L’occultation par la critique profane de l’appartenance maçonnique des écrivains: études de cas

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
dimanche 24 avril 2011
  • 6
    Christophe
    5 mai 2011 à 19h43 / Répondre

    @ Jacques,
    Sur la forme, je ne commentais pas la conférence qui n’a pas encore eu lieu, mais l’article de ce blog, qui existe déjà, et qui a l’air de reprendre un « abstract »_résumé de la conférence, lequel abstract existe lui aussi déjà. 🙂
    Sur votre réponse, pour reprendre l’exemple de Claudel, on peut quand même difficilement faire semblant d’oublier que l’Evangile est beaucoup plus accessible aux chercheurs profanes que les rituels maçonniques. Cela dit, on peut également critiquer l’attitude de tous ces chercheurs de sciences « dures » ou humaines, qui, lorsque quelque chose échappe à leur analyse et à leurs mesures (la « boîte noire » de la psychologie) font comme si ça n’existait pas du tout.
    Sur le fond enfin, je ne doute pas un instant que tous ces aspects seront développés et analysés dans votre conférence, ni que cette conférence sera passionnante. Malheureusement, la distance m’empêchera de m’y rendre.
    Bien sincèrement.

  • 5
    V
    4 mai 2011 à 20h02 / Répondre

    @ St. traduagedsegaluos

    C’est parce qu’en France, on sait tout le mal qu’on vous doit.

  • 4
    Jiri Pragman
    27 avril 2011 à 14h47 / Répondre

    @Jacques

    Des commentaires à propos de conférences avant qu’elles aient lieu, de livres avant qu’ils ne soient lus, de revues avant qu’elles ne soient diffusées… tout arrive…

  • 3
    jacques
    27 avril 2011 à 14h05 / Répondre

    C’est une expérience amusante de lire le commentaire d’une conférence avant qu’elle ne soit prononcée. Il me serait plus agréable d’en discuter après ou de m’en expliquer avec Christophe…
    Je dirai seulement dès maintenant, étant l’auteur de la conférence, on l’aura compris, que je ne parle pas du « vécu maçonnique » du lecteur et de la frange incommunicable. Je parle de ce que chacun peut savoir et fait semblant d’ignorer. Comme si le lecteur de L’Annonce faite à Marie lisait Claudel en faisant semblant de ne rien savoir des Evangiles… et comme si l’appartennce à la franc-maçonnerie était un élément tellement superficiel dans une vie qu’il ne pouvait pas se rertrouver dans l’oeuvre.

  • 2
    Christophe
    24 avril 2011 à 11h36 / Répondre

    Hummm…

    Tout ça est vrai, mais on peut difficilement à la fois affirmer l’existence d’un secret maçonnique et reprocher aux universitaires et critiques profanes de le méconnaître!

    Qu’il y ait une zone d’ombre, inaccessible au chercheur profane, dans l’inspiration d’une écrivain franc-maçon, c’est pour moi une évidence. Mais regardons les choses de plus près: Cette zone d’ombre est-elle plus accessible aux chercheurs francs-maçons? Si elle relève de ce que nous appelons le secret maçonnique, rien n’est moi sûr. Le secret maçonnique relevant largement du vécu intime, à l’exception des membres de sa loge les plus proches de lui, les autres francs-maçons ont tout autant de chances de passer à côté que les chercheurs profanes.

    Un exemple concret: Que pourrais-je dire de l’influence de la franc-maçonnerie dans la Flûte enchantée? Une fois que j’aurai identifié un certain nombre de thèmes plus ou moins évidents, tout ce que je pourrai ajouter ne sera qu’une projection de mon propre vécu maçonnique. Ce ne sera jamais le vécu maçonnique de Mozart, auquel je n’ai pas plus accès que le chercheur profane.

    D’un autre côté, bien sûr, elle est tellement agréable, cette l’illusion de puissance qui provient du fait que je peux me fantasmer comme comprenant mieux Mozart que les universitaires profanes!

  • 1
    St. traduagedsegaluos
    24 avril 2011 à 10h20 / Répondre

    Rendons grâce à l’Académie royale de Belgique (Vive le Roi) pour ces deux conférences.
    En France, dire qu’un écrivain célèbre est franc-maçon est comme dire qu’il (elle) a une maladie honteuse.
    C’est faire fi de l’héritage des Lumières.
    Il en est de même des grands hommes politiques du XIXe siècle. Cachez ce maçon…C’est un manque d’honnêteté intellectuelle. Mais aujourd’hui à l’heure du matérialiste, de la productivité et de la rentabilité, où sont les belles valeurs défendus par les Soeurs et Frères du monde entier ?
    Heureusement, nous pouvons nous replonger dans la littérature du passé.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous