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Bien etrange échange où l’on se veut catégorique à éliminer ou sacraliser.
Le contenu des degrés de perfectionnement REAA et chapitre, on peut l’apprécier ou pas … et il en est de même des 3 premiers.
Pour autant faut-il rejeter en bloc ou sacraliser ? De mon expérience, je constate :
– des méfaits d’une suffisance – arrogance de certains REAA toisant ceux « en dessous » ou « ailleurs » (autres rites) . Ily a là, je crois une grave déviation, perversion, y compris de l’enseignement de ces degrés. Et il est vrai qu’au delà de comportements individuels, il y a une sorte de culture REAA qui tend à pousser ces comportements.
– des méfaits d’un refus à examiner, acompagné d’un avis que « çà ne vaut rien ».
– les bienfaits d’un travail maçonnique autour de nouveaux symbôles, récits, un autre regard.
Donc, là encore on constate des méfaits d’institutions flattant des comportements anti-maçonniques e en même temps la force de la maçonnerie, lorsqu’elle sait prendre distance de ces organisations nocives.
Pour ma part,toute ma culture HG s’est faite au Rite Français et je decouvre depuis peu le REAA qui complète bien le travail RF.
Il me semble qu’on gagne à dépassionner, casser les clans, fermetures d’esprit.
34 – Joab’s, je ne rejette rien, j’avoue bien volontiers avoir saisi la réalité des trois grades grâce aux degrés du REAA.
Je souhaite simplement que les choses soient remises à leur juste place : tout est dans les trois grades et il est fort dommage que ceux-ci ne soient pas approfondis parce que, dans ce cas, on s’apercevrait que le travail des grades d’apprenti, compagnon et maître est plus enseignant que celui des degrés, en tout cas c’est ce que j’ai constaté.
Affirmer categoriquement « tout est dans les 3 grades » reste une affirmation qui n’engage que ta vision et qui est forcément réductrice.
On entend souvent aussi que « tout est déjà révélé au 1er degré » , ce quiest une idée interessante, mais qui n’a pas vocation à éliminer toute autre degré.
Je ne sais quel est l’instrument de mesure du « plus enseignant ». Mais c’est evidemment très subjectif.
Pour ma part, j’ai deserté la RoyalArch, mais me garderait de porter un jugement d’inutilité.
A l’appuie de ce que j’estime être le nécessaire travail des Grades qui n’est jamais réalisé en loge bleu, ci-après rapporté une phrase déterminante du rituel de Maître au RF :
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« Ces mêmes épreuves sont encore l’emblème de la haute importance de nos mystères … elles sont encore des emblèmes allégoriques d’une infinité de connaissances, qu’une étude profonde peut seule vous procurer, et que je ne puis ni ne dois vous communiquer en ce moment. »
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… d’une Infinité de Connaissances qu’une Etude Profonde peut Seule vous Procurer …
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Face à l’étude des trois Grades de la Maçonnerie, les prétendus « Hauts Grades » ne sont rien. Avec ces derniers on choisi la facilité.
Et de la facilité, rien ne sort. C’est le grade de Maitre qui nous le démontre.
@Désap. Dois je comprendre mon TCF que tu trouves les hauts grades superfétatoires ? Tu te contentes d’être Maître ?
C’est une question ouverte, il n’y a pas malice.
Pour moi, il y a une contradiction logique à choisir un rite de naissance et de ne pas aller le plus loin possible. Mais à mon grade de compagnon, j’avoue ne pas y voir très clair.
Ces discussions s’adressent aux maîtres.
Je ne vois pas ce que Kant vient faire dans le 4ème degré.
Par ailleurs, aucun des 30 degrés du REAA n’est supérieur au grade de maître.
Les trois grades bleus contiennent la totalité de la maçonnerie.
Les degrés ne sont qu’une et uniquement qu’une explication subjective de la réalité objective des trois grades.
Ces degrés sont une explication du point de vue biblique des trois grades qui ne le sont absolument pas.
Comme le dit le frère Bégon, ces degrés sont un syncrétisme d’alchimie et de bible, et la reproduction exacte de ce qu’ont cherché à faire les alchimistes de la Renaissance.
Or, il s’agit là d’une erreur fondamentale de compréhension, induite par une crainte superstitieuse de la religion.
Ceci était particulièrement vrai à la Renaissance, l’erreur a été reproduite par les fondateurs du rite de perfection puis du REAA, et le RER, qui se réclame également de l’alchimie, approfondit encore l’erreur.
Ce qu’on chercher à réaliser ces franc-maçons, c’est la réconciliation de la religion avec toutes les spiritualités considérées jusqu’alors hérétiques, à l’image de ce qu’ont cherché à faire les alchimistes qui associaient la pierre philosophale au Christ.
Les premiers à avoir compris l’erreur à une époque où il n’était pas question de réconciliation sont les Roses Croix du 17è siècle.
Les références bibliques, plus exactement religieuses, incluses dans leurs deux premiers traités, exclusivement alchimiques, sont un écran de fumé.
Ceci est particulièrement révélé par Les Noces Chimiques qui n’en comprend aucune.
Les Noces Chimiques sont la description la plus juste qui soit de la réalité de l’alchimie, où il n’est aucunement question d’une quelconque transmutation du métal plomb en métal or.
Les Noces Chimiques sont purement et simplement un manuel de libération de l’obscurantisme, à la fois de la Bible et de la religion.
Les Maçons de 1717 avait parfaitement compris cela, qui se reflète très précisément dans le texte de Constitutions 1723, notamment dans la partie dite improprement « historique ».
Cette partie est bâtie comme Les Noces Chimiques.
Ceci, pour être démontré, nécessite un morceau d’architecture d’une bonne centaines de pages A4.
Cependant, tout franc-maçon a la capacité d’en faire le constat par l’étude des textes et par un travail approfondi des rituels bleus, notamment celui d’Apprenti où toute la maçonnerie est donnée.
La libération est permise au grade de Maître, celui-ci autorisant l’exercice de la Liberté.
D’autant que ce 4ème grade est une greffe sur l’échelle initiatique qui ne satisfait que les partisans de Kant. C’est un bon cours de morale mais dénué de spiritualité. Le vrai grade écossais qui suit le 3ème est le 5ème, celui de Maître parfait.
Petit 4 que je suis toujours à la recherche.
Je vous remercie et me retourne dans l’expectative de voir vos comment taire. ..
Alchimie grades supérieurs… toujours cette bataille dego qui dégoûte le cherchant et le transforme tel vos préceptes alchimiques en celui qui abandonne faute de réelles informations qui pourraient un minima l’aider dans sa quête obscure
Je suis si navré de voir tant de sachant parmi vous préférant flatter votre croupion plutôt que d’œuvrer dans la transformation de l’autre (celui qui œuvre à savoir)
Je suis totalement dévoué à vous donner mes coordonnées et par Dieu ou qui que ce soit n’hésitez pas à aider !
27 – hop hop hop ! On arrête de pleurnicher et on se comporte en maître maçon.
Autrement dit, on n’attend rien des autres et tout de soi-même.
Et on laisse Dieu où il est, on a depuis 529 après le rabbi-fils-de-lui-même perdu le(s) moyen(s) de le concevoir, il ne sera donc d’aucun secours.
Sagesse, Force et Beauté , responsabilité, solitude et Vérité.
Bien Frat. mon cher frère.
Si tu cessais d’être en recherche au 4e,cela démontrerait que tu n’as même pas assimilé le 3e.Le groupe aide mais la recherche est personnelle. La transformation du croupion n’est pas une activité maçonnique.
@ TCF François Bégon,
Un aspect déterminant est à saisir pour bien appréhender le sujet.
L’or en Egypte est un métal rare. Il est extrait de mines importantes situées dans le désert oriental (Arabie) et au Soudan, les mines sont épuisées vers -1300.
L’Alchimie est l’art de la momification, c’est son origine. Conscient de ce que cela représente, on comprend aisément les raisons de l’intensité de sa spiritualité et l’éventail de produits nécessaires à cet art, notamment les huiles, les parfums, les cires.
Les papyrus de Leide et de Berlin nous apprennent qu’ils ont cherchés à imiter l’or à l’époque de l’occupation romaine, ceci de manière à porter un coup à l’économie. Les Romains l’ont compris, il ont fait une chasse totale des papyrus et les ont pratiquement tous détruits.
De la spéculation du bas moyen âge et de la Renaissance il faut être prudent, ce qui traite de transmutation métallique physique est douteux.
l’Alchimie est l’opératif de la maçonnerie bleue.
Il est inutile de démontrer quoique ce soit de ce point de vue, c’est une évidence, c’est dévoiler sans raison (si tant est qu’il puisse y avoir une bonne raison !) ; le rituel agit de même que le feu sur la nature.
INRI
L’alchimie helléno-alexandrine cherchait à teindre le mercure par du soufre jaune, en vue de le transformer en or. Aristote était contre la transmutation des métaux. Il postulait la fixité des espèces métalliques.
Bonjour,
la fixité des espèces métalliques a fait couler beaucoup d’encre; cela serait trop long ici;
parce que l’on a pas voulu retenir la distinction pourtant importante d’Aristote fait entre le matériel; les métaux dans l’ordre corporelle; d’ici bas et les métaux en tant que Matériaux essentiels;
c’est sur si l’on veut faire l’amalgame on n’est reparti dans « l’hyperchimie » douteuse ou l’on voit la chimie moderne comme étant en quelques raisons « une continuation d’illuminés pseudo scientistes qui se seraient appelés Alchimistes. » (ce n’est pas mon avis, mais ce qui est malheureusement toujours entendu)
***
Les insuffisances de la physique aristotélicienne vis-à-vis de la pratique alchimique, a conduit à une crise épistémologique. D’où les philosophies de Marsile Ficin et de Paracelse à la renaissance, qui empruntèrent beaucoup au stoïcisme : âme et esprit du monde, théorie des sympathies, etc. qui n’avaient rien de scientifique.
8 – Les degrés sont faux, spéculations niaises pour impétrants en manque de flatterie, les révéler ne dévoile rien, mieux ceci entretient le profane curieux dans l’erreur et c’est très bien. Pour le reste, merci de vos leçons, je ne manquerai pas d’y penser chaque matin.
P. Burensteinas est adepte, témoin je le confirme.
J’ai précisé la période, si votre jugement est le même, ceci confirme que vous n’y entendez rien, comme votre avis sur Jollivet-C.
Le reste de votre commentaire n’a rien de faux, puisque c’est l’évidence comprise par le profane un tant soit peu renseigné.
A vouloir poser sa pèche sur tous les fils, ou presque, on se heurte fatalement à son seuil d’incompétence… et fatalement aussi… à paraitre parfois un peu ridicule…
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Ramener les degrés à des « spéculations niaises pour impétrants en manque de flatterie », démontre juste que l’on n’en a rien assimilé sur le plan de l’intime, voire rien compris (pour peu qu’on les ait pratiqué bien sûr), et qu’on ignore ce point fondamental qui est que tout parcours maçonnique est fondamentalement, et dès le début, un cheminement au sein de nos propres subjectivités à travers l’enseignement d’une « maitrise » collective et vivante…
16 – Il ne s’agit pas de cela, le sujet concerne la réalité du REAA et de l’alchimie qu’il prétend englober.
Mes excuses alors, c’était loin d’être clair…
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Sinon, qu’il y ait une lecture alchimique des degrés du REAA comme il y en a une lecture cabalistique est sans doute très passionnant mais aussi caractéristique de l’aspect polysémique et subjectif inhérent à la pensée symbolique. Je pense qu’on peut, sauf si on porte une intérêt particulier à ces modes de pensée, en faire largement l’économie …
regrettable au Chapitre, impossible à l’Aréopage.
Ce serait dommage.Quel que soit le terrain choisi, son vocabulaire ou sa symbolique c’est toujours un outil dont nous aurions tort de nous priver.On ne peut toujours employer les mathématiques ou le langage courant pour aller plus loin ou plutôt plus profond.
La démarche artistique utilise aussi ces
outils,pour certains.
Mon très cher frère Luciole, tu emplois ce qui me semble être le bon mot : ce sont des OUTILS. Mais personnellement, à mon modeste niveau d’avancement, j’ai encore un peu de mal à hiérarchiser de façon « opérationnelle » des ésotérismes imbriqués… peut être plus tard si le Gadlu me prête vie 🙂
21 – et bien justement, reste modeste et évite les jugements présomptueux.
Suivre ton exemple quoi… 🙂
Séparer le subtil de l’épée pour poursuivre Lionel Maine… décidément marqué par les mêmes pubs !
Pas pu résister
Le vert pour les rampants, le jaune pour les volants; de l’épais au subtil, il faut bien, quelque jour, s’emonder du bleu.
DESAP: complètement sur la même longueur d’onde ! Je me hasarderai à citer quelques autres comme Elie-Charles FLAMAND, Léon GINESTE ou bien encore Henri LA CROIX HAUTE… Mais, en toute humilité, comme il se doit !
2 – Séparer le subtil de l’épais, mon frère adepte.
Très Frat:.
Mon cher frère François Bégon, il ne faut rien dévoiler du grade d’App:., c’est impératif, comme il ne faut rien dévoiler de la maçonnerie bleu.
Continue de parler du charabia syncrétique du REAA 4 > 32, il se perd tellement dans les mélanges et les solutions que tu ne dévoileras jamais rien.
Si l’on souhaite s’instruire d’alchimie, et donc de maçonnerie, il est comme toujours conseillé de s’en remettre à Dieu plutôt qu’à ses Saints. On Commence par La Table d’Emeraude, on poursuit avec les traités établis aux XIVè et XVè sc., on lit impérativement Les Noces Chimiques de Christian R+ qui décrit sans ne rien dévoiler (voilà la preuve que ceci émane d’initiés) le parcours maçonnique maladroitement et partiellement (quand ce n’est pas faux) repris par Morin, et on termine temporairement par L’Ame de la Matière de Jollivet-Castellot.
On écoutera avec profit P. Burensteinas lorsqu’il était alchimiste il y a une dizaine d’années, émissions sur Radio Ici et Maintenant ; aujourd’hui il fait la vedette.
On lira Fulcanelli pour se distraire et on bânira le plagiaire mythomane et usurpateur Eugène Canceliet.
Dévoiler la maçonnerie bleue c’est être parjure.
Évitons de rendre notre très cher Frère Bégon …vert !
LIONEL MAINE: MDR !restons en alchimie : y’a pas que le bégon qui risque d’être vert, y’a aussi le lion !!
Et puis Begon nia
Bonjour,
vous auriez pu emprunter une expression plus concise et générale, comme ce qui est dévoilé dans l’intimité n’a pas à être exhibé; et ceci est valable à tout degré et véritablement dans tous les domaines. Quant à Burgensteinas je diffère de votre avis; c’est une imposture new-age et profane un peu du Glauzy en moins cinglé; ou même du Jollivet-Castellot en moins menteur et manipulateur. Si tant l’on veut comprendre ce que fut l’Alchimie ou courants s’en revendiquant en Europe, il faut comprendre ce qu’est l’Hermétisme dans son sens complet et non une réduction gréco-romaine mal comprise.
Cordialement.
Je confirme pour CANSELIET. Dans son édition des Douze clefs de Basile Valentin aux Editions de Minuit, il a omis de publier – et l’omission est de taille – la figure de l’avant-propos qui représente le soufre, le mercure et le sel, et qui correspond au cabinet de réflexion. Il suffit de se reporter à l’édition de la BPC de Mangin de Richebourg (741) pour le constater.
Il suffit aussi de comparer les proses de Fulcanelli et de Canseliet pour se rendre compte du gouffre qui les distingue que l’on pourrait illustrer en parlant de « séparer le subtil de l’épais ».
TCF DESAP, merci beaucoup pour tes commentaires. S’agissant des grades symboliques, Roger Caro, dans « Essai d’interprétation alchimique des rituels des degrés symboliques » (octobre 2012), décrit bien l’imprégnation alchimique du grade d’apprenti. Quant à mes recherches alchimiques, elles sont doubles à travers textes et surtout images. Ces dernières sont très parlantes, alors que les écrits alchimiques sont souvent peu clairs, faute de concepts adaptés.