Armoiries Schaw
William Schaw, fils de John Schaw de Broich et petit-fils de sir James Schaw de Sauchie.
Ils étaient "Gardiens de la Cave à Vin du Roi", d’où les trois Coupes couvertes d’or sur azur de leur blason.

Les Statuts Schaw, l’art de mémoire et le mot de maçon

Publié par Pierre Noël

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dimanche 30 mars 2025
  • 5
    Pierre Noël
    31 mars 2025 à 14h24 / Répondre

    J’ai lu avec passion le livre de Frances Yates et l’ai rappelé et cité dans mon petit article.
    Je reste dubitatif devant l’interprétation de Stevenson que j’ai découverte vers 1980.
    L es statuts parlent certes de l’examen dans « l’art et la science » que devaient soumettre les « intenders » aux postulants au métier mais que recouvrait cet examen ? Enseignait-on les mystères occultes de la science médiévale aux maçons d’un mur d’enceinte, d’une pierre tombale, d’un pont sur une rivière, d’une muraille d’un château-fort, d’une contrescarpe de protection ?
    il est amusant de lire sur you tube (par exemple) les témoignages de tailleurs de pierre d’aujourd’hui sur leur métier, leurs outils, leurs techniques (taper stonemason par curiosité). On n’y parle jamais de philosophie ni de Giordano Bruno.

  • 4
    ERGIEF
    31 mars 2025 à 11h41 / Répondre

    J’ajoute qu’à partir du siècle des lumières celui ci tomba en désuétude , du fait de ses liens avec les religions post conciliaires, et ne fut plus enseigné. La FM spéculative, qui aurait pu constituer un de ses derniers bastions, par filiation avec les anciens métiers, a fini par le placardiser.
    Aujourd’hui sa partie exotérique, méthodologique, mnémotechnique, est timidement remise à l’honneur dans quelques enseignements supérieurs.

  • 3
    ERGIEF
    31 mars 2025 à 11h29 / Répondre

    Si l’art de mémoire, connu depuis la plus haute antiquité, fut un outil de transmission orale et imagière à des époques ou écriture et lecture étaient réservées aux classes sociales éduquées, il constitua dans les faits un véhicule de 1er choix pour la scolastique des églises de Rome et d’Orient. Certes à la Renaissance il fut un support de l’ésotérisme post classique mais un libre penseur et humaniste tel Rabelais s’en moquait ouvertement parce qu’il le jugeait contraire à la véritable érudition et frein à la curiosité et au libre examen, du fait de son détournement par les clercs. Ce qui ne l’empêchait en rien de finir sa vie curé de 2 églises à Meudon.
    Parmi les méthodes mnémotechniques qu’enseigne l’art de mémoire celle du palais est un formidable outil pour qui la maîtrise.
    D’autre part, pour toutes les raisons qui précèdent, la formule « Temple de Mémoire » me semble vouloir désigner, au travers du temple archétype de Salomon, la Tradition que René Guénon, n’en déplaise à ses détracteurs , qualifiait de primordiale.

  • 2
    Jean-Michel Mathonière
    30 mars 2025 à 8h22 / Répondre

    Concernant l’art de la mémoire, il est important à ajouter que la publication la plus importante sur le sujet est le livre de Dame Frances A. Yates, citée dans cet article pour son « The Rosicrucian Enlightenment » (1972) : « The Art of Memory » (1966) (traduction française, « L’Art de la mémoire », 1987). Basé essentiellement sur l’architecture, l’art de la mémoire est une composante essentielle de la culture de la Renaissance — où l’architecture elle-même est prépondérante.

  • 1
    Remi
    30 mars 2025 à 7h14 / Répondre

    Un très grand merci à PN pour cette belle contribution riche et intéressante. 👍😊

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