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Géplu.
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C’est réconfortant de constater que des jeunes gens (et d’autres) comme Josselin Morand sachent élever les débats et proposer
un idéal et une conduite à suivre qui se détachent un peu de la morne grisaille utilitariste que nous observons.
Que ce soit au travers de l’approche maçonnique ne peut que nous réjouir et nous encourager. Ce langage devrait aussi permettre,
à ceux qui hésitent et n’osent pas, de passer à l’action constructive sans attendre éternellement.
Les tiques c’est là où ça gratte. Moins on en a plus on en parle.
remarque vraiment très utile et enrichissante. Elle élève le débat. Comment le modérateur laisse t’il passer de telles inepties dans un thème philosophique ?
laisse tes tics, laisse tes tics André disait sa grand maman au petit Malraux (spéciale dédicace pour Lazare-Lag)…
Bon vous vous dites « drapeau blanc ! », non car lire Paul Audi et son très beau « Supériorité de l’éthique » et le lien qu’il établit entre éthique et esthétique, pour les amateurs de morale et moraline, circulez y a rien à voir ..
Par ailleurs mais cela pourrait nous mener loin ( peut être même jusqu’au Mexique ?) existe-t-il une « pensée » maçonnique ?
Il est permis d’en douter et j’ajoute que cela me ferait un peu peur, je préfére le grand jeu pour adultes (Jean Mourgues auteur de la pensée maçonnique) allez comprendre …
Une dédicace « espéciale » pour moi tout seul, mais c’est vraiment trop, n’en jetez plus…
Mais je l’ai comprise immédiatement! Comme quoi nous avons tous une marge de progression.
Et souhaitant faire un petit point d’actualité sur Malraux avant de te répondre, j’y apprends qu’un de ces derniers bouquins s’intitulait: « Lazare ». Cela dit Lazare en a inspiré plus d’un.
Pour saluer et dire merci voici quelques mots :
FAIRE LE BIEN
J’ai deux yeux, j’ai deux mains
J’essaie d’être humain
Je suis ton voisin
Je te donne la main
Je suis tout, je ne suis rien
Où sont mes copains ?
J’avance dans la vie soir et matin
J’avance avec mes chagrins
Respecter chacun
Est un bon chemin
Tiens, tiens, tiens
Faire le bien
Curieux tout de même le hasard du voisinage des articles.
Ici on nous parle d’éthique, et à côté on nous parle d’escroquerie, et le tout est maçonnique…. ou est supposé devoir l’être.
Je me suis fait la même réflexion hier soir en préparant la mise en ligne des articles cher Lazare-Lag.
Comme je l’ai déjà dit il y a peu, les hasards de l’actualité nous amènent parfois des télescopages qui portent à réflexion… 🙂
Pour tenter de mieux comprendre ce qu,est l’ethique ,la morale, se reporter aux interessants travaux de Paul Ricoeur D’autres part certaines Obediences ont des comites d’Ethique
L’ethique n,est pas un concept simple Trop de monde pense savoir ce que c’est !
Tentons de l,appliquer a soi-meme
Merci a l’auteur de ce nouveau livre
L’éthique, c’est-à-dire la loi morale, doit être une et universelle.
Si la physiologie nous montre ce qu’est le mécanisme de nos organes, si la psychologie nous apprend quelles sont nos facultés mentales et sentimentales, la morale nous enseigne l’usage que nous devons en faire.
La physiologie nous dit ce que nous pouvons, la psychologie ce que nous faisons, la morale ce que nous devons.
On peut la définir ainsi : « C’est l’ensemble des règles qui doivent guider la libre activité de l’homme. »
Ces règles doivent être basées sur les vérités éternelles ; elles doivent reposer sur les principes mêmes qui ont créé la vie et dirigé l’évolution humaine. Sans cela ce n’est pas la morale.
Ces principes étant partout les mêmes, sur notre terre, tous les hommes doivent être soumis aux mêmes règles de conduite puisqu’ils sont soumis aux mêmes lois physiologique. Donc, la morale doit être une, elle doit être universelle comme les vérités premières qui doivent être l’origine et la fin de tous les devoirs de la vie.
L’histoire nous montre, en effet, que les préceptes de morale, observés chez tous les peuples de la terre, reposent sur un fond commun d’idées.
Le code du devoir a toujours été à peu près le même. La pensée souveraine qui a traversé tous les âges et qui semble être née spontanément dans toutes les parties du monde, est l’écho des lois immuables qui gouvernent la nature humaine.
Les vérités morales, nécessaires à la vie sociale de l’humanité, ne sont le privilège d’aucun temps, d’aucun peuple, d’aucun individu. Partout la conscience humaine est soumise aux mêmes lois et se développe dans la même direction.
Il ne doit y avoir qu’une morale, comme il ne doit y avoir qu’une science.
La morale universelle, unie à la science universelle doit devenir la Religion suprême, celle qui dirigera tous les peuples, qui régnera dans toutes les nations.
L’idée que nous avons d’une loi morale n’a pas son origine dans notre moi actuel, nous l’apportons en naissant, c’est un lot de l’héritage ancestral. Nous pressentons les lois de l’ordre moral, nous les proclamons et nous nous y soumettons avant de les comprendre : C’est un phénomène d’atavisme. Nous pouvons même dire que, dans l’état actuel de l’esprit humain, les causes n’en sont plus du tout comprises.
Et, cependant, il semble qu’une voix intérieure révèle à l’homme la différence qui existe entre le bien et le mal, le juste et l’injuste. Mais la cause de ces différences lui échappe.
C’est un flambeau que les générations se passent de mains en mains sans que personne ne songe à demander qui a allumé ce flambeau, où, quand et pourquoi….
Les causes morales doivent être cherchées dans les principes mêmes qui ont créé la vie et dirigé l’évolution puisqu’elles sont inhérentes à la nature humaine. Mais il faut savoir quel est le rapport qui peut exister entre ces principes et les actions des hommes ; pourquoi la nature humaine est organisée de telle sorte qu’en suivant ses impulsions l’homme ne va pas toujours vers le bien ? Quelle signification on doit donner au mot bien et au mot mal, quel est le but que l’homme doit chercher à atteindre, en un mot, qu’est-ce que la perfection morale ?
Pour répondre à ces questions, nous avons dû remonter le cours de l’évolution humaine, chercher quand et comment le mal a commencé, car, de même que nous ne comprenons l’existence de nos organes qu’en les étudiant dans leur développement, de même que nous ne comprenons leurs fonctions qu’en remontant dans l’évolution physiologique, ainsi de même, nous ne pouvons comprendre la raison des rapports établis aujourd’hui entre l’homme et ses semblables qu’en remontant le cours de l’évolution psychique de l’humanité.
C’est donc à la science que nous avions à faire appel puisque, elle seule pouvait nous éclairer en nous montrant les faits dans leur évidence, les causes dans leur origine.
Sans cette évidence, que la science seule nous donne, nulle autorité n’a le droit d’imposer à l’homme un précepte à observer, un devoir à remplir.
Toute prescription non justifiée par une loi de la Nature est arbitraire et doit être suspecte. La loi doit avoir sa cause et cette cause doit être démontrée ou démontrable.
Rappelons que Pline énumère 45 peuples qui, dans des pays très éloignés les uns des autres, portaient le nom d’Éthiopien (« ethos », mœurs, « ops », terre), ce qui prouve qu’une seule morale régnait sur la Terre, celle qui était donnée dans les grands Livres sacrés des temps primitifs.
On appelait Ethos les peuples qui vivaient suivant les lois de la Morale. Les Druides sont appelés « Ethi-opiens » parce qu’ils prêchent la morale.
Pour pratiquer le bien et éviter le mal, il faut savoir où est le bien et où est le mal, il faut connaître les causes qui font que telle action est bonne, que telle action est mauvaise.
C’est la mission de la vraie science de faire cette recherche ; c’est sa mission d’en imposer les conclusions après en avoir rendu la nécessité évidente. En effet, il est une science qui régit les mœurs, et qui n’est pas autre chose qu’un chapitre de la physiologie.
Aussi, gardons-nous bien de séparer la morale de la science comme ont eu la malencontreuse idée de le faire certains philosophes qui, tout en proclamant l’infaillibilité de la science, ont confondu la vraie morale avec la fausse morale qui, elle, n’a pas de bases scientifiques.