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C’est drôle, car « Tagada » n’est même pas un maçon, mais un adepte de l’hindouisme.
Vous pouvez en savoir plus à ce sujet ici:
https://mythesguenoniens.blogspot.com/2020/01/les-delires-de-luc-alias-tagada.html
C’est bien marrant, il y a des gens comme De Passage qui pensent qu’en utilisant des tournures empruntées aux écrits de Guénon, qu’en écrivant pompeusement « Nous », qu’ils deviennent par là même plus crédible.
« On va très probablement aussi voir fleurir tout un tas de clones de LLP qui vont pouvoir argumenter en copiant un bout par ci, un bout par-là, sans respecter le contexte.
Conséquence possible : polémiques à n’en plus finir et dissolution du message transmis par Guénon. »
Dixit celui qui crée ici même une polémique qui n’a ni queue ni tête.
Si ce monsieur au pseudonyme bien révélateur, était capable de faire la différence entre le message et le support par lequel on le transmet, il ne se mettrait sûrement pas à débiter autant d’ineptie.
L’œuvre de Guénon reste l’œuvre de Guénon, peu importe qu’il soit sous format papier, sur pdf, word, ou apprise par cœur, ce qui compte c’est de la reproduire sans la dénaturer, ce que fait tagada.
Ceci étant dit, je me permettrais d’être plus direct maintenant.
Je connais le type de personne qui se cache derrière ce genre de personnage comme « De Passage ». Parfois je ne souhaiterais qu’une chose au monde, c’est de les avoir en face de moi et de voir s’ils auront autant d’ardeur à raconter des bêtises. Heureux l’époque où on vivait encore dans la réalité. Vous devriez remercier internet car c’est grâce à cet outil que vous existez, dans la vie réelle vous n’oseriez pas être aussi insolant.
« 52 :46 Laisse-les donc, jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur jour où ils seront foudroyés.
52 :47 Le jour où leur ruse ne leur servira à rien, où ils ne seront pas secourus. »
Si « de passage » trouve que je n’ai pas d’humour, je déplore de mon côté son manque de sérieux. Il a réussi à monter encore d’un degré dans les attaques personnelles. Navré de le décevoir s’il espérait que je descende à son niveau de bassesse, mais pour ma part l’individualité derrière « de passage » ne m’intéresse absolument pas, elle peut continuer à gonfler encore le volume de ses calomnies, grand bien lui en fasse, elle connait apparemment la fable de la grenouille donc pas besoin de la lui conter, c’est son problème.
Venons-en au fond qui devient bien maigre lorsqu’on l’isole du reste :
« il vaut mieux lire et comprendre les textes disponibles en abondance (ce qui est déjà une prouesse), que de télécharger frénétiquement toute l’œuvre en la mettant dans un coin de son ordi. »
Vous comparez deux démarches individuelles, alors que c’est hors sujet ici. Ici, le sujet est la mise à disposition d’une œuvre voulue publique par son auteur. Peu importe les possibles erreurs individuelles de compréhension ou de démarche, prendre ce genre de contingence pour point de référence, c’est se condamner à l’égarement. Ce n’est pas à vous de décider si chaque personne doit lire telle ou telle partie de l’œuvre, dans tel ou tel format.
« (L’argument de la recherche contextuelle est inacceptable, car il existe un index bien plus efficace.) »
Heureux et surpris que vous évoquiez cet index, c’est en effet un sacré travail, complémentaire de celui auquel je participe. L’intégralité de l’édition papier y a été reproduite en version html, page par page, travail qui démontre que l’on peut utiliser internet, sans pour autant perdre la pagination des éditions papier.
http://www.index-rene-guenon.org/
Il a une utilité indiscutable, mais la recherche dans les pdfs a aussi ses atouts, elle permet de son côté de rechercher seulement une partie du mot, pour trouver par exemple un groupe de mots qui ont la même racine. Les pdfs sont aussi plus aisément transportables, sur clé usb par exemple, et peuvent être consultés hors ligne.
« Par ailleurs, les arguments que vous invoquez en citant Guénon portent sur l’imprimerie. Et celui-ci, ne vous en déplaise, a réussi à faire publier de son vivant les ouvrages les plus importants, ce qui est effectivement un tour de force eu égard aux nombreux mécanismes sataniques qui s’y opposaient. Si le mot carrure devait être appliqué à quelqu’un, c’est bien à Guénon.
Or l’outil informatique, pour utile qu’il soit, est la machine de la quantité pure avec tout ce que cela implique. »
C’est du déni pur et simple de ce que j’ai dit plus haut. Vous niez le caractère de moyens techniques que possèdent en commun l’imprimerie et l’informatique. Si la quantité vous fait si peur que ça, commencez à voir les choses du point de vue de la qualité.
« Mais ce qui nous préoccupe, c’est que la mise à disposition gratuite sous format numérique aura nécessairement des conséquences qui peuvent être fâcheuses pour l’œuvre de Guénon, et cela avec un multiplicateur sans commune mesure avec le monde typographique.
Comme vous l’avez souligné, l’ouvre de Guénon n’est pas une œuvre littéraire. Elle doit donc, plus que toute autre, garder la même intégrité que son format papier. Or, vous n’avez proposé aucun système garantissant la non corruption des documents mis à disposition, et c’est cela qui manque de prudence dans ce domaine particulier du numérique.
En effet, qui va garantir l’intégrité du document téléchargé sur le site A ou copié chez B ?
Y avez-vous seulement songé ?
Ainsi, grâce à ce travail de numérisation, vous pouvez être sûr que des copier-collé-déformés vont fleurir sur le net, car l’agent sombre, on le sait, est fainéant. »
Que viennent faire ici des considérations sur le profit?
Quelle différence avec la mauvaise recopie d’un passage pris sur une version papier ? L’intégrité est justement garantie en fournissant une œuvre la plus exactement retranscrite, où il est possible d’aller vérifier si ces passages dont vous parlez sont corrects ou non, ce que diverses personnes, dont je fais partie, essaient de mettre en place. Avec les possibilités que donne l’informatique, il est très facile de comparer les différences entre deux textes. C’est quoi votre solution pour empêcher les gens de recopier, enfermer l’œuvre de Guénon dans un coffre ? De même que l’on peut traiter à l’OCR un scan de livre, on peut faire de même pour une capture d’écran d’un texte qui s’affiche, que sa copie soit bloquée ou non, c’est exactement pareil (la restitution sera même meilleure, le scan étant forcément plus irrégulier), il est tout bonnement impossible d’empêcher techniquement la recopie. Si vous avez si peur que la version numérique soit altérée, quand vous déciderez-vous enfin à mettre les manuscrits originaux en scans haute définition à disposition de tous ? pour que l’on n’ai plus besoin de s’en remettre aveuglément aux retranscripteurs, qui ont bien assez d’erreurs à leur actif pour qu’on puisse leur faire confiance.
« On va très probablement aussi voir fleurir tout un tas de clones de LLP qui vont pouvoir argumenter en copiant un bout par ci, un bout par-là, sans respecter le contexte.
Conséquence possible : polémiques à n’en plus finir et dissolution du message transmis par Guénon.
Avez-vous songé à ces nouvelles possibilités, bien plus graves que les fautes d’orthographe qui vous chagrinent ? »
C’est vous qui dites qu’il ne faut pas tenir compte de LLP, il faudrait savoir. De plus, comme LLP n’argumente pas en citant Guénon (cf. mes articles), c’est hors sujet. Enfin, j’aimerais avoir des exemples de ces clones enragés copiant collant à tout va sur les forums, je crois que c’est inexistant pour l’instant, alors que divers pdfs de Guénon sont disponible depuis très longtemps sur internet. Par quoi va bien pouvoir être déclenchée cette frénésie subite ?
« Par ailleurs, c’est bien mal connaître la nature humaine que de croire que la mise à disposition gratuite et illimitée sous forme numérique est un vecteur de transmission. Ainsi, la Bible n’a jamais été aussi largement éditée et est disponible depuis le début sur internet. Diriez-vous qu’elle est mieux comprise ou même simplement plus lue ? »
Est-ce que c’est pour ça qu’il faut interdire la Bible ???
On n’est pas en train de philosopher sur la nature humaine, une dernière fois, on parle de la mise à disposition de l’œuvre publique de René Guénon. C’est lui qui la voulait publique, il n’y a pas à choisir à sa place.
De quel loi parlez-vous au juste ? Celle à laquelle Guénon ne faisait pas confiance ? Celle du Québec où son oeuvre est dans le domaine public et peut de ce fait être l’objet d’une nouvelle édition sans qu’il soit nécessaire de passer par ses ayants-droits ? Celle de l’internet dont la juridiction est chaotique ?
Tout citoyen est censé respecter la loi. Si le problème était aussi simple, il ne se poserait même pas.
Je ne comprends pas toutes ces variations justificatrices sur la reproduction d’une oeuvre.
Le fait d’acheter des documents, chers ou non, n’autorise aucunement leur reproduction que ce soit en papier ou sous format éléctronique. Le fait de renommer un recueil de textes n’autorise pas en soi la reproduction desdites oeuvres. Le fait d’être « bénévole » ou de ne pas avoir de volonté de lucre ne permet pas non plus de se dispenser du respect des règles. Il n’appartient pas à un tiers de prétendre agir selon la volonté du « Maître ».
Si l’oeuvre de René Guénon n’est pas dans le domaine public, la reproduction en est alors interdite sauf autorisation expresse et préalable des ayant-droits. Un Maçon est censé respecter la loi.
Certes, considérer la quantité pure comme une « machine » est un comble et il est vrai que tagada est responsable de la diffusion des multiples versions numériques des articles et des livres de Guénon ; c’est même lui qui a créé internet, les ordinateurs portables et tout ce qui touche à la dissolution de l’internet!
Sérieusement, c’est tout ce que vous avez trouvé comme argument pour discréditer son travail désintéressé dont personne n’a prétendu qu’il n’était pas perfectible et qui vise principalement à rectifier cette corruption auprès de ceux qui sont de bonne volonté et qui ont une intention pure ?
Quelle que soit la qualité de la réédition d’une oeuvre par les moyens de la typographie classique, vous ne pourrez jamais empêcher que celle-ci soit scannée et convertie par un logiciel ou un autre à moins que cette conversion ait déjà été faite et ainsi nous en revenons toujours au même problème.
Votre mauvaise foi à l’égard de fautes d’orthographe qui pourraient me chagriner, votre aveuglement à propos d’une réalité dont tagada n’est pas le responsable, votre acharnement à vous en prendre à lui plutôt qu’à d’autres qui n’ont pas ses scrupules intellectuels, vos erreurs de stratégie concernant l’outil informatique que vous avez négligé avec une passivité affligeante, vos moyens de pression inefficaces visant à le provoquer pour le faire réagir négativement et vos procédés peu traditionnels concernant un domaine qui demeure réservé malgré tout n’inclinent certes pas à faire confiance à la nature humaine, je vous le concède volontiers.
Si le temps est écoulé, que nous importe ? Sinon d’autres individus prendront la relève qui se chargeront de cette nébuleuse qui nous dépasse et cela que vous le vouliez ou non, mais il me semble que le minimum que nous puissions faire dans ce domaine est d’encourager les initiatives providentielles et en particulier celles que nous n’avions pas prévues, ce n’est pas une question d’affaire personnelle ou de génération frileuse mais ça concerne le discernement et aussi l’horizon intellectuel.
J’ai dit.
Concernant l’individualité de tagada, celle-ci ne présente aucun intérêt, nous sommes bien d’accord !
De plus, ce que vous conjecturez sur nous ne nous importe guère, d’autant plus que vous semblez mieux savoir que nous ce que nous comprenons ou pas, ce qui est un comble.
Nous avons parfaitement compris votre problématique et vous auriez tort de croire que nous cherchons à nuire à la diffusion de l’œuvre de Guénon.
Mais ce qui nous préoccupe, c’est que la mise à disposition gratuite sous format numérique aura nécessairement des conséquences qui peuvent être fâcheuses pour l’œuvre de Guénon, et cela avec un multiplicateur sans commune mesure avec le monde typographique.
Comme vous l’avez souligné, l’ouvre de Guénon n’est pas une œuvre littéraire. Elle doit donc, plus que toute autre, garder la même intégrité que son format papier. Or, vous n’avez proposé aucun système garantissant la non corruption des documents mis à disposition, et c’est cela qui manque de prudence dans ce domaine particulier du numérique.
En effet, qui va garantir l’intégrité du document téléchargé sur le site A ou copié chez B ?
Y avez-vous seulement songé ?
Ainsi, grâce à ce travail de numérisation, vous pouvez être sûr que des copier-collé-déformés vont fleurir sur le net, car l’agent sombre, on le sait, est fainéant.
On va très probablement aussi voir fleurir tout un tas de clones de LLP qui vont pouvoir argumenter en copiant un bout par ci, un bout par-là, sans respecter le contexte.
Conséquence possible : polémiques à n’en plus finir et dissolution du message transmis par Guénon.
Avez-vous songé à ces nouvelles possibilités, bien plus graves que les fautes d’orthographe qui vous chagrinent ?
Par ailleurs, c’est bien mal connaître la nature humaine que de croire que la mise à disposition gratuite et illimitée sous forme numérique est un vecteur de transmission. Ainsi, la Bible n’a jamais été aussi largement éditée et est disponible depuis le début sur internet. Diriez-vous qu’elle est mieux comprise ou même simplement plus lue ?
Il y a beaucoup d’autres aspects problématiques concernant ce passage au numérique, mais peut-être avons-nous complètement tort et vous raison ? Nous le souhaitons.
Aussi nous arrêterons-nous là, cher Gabaon, et nous ne vous importunerons plus, car le temps est compté et tous les signaux semblent indiquer qu’il est presque écoulé.
« Par quoi pourrait-on le comprendre, lui par qui l’on comprend ? »
(Quelque part dans la Brihadâranyaka Upanishad)
Les synonymes de pillage sont : brigandage, déprédation, détournement, rapine, razzia, sac, saccage, vol ; et il n’y a rien de comparable dans l’attitude de tagada mais ils s’appliqueraient plus adéquatement au premier tome des « Articles et Comptes Rendus » ou à une revue qui fait partie de ses sources et dont la rédaction n’a pas remboursé ses abonnés depuis qu’elle ne paraît plus.
Son blog met à disposition des internautes une oeuvre qui est récupérée à des fins partiales et intéressées et parmi ceux-ci certains résident dans des pays où il serait impossible de se la procurer soit parce que le service de la poste n’est pas fiable, soit parce que le régime politique ne le permettrait pas. Il présente aussi l’avantage de créer un réseau de correspondants (et de collaborateurs) qui n’existerait pas autrement et de combler un vide laissé par ceux qui pourraient juridiquement s’approprier les livres de Guénon et qui d’ailleurs envisagent, parmi les possibilités de réédition, une version électronique qui appartient elle aussi à « la machine de la quantité pure » ; mais dans ce domaine, il semblerait que « De Passage » est un « surfeur » averti puisqu’il paraît familier des sites « néo-conspirationnistes » et autre index qui semblent bien plus l’intéresser que la transmission d’une oeuvre dont il se fiche manifestement puisque la collection complète figure dans sa bibiothèque et il faut croire qu’il ne l’a pas comprise si on en juge par l’intérêt qu’il témoigne pour l’individualité d’un « pseudo » qui atteste effectivement de sa « carrure » très impressionnante.
Ayant le double de l’âge de tagada je puis affirmer que si sa « condescendance » était avérée elle ne serait qu’un juste retour des choses, non seulement parce que très peu de lecteurs de Guénon lui sont restés fidèles de son vivant ou après sa mort terrestre, mais aussi parce que rares sont les milieux se réclamant de lui qui n’ont pas éclatés en raison de leur formalisme, de leur sectarisme, de leur incompréhension et de leurs infiltrations, voire de leurs « fissures ». D’ailleurs, si « tout et n’importe quoi » a été fait c’est bien dans le domaine de l’édition des recueils posthumes réunissant ses articles, que ce soit par la préface ou les annexes qui les accompagnent, la réunion arbitraire des articles, les passages manquants, les fautes d’orthographe et les différences de pagination ; erreurs que le blog de tagada vise également à corriger dans la mesure de ses possibilités.
Donc, n’en déplaise à ce « jeune lecteur », il en sera ainsi tant que les éditeurs n’auront pas fait preuve de plus de scrupules.
En ce qui concerne le pillage, dont vous vous défendez, nous vous rappelons que ce mot forme les néologismes « copillage », « recopillage » et « photocopillage », et qu’il n’y a donc pas lieu d’argumenter la- dessus.
Ensuite, puisque vous semblez vous inquiéter sur notre état clinique, nous pouvons vous assurer que nous allons très bien. En revanche, chacun pourra vérifier, en suivant vos pérégrinations sur internet, que vous présentez tous les symptômes du paranoïaque. Et ce n’est pas seulement votre étalage sur les sites néo-conspirationnistes ou votre manque d’humour qui en marque la pathologie, mais surtout cette obsession à croire que l’on vous en veut personnellement, comme l’indique le début de votre message. Or, cela est une impossibilité car, comme il est rappelé plus haut, vous ne vous êtes pas présenté, aussi en est-on réduit à formuler les hypothèses suivantes :
Est-ce le fils de Monsieur Youpla-boum et de madame Tsoin-tsoin ?
Ressemble-t-il à une fraise, ou plutôt à une banane ?
Est-il seul dans sa boite, ou sont-ils plusieurs ?
À moins que vous ne soyez réellement une fraise, force est de conclure que l’attaque personnelle dont vous nous faites grief est abusive et relève de la victimisation.
En fait, nous nous demandons si vous ne vous servez pas simplement de Guénon pour vous affirmer et écraser les autres.
Car si l’on s’en tient aux commentaires postés sur votre blog, on peut y lire moult félicitations et remerciements sur « votre travail ». Cela semble vous plaire d’ailleurs et certains de vos lecteurs semblent oublier que vous n’en êtes pas l’auteur.
En outre, concernant le mépris dont vous nous affublez (à tort), c’est plutôt vous qui en affichez dans certains de vos messages, quand vous affirmez péremptoirement avoir de la carrure, comme le font ceux qui veulent en imposer.
Mais cela n’est pas tragique, et nous ne pourrons que rire lorsque, à l’instar de la fameuse fable de la grenouille, le moment de crevaison sera atteint.
Sachez enfin que, en tant que jeune lecteur de Guénon, nous ne nous reconnaissons absolument pas dans votre démarche. Car nous pensons qu’il vaut mieux lire et comprendre les textes disponibles en abondance (ce qui est déjà une prouesse), que de télécharger frénétiquement toute l’œuvre en la mettant dans un coin de son ordi. (L’argument de la recherche contextuelle est inacceptable, car il existe un index bien plus efficace.)
Par ailleurs, les arguments que vous invoquez en citant Guénon portent sur l’imprimerie. Et celui-ci, ne vous en déplaise, a réussi à faire publier de son vivant les ouvrages les plus importants, ce qui est effectivement un tour de force eu égard aux nombreux mécanismes sataniques qui s’y opposaient. Si le mot carrure devait être appliqué à quelqu’un, c’est bien à Guénon.
Or l’outil informatique, pour utile qu’il soit, est la machine de la quantité pure avec tout ce que cela implique. Et ce n’est pas votre position condescendante à l’égard de vos ainés qui vous donne le droit de faire tout et n’importe quoi dans ce domaine. Mais vous l’avez fait, et cela sans la moindre prudence qui pourtant eut été de rigueur dans votre projet qui s’annonce de plus en plus confus.
Inutile de s’attarder sur les basses attaques personnelles, qui renseignent juste sur l’intention réelle de celui ou de celle qui est derrière ces attaques. Il faudra juste expliquer de façon un peu plus convaincante où est le pillage dans l’attitude de quelqu’un qui est bénévole et qui indique clairement ses sources.
Et puis un tel mépris pour de jeunes lecteurs ne compense pas des arguments absents, c’est juste un signe clinique. De manière générale, c’est sans doute en rapport avec le problème d’une génération qui n’a pas (encore) compris l’importance qu’internet pouvait remplir dans la découverte de l’œuvre de Guénon. Il faut savoir tenir compte des nouveaux moyens techniques qu’offre notre époque, ça ne veut pas dire qu’on se soumet à la modernité (ce qui est plus compliqué que l’apparence des choses peut le laisser croire), c’est une question de nécessaire adaptation à nos conditions d’existence. Comme René Guénon disait lui-même au sujet des nouveaux moyens de son époque, dans sa correspondance avec Guido de Giorgio:
5 décembre 1924 (recueillie dans L’instant et l’Eternité, et autres textes sur la Tradition)
De mon côté, mon intention est nette et droite : depuis le début, je veux me conformer aux souhaits de René Guénon, et de personne d’autre, aussi forte que soit la volonté de certains pour s’approprier son œuvre. Mes principaux buts sont de:
– mettre à disposition son œuvre, qu’il a voulue publique (et qui, en plus des nombreux problèmes de fond et de forme de l’édition actuelle, et des indisponibles qui subsistent, est encore inédite pour une part non négligeable, et ce plus de 60 ans après son décès),
– contrecarrer les tentatives de déformation et d’instrumentalisation de cette œuvre, en corrigeant simplement les mensonges qui sont proférés contre elle,
sans besoin d’avoir à tenir, à un seul moment, une attitude propagandiste.
qt[[…] »Pour ce qui est d’intenter un procès, vous pouvez être bien tranquille ; je n’userai point de ce droit, d’abord parce que j’ai horreur de ces choses et n’ai d’ailleurs nulle confiance dans la prétendue justice, ensuite parce que d’ici ce serait à peu près impossible. Quant à ne rien répondre aux attaques, c’est une autre affaire… Étant donné que j’ai affaire à des gens qui, quoi que je fasse, sont déterminés à mener contre moi une lutte à mort (je ne parle pas des imbéciles qu’on pousse et dont on se sert, je parle de ceux qui les font agir) ; alors, pourquoi se priver bénévolement d’un moyen de défense et laisser de ce côté le champ libre à l’adversaire? Ce serait d’une belle naïveté, pour ne pas dire plus… […] Au fond si j’étais seul en cause dans tout cela, et si je n’estimais pas avoir encore quelque chose à faire, croyez-vous que je n’userais pas du seul moyen que j’aie à ma disposition pour avoir la paix, et qu consisterait à ne plus rien écrire du tout ? Je me moque bien de la « notoriété », et je n’ai, je l’avoue, qu’un seul regret : c’est que mes livres n’ai pas paru sans signature… […] »
3 juillet 1932
L’édition ! Il y aurait beaucoup à dire sur cette question, tant elle est cruciale pour Guénon. Dans chacune de ses lettres, ou presque, il revient sur ce problème récurrent, en regrettant qu’on ne réédite pas plus rapidement ses livres, se plaint de ne pas être informé de ses tirages, se montre réservé, au début de sa collaboration avec Paul Chacornal, déplore :
« L’étouffement dans lequel on tente de maintenir mes livres »(10 novembre 1930)
[…]]qt
René Guénon et la Provence. Correspondance inédite avec son ami Tony Grangier (1924-1939), Michel Chazottes
Les cahiers verts nouvelle série n°4
Sur Amazon, certains livres de Guénon ont pu dépasser les 300 € parce qu’ils n’étaient pas réédités et tous ses lecteurs n’habitent pas dans les grandes villes où il est parfois possible de trouver des exemplaires d’occasions.
Il faut aussi préciser que les pdfs ne rivalisent pas avec les livres imprimés car il ne viendrait à l’esprit de personne de les lire dans leur version numérique utile pour faire des recherches, à moins d’être désargentés de manière temporaire comme un étudiant ou un chômeur.
Ils permettent aussi de vérifier dans le texte l’importance que Guénon accordait à la maçonnerie et à cet égard les commentaires de Tagada sur Soral, LLP et Laurent James visent principalement leurs admirateurs qui parlent du métaphysicien à tort et à travers.
Enfin, dans sa correspondance, Guénon était beaucoup plus soucieux de l’étouffement dont ses livres faisaient l’objet que des procédures judiciaires reportées indéfiniment par les procédures d’appel et il ne fait aucun doute que ceux qui encouragent cet étouffement participent de ces « forces bien obscures ».
Bonjour à tous,
Concernant le site susmentionné, son auteur, Tagada, y écrit :
Les pdfs réalisés ici le sont en tant que copies privées, étant personnellement en possession de l’ensemble de l’œuvre au format papier, y compris le Théosophisme, l’Erreur Spirite et les Etudes sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage tome II, acquis à plus de 120 € pièce d’occasion (ce qui est scandaleux). Pour ce qui est des recueils qui ne sont pas identiques aux éditions papier, ils ont été renommés pour ne pas être exposé à une attaque pour contrefaçon.
Permettons-nous ici quelques observations.
Tout d’abord, concernant le prix « scandaleux » des ouvrages, remarquons qu’il faut être bien niais pour les acheter si chers, alors que l’on peut en trouver la majeur partie à plus ou moins vingt euros pièce, d’occasions ou neufs.
Mais bon, cette somme de 120 euros tombe comme un couperet (pour les pingres), et on versera une larme en pensant au pauvre internaute moyen qui, après sa séance de cinéma et l’achat d’un jeu Xbox hésitera entre l’achat du dernier IPad et l’œuvre complète de Guénon. Mais pourquoi donc dépenserait-il un sou ? Car en effet, l’objet moderne sera à même d’emmagasiner toutes les numérisations gratuites de Tagada, à côté de ses films et BD préférés, qu’il aura alors loisir de lire en toutes circonstances, quand il le voudra. Que du bonheur !
Plus sérieusement, appelons un chat un chat et disons haut et fort qu’il ne s’agit ici, ni plus ni moins, que du piratage et du pillage de l’œuvre de Guénon. C’est cela qui est scandaleux ! (en plus d’être illégal).
Enfin, en ce qui concerne Soral et LLP, quel lecteur de Guénon (sérieux s’entend) peut prêter le moindre intérêt à ces deux sinistres personnages ?
C’est donc bien aux masses que s’adresse Tagada, ce que confirme d’ailleurs la nature des messages postés sur son blog.
Pauvre Tagada, qui, pensant être missionné dans la défense de Guénon œuvre en réalité pour des forces bien obscures…
Merci , l’adresse exacte est :
http://oeuvre-de-rene-guenon.blogspot.be/