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Géplu.
Je voudrais simplement adresser un salut aussi fraternel que respectueux à Lazare-Lag. Il sait évoquer avec subtilité un grand écrivain hélas pas assez lu. Lire quelques chroniques d’Alexandre Vialatte est stimulant, roboratif. Une ironie souriante avec un soupçon de désenchantement plein de cet humanisme aussi solide qu’inquiet que nous sommes, peut-être, beaucoup à partager.
» Et c’est ainsi que Lazare marchera »
Tiens?
Notre commentateur Miquel abandonne ici ses allusions, inspirées et détournées d’Alexandre Vialatte, quant à la grandeur d’Hiram.
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Au fait, et à propos d’Alexandre Vialatte (l’auteur donc, dans ses chroniques, publiées à l’origine dans le quotidien auvergnat « La Montagne », de la phrase finale de chacune d’elles: « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » (qui hélas prend une résonance tragique ces jours-ci…), on apprend que le Prix Alexandre Vialatte 2023 vient tout juste d’être décerné.
Il a été remis à Laurine Roux pour « Sur l’épaule des géants » (éditions du Sonneur).
On observera que la récompense est un prix de 6105 €.
Pourquoi 6105?
Parce qu’il s’agit, en euros, de « la somme de la hauteur du Puy-de-Dôme et de la longueur du fleuve Congo ».
Les lecteurs aficionados d’Alexandre Vialatte sauront pourquoi sont ainsi associés Puy-de-Dôme et Congo.
Les autres sont bien évidemment invités à le découvrir.
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On observera que ce prix Alexandre Vialatte est désormais remis chaque année par le journal « La Montagne » en partenariat avec la société des hôtels littéraires.
Et ce depuis l’hôtel Alexandre Vialatte, à Clermont-Ferrand, bien sûr.
(Il existe d’autres « hôtels littéraires » Marcel Aymé et Arthur Rimbaud, à Paris, Gustave Flaubert à Rouen, et Jules Verne à Biarritz. Un hôtel Stendhal doit ouvrir à Nancy en 2024).
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Quant à Laurine Roux, la lauréate de ce prix littéraire des plus sympathiques, sont publiés en poche (Folio) les bouquins suivants:
– « L’autre moitié du monde »,
– « Le sanctuaire,
– « Une immense sensation de calme ».
Je n’en dirai rien, ne connaissant pas encore son œuvre, mais je crois bien que je vais me laisser tenter.
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En guise de conclusion, qui nous ramène à François Morel, je déconseille très vivement de lire Alexandre Vialatte dans un Mac Do. Ce serait faire insulte à Vialatte, et trop d’honneur à Mac Do.
Benedable maître,
Ze boulais dir Mac Benach, mais, zavé mon befaud de brononziassio…