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Géplu.
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Bonsoir, ma contribution sur la crise actuelle de l’université est à lire dans la suite de mon intervention à la journée Jean Zay. Rappeler les missions propres de l’université suppose un premier et un second degré eux-mêmes à réinstituer. Tout se tient. Un sursaut républicain est nécessaire et possible après l’épisode désastreux du macronisme. Au travail.
Reprocher à l’Université, lieu de la spécialisation, de faire de la spécialisation au détriment, suppose-t-on, de l’émancipation, du libre arbitre, de liberté de conscience, de la liberté tout court et en résumé, toutes choses devant être acquises à la sortie du lycée, c’est lui faire un mauvais procès.
C’est une sorte d’incapacité à faire le bon procès, celui des politiques menées pour le primaire, le collège et le lycée, où toute autorité a été retirée aux Maîtres et Professeurs, où l’on a préféré satisfaire les susceptibilités, notamment d’ordre religieux, plutôt que de les combattre conformément à la mission initiale de l’Ecole de la République, où l’on accepte que le travail et les devoirs demandés aux élèves ne soient pas faits et qu’il ne soit plus possible que ceci soit l’objet de sanctions, que se pratique l’inversion des rôles et des valeurs parce que maintenant on considère que c’est au Professeur d’intéresser l’élève pour qu’il travaille -on rêve !- et point d’orgue de ce désordre, les notes vont être supprimées au profit d’évaluations de compétences dont on sait à quelle démagogie cela appelle et conduit, cela, une fois de plus !! pour ménager les susceptibilités. Bref, l’Ecole qui devait former pour s’en émanciper les ménage et de facto les encourage, ainsi l’inversion abrutissante s’est opérée.
Et l’on s’étonne, mon cher Frère, que le wokisme et autres couillonnades flattant les susceptibilités prospèrent à l’Université ? L’aveuglement est pire que je le pensais, maintenant nous en sommes à s’interroger sur l’évidence des conséquences d’une politique, ou le comble de l’incapacité à se remettre en question, la fuite en avant du « j’ai toujours raison » conformément à ce que l’on apprend aujourd’hui aux élèves de primaire, collège et lycée par la culture des susceptibilités, je me répète.
J’ajoute, cette référence à l’université médiévale, où les savoirs enseignés devaient être conformes au dogme chrétien, cad rien qui ne puisse se prétendre un savoir, celui-ci devant par définition être l’une des expressions de l’objectivité.
Je ne comprends pas que tu n’aies pas pris pour exemple le Lycée ou l’Académie d’où toute croyance était considérée comme inadaptée à l’enseignement.