« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
@ Jacques,
Sur la forme, je ne commentais pas la conférence qui n’a pas encore eu lieu, mais l’article de ce blog, qui existe déjà, et qui a l’air de reprendre un « abstract »_résumé de la conférence, lequel abstract existe lui aussi déjà. 🙂
Sur votre réponse, pour reprendre l’exemple de Claudel, on peut quand même difficilement faire semblant d’oublier que l’Evangile est beaucoup plus accessible aux chercheurs profanes que les rituels maçonniques. Cela dit, on peut également critiquer l’attitude de tous ces chercheurs de sciences « dures » ou humaines, qui, lorsque quelque chose échappe à leur analyse et à leurs mesures (la « boîte noire » de la psychologie) font comme si ça n’existait pas du tout.
Sur le fond enfin, je ne doute pas un instant que tous ces aspects seront développés et analysés dans votre conférence, ni que cette conférence sera passionnante. Malheureusement, la distance m’empêchera de m’y rendre.
Bien sincèrement.
@ St. traduagedsegaluos
C’est parce qu’en France, on sait tout le mal qu’on vous doit.
@Jacques
Des commentaires à propos de conférences avant qu’elles aient lieu, de livres avant qu’ils ne soient lus, de revues avant qu’elles ne soient diffusées… tout arrive…
C’est une expérience amusante de lire le commentaire d’une conférence avant qu’elle ne soit prononcée. Il me serait plus agréable d’en discuter après ou de m’en expliquer avec Christophe…
Je dirai seulement dès maintenant, étant l’auteur de la conférence, on l’aura compris, que je ne parle pas du « vécu maçonnique » du lecteur et de la frange incommunicable. Je parle de ce que chacun peut savoir et fait semblant d’ignorer. Comme si le lecteur de L’Annonce faite à Marie lisait Claudel en faisant semblant de ne rien savoir des Evangiles… et comme si l’appartennce à la franc-maçonnerie était un élément tellement superficiel dans une vie qu’il ne pouvait pas se rertrouver dans l’oeuvre.
Hummm…
Tout ça est vrai, mais on peut difficilement à la fois affirmer l’existence d’un secret maçonnique et reprocher aux universitaires et critiques profanes de le méconnaître!
Qu’il y ait une zone d’ombre, inaccessible au chercheur profane, dans l’inspiration d’une écrivain franc-maçon, c’est pour moi une évidence. Mais regardons les choses de plus près: Cette zone d’ombre est-elle plus accessible aux chercheurs francs-maçons? Si elle relève de ce que nous appelons le secret maçonnique, rien n’est moi sûr. Le secret maçonnique relevant largement du vécu intime, à l’exception des membres de sa loge les plus proches de lui, les autres francs-maçons ont tout autant de chances de passer à côté que les chercheurs profanes.
Un exemple concret: Que pourrais-je dire de l’influence de la franc-maçonnerie dans la Flûte enchantée? Une fois que j’aurai identifié un certain nombre de thèmes plus ou moins évidents, tout ce que je pourrai ajouter ne sera qu’une projection de mon propre vécu maçonnique. Ce ne sera jamais le vécu maçonnique de Mozart, auquel je n’ai pas plus accès que le chercheur profane.
D’un autre côté, bien sûr, elle est tellement agréable, cette l’illusion de puissance qui provient du fait que je peux me fantasmer comme comprenant mieux Mozart que les universitaires profanes!
Rendons grâce à l’Académie royale de Belgique (Vive le Roi) pour ces deux conférences.
En France, dire qu’un écrivain célèbre est franc-maçon est comme dire qu’il (elle) a une maladie honteuse.
C’est faire fi de l’héritage des Lumières.
Il en est de même des grands hommes politiques du XIXe siècle. Cachez ce maçon…C’est un manque d’honnêteté intellectuelle. Mais aujourd’hui à l’heure du matérialiste, de la productivité et de la rentabilité, où sont les belles valeurs défendus par les Soeurs et Frères du monde entier ?
Heureusement, nous pouvons nous replonger dans la littérature du passé.