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S’il existait un pays où la religion permit le vice, les athées y préféraient dans le désert. François Gaston de Lévis.
prêcheraient….
“La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple.
K. Marx
Nous pourrions dire aujourd’hui : Les religions ……….
Bien sur qu’il a raison notre foussier.Soyons vigilants.Quelle belle déclaration, une de plus,apres plus rien.La maconnerie au GO n’existe plus mais il ne faut pas le dire, cnest pas bien.Je vous invite a lire Bueglin, Leforestier,Bauer et quelques autres.
En matière de laïcité aucun compromis n’est possible. Le président Macron ( car il s’agit bien du représentant de l’Etat n’est ce pas? ) n’a tout simplement pas respecté le principe de séparation des Eglises, quelles qu’elles soient, et de l’Etat. Je suis en tout point d’accord avec l’analyse faite par Philippe Foussier dans Marianne et avec celle de Henri Pena Ruiz dans Le Monde la semaine dernière.
Il ne faut pas se cacher derriere son petit doigt : le politique à toujours eu des liens pederastiques avec le religieux, ce dernier ayant un réel pouvoir sur les masses qui precisement intéressent le politique. L’idéal c’est quand celà ne se voit pas, que ça se pratique la nuit.
Celà dit, les églises se vident avec une baisse de la fréquentation religieuse, et un laïcisation générale des mœurs.
Peut être faut-il temperer alors cette raideur laïque qui ne serait plus d’une cruelle actualité ?
Que peut signifier «abîmer le lien entre un État laïque et l’Eglise» ?
Quelque chose aurait été «abîmée» si le principe de Liberté de conscience n’avait pas été respecté ou si l’on avait porté atteinte à ce principe. Est-ce le cas ? L’Etat a-t-il porté atteinte à ce principe sacré ? Non, bien entendu.
En reconnaissant implicitement l’Eglise comme victime : les catholiques (qui) seraient ainsi «instrumentalisés», «ignorés» dans une «France (qui) ne ménage pas sa méfiance à l’égard des religions», «on a réduit les catholiques à cet animal étrange» etc… , le Chef de l’Etat semble préparer l’opinion à une modification de la loi de 1905.
De plus, le Chef de l’Etat sort de son rôle lorsqu’il transmet dans son discours ses sensibilités spirituelles, sa fonction l’oblige à les garder pour lui-même.
Je ne sais pas à quel personnage de l’histoire de France nous pouvons l’identifier, mais avec certitude, il ne remplacera pas Georges Clémenceau.
Clemenceau, s’il a gagné la guerre, a perdu la paix.
Ne nous leurrons pas. Dans cette société où l’on magnifiera en permanence le dialogue inter-religieux, la « coexistence », et « la spiritualité transcendante qui émancipe », une société qu’effectivement, on pourra qualifier de concordataire, dans cette société-là, il n’y aura plus de place pour les défenseurs de la pensée libre, plus de place pour l’agnosticisme, voire pour l’athéisme, et pire encore plus de place pour les indifférents. Et à terme, plus de place pour le doute. ça s’appelle juste un retour en arrière.
(6) C’est effectivement un risque. Voir si les athées, agnostiques et libres penseurs sont pourchassés en Alsace Lorraine ?
Le concordat alsacien n’est pas la réduction de l’esprit concordataire que dénonce le grand maître. Et il ne faut pas se fonder sur ce qui s’y passe sous prétexte qu’on ne lyncherait pas les athées, ce qui est bien le moins pour une province civilisée, occidentalisée, pacifiée, et plutôt plus ordonnée qu’ailleurs. Mais d’une certaine manière, le concordat alsacien est même anecdotique au regard de la problématique globale. Même si, oui, en Alsace-Moselle, le fait religieux a souvent, dans l’esprit du grand public, une primauté sur la liberté absolue de conscience.
Si tous les commentateurs , ici et ailleurs, avaient lu EN ENTIER le discours du Président de la République, ils se rendraient compte, en étant de bonne foi, qu’il est dans l’exacte continuité de ceux de Victor Hugo, ardent défenseur de la laïcité. C’est ce que rappelle le blogueur du blog 3, 5, 7
NON !
Quand on commence son propos en parlant de « réparer le lien » fut-il distendu, rompu ou abimé entre une Eglise et l’Etat, on est clairement en contradiction avec la loi de 1905.
Rappelons que si l’article 1 dit que la République garantit le libre exercice des cultes, et c’est bien normal, l’article 2 précise que « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
N’ayant donc légalement aucun « lien » avec aucune religion, la République n’a rien à réparer. Les propos de Macron sont donc pour le moins maladroits, …à moins qu’il ne les pense très habiles !
Un coup de billard à trois bandes ?…
Lisez l’article que Laurent Bouvet a publié dans Figarovox : http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2018/04/11/31004-20180411ARTFIG00208-accorder-une-place-a-l-eglise-catholique-pour-deboucher-sur-l-islam-de-france-le-pari-risque-de-macron.php/
la république n’a plus de lien juridique avec l’Eglise mais cela n’interdit pas de se parler en confiance : c’est le sens du lien évoqué par le Président. Car le lien juridique n’est pas lui abîmé ou non : il existe ou il est absent, or il est absent. Donc ce n’est pas de cela que parlait le président, qui maîtrise assez le sens des mots qu’il emploie.
Ce non pour le moins péremptoire est l’illustration de l’esprit rétrograde et obscur des laïcards (je n’écris pas des défenseurs de la laïcité)qui se manifestent dans cette conversation depuis qu’elle a débuté, autour des communiqués du GO du DH et des articles des unes et des autres. En fustigeant le Président Macron (je ne suis pas un de ses partisans et j’insiste sur le titre, suite au comportement mesquin et désobligeant des dénommés Bourdin et Pleynel à la TV, en fustigeant le Président de la République,on se trompe totalement de cible et de combat. Les églises chrétiennes, la religion juive, les bouddhistes etc ne sont pas en France un danger pour la République et la Laïcité. On peut toujours dialoguer avec leurs dirigeants et leurs adeptes, en règle générale on est entendu et le débat est serein et sain. En revanche avec l’Islam le problème est tout autre. Je ne parle pas ici des djihadistes mais de l’Islam politique qui est un réel danger pour nos institutions, notre société, notre culture, parce qu’il refuse les règles républicaines et que cela ne changera jamais parce que, contrairement aux autres religions, la conception musulmane de la société, spirituelle et politique, est inscrite dans les textes et qu’on ne discute pas le Coran et que la laïcité est antinomique avec son message . Il est un point c’est tout et il ne changera pas. Et ne venez pas me dire que je n’y entend rien, je me flatte bien au contraire, en toute humilité, de savoir de quoi je parle. Alors, cessez de tirer boulets rouges sur le chef de l’état, de pourfendre l’église (c’est un combat passéiste) et de faire de l’urticaire chaque fois qu’on prononce les mots concorde et concordat …
Unissez vous plutôt pour défendre les valeurs judéo, gréco, chrétiennes qui sont aux sources de notre civilisation, sans qu’on soit obligé d’adhérer au dogme divin. Ceci n’est pas de la politique mais un cri d’alarme. La naïveté, c’est fini.
Peut etre peut on s’interroger plutot sur la sanglante bousculade que subit la laïcité de la part des islamistes purs et durs, dans les ecoles.
La, il y a un veritable sujet de preoccupation, notamment
quand il y a refus de la minute de silence ou qu’un ex candidat aux legislative fait l’apologie des actes d’attentat
Le rétropédalage a commencé : le GM commence par dire que « seul l’esprit de la loi de 1905 » a été « violemment bousculé » (violemment, mais on pourrait dire seulement, car bousculer, ce n’est pas enfreindre). Dans quelques jours tout sera oublié car ceux qui auront lu le texte de l’intervention du président, réaliseront bien qu’il n’y a atteinte ni à la lettre, ni à l’esprit de la loi.
loi, rappelons-le qui est jugée insuffisante par les anticléricaux, ce qui est d’ailleurs un signe de la grande sagesse du législateur de 1905.
« La tentation concordataire est grande… » , et alors ? Nos concitoyens alsaciens et mosellans « athées et agnostiques » ne paraissent pas se plaindre de la situation et quand je me rend chez eux je n’ai pas le sentiment de me trouver chez des français différents des autres. En tout cas pas des sous-citoyens vivant dans des régions arrièrées comme au temps de Napoléon (bouh ! Le diable…) comme le suggère implicitement Philippe Foussier qui présente le Concordat comme un repoussoir. Qu’en pensent donc nos frères et soeurs alsaciens et mosellans ? Ont ils le sentiment de « vivre dans le Péché » a l’egard du dogme laïque et de la religion républicaine ?