se démarquent pas vraiment l’une de l’autre.
Ne serait-il pas nécessaire de changer de refrain, pour commencer ?
« Deviens qui tu es ! »
« Connais-toi, toi-même, laisse l’univers aux dieux et agis en conséquence. »
Sous-entendu « Connais-toi toi-même » ! C’est à dire corporel, mortel et sexué… Et quoi d’autre…