lettre Roucher

Les papiers des Neuf Sœurs : disputés, adjugés, préemptés !

Publié par Pierre Mollier
Dans Divers

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mercredi 26 septembre 2018
  • 4
    Eusèbe Vrayt
    30 septembre 2018 à 15h28 / Répondre

    Merci pour ces informations intéressantes, et bravo pour la description pleine de suspense des opérations d’enchères. Je n’ai qu’un bémol, et il est léger, tant lointaine est mon intention de vous faire un procès … d’intention. Vous parlez d’entrée de « l’office important d’Orateur », et sur le plan historique, la suite de votre texte vous donne entièrement raison, puisque les principaux offices situés à l’Orient d’une loge sont en effet susceptibles de générer nombre « d’ego-documents », au bénéfice des historiens. Mais je ne dois pas, je pense, vous convaincre qu’au sein d’une loge il n’y ni office négligeable, ni sot métier. C’est un Orateur qui vous l’écrit 🙂

    • 6
      Désap.
      30 septembre 2018 à 22h26 / Répondre

      Il ne s’agit aucunement d’exprimer une échelle de valeur, mais bien la valeur de l’expérience qui, elle, est bien réelle et absolument nécessaire à la Loge.
      La nier, c’est faire preuve d’une fausse modestie qui confine à l’erreur.
      L’éternel Apprenti est un incompétent.

  • 2
    lazare-lag
    29 septembre 2018 à 9h14 / Répondre

    Ne soyez pas trop laudatifs avec l’Etat français, il lui arrive souvent, trop souvent pour certains, de laisser échapper des trésors inestimables.
    Notre budget de la Culture est plus que souvent revu à la baisse et pour certaines oeuvres, il ne peut pas toujours faire l’effort, il ne peut pas prendre rang.
    Il agit donc en se fixant des priorités, comment est-il amené à se les fixer, c’est ça qui serait intéressant de savoir.
    Par contre, ce que je ne saisis pas bien, je ne suis pas un habitué des ventes aux enchères, c’est le système de la préemption de l’Etat lors de ces opérations.
    Pourquoi cette préemption intervient-elle à la fin des enchères? Pourquoi laisse-t-on se dérouler ces opérations pour en arriver là? Pourquoi cette préemption n’intervient-elle pas dès la connaissance du catalogue, préalablement au déroulé de la vente elle-même?
    Sauf erreur de ma part, ou confusion dans mes souvenirs, il me semble, à vérifier cependant, que l’Etat bénéfice d’un droit, ou d’un statut, de privilège en matière de recouvrement de certaines dettes, ou de saisie, par exemple je crois bien en suite de liquidation judiciaire.
    Il peut donc intervenir comme créancier bénéficiant d’un privilège de manière préalable à une liquidation.
    Pourquoi cet aspect préalable ne joue-t-il pas préalablement aux opérations d’enchère?
    Ce doit être assez frustrant pour les enchérisseurs privés d’apprendre seulement qu’un lot leur échappe en toute fin de vente.

    • 3
      Joël
      29 septembre 2018 à 13h37 / Répondre

      Je parlais évidemment de la Belgique francophone (Wallonie-Bruxelles) et non de la Flandre pour qui la culture est un kulturkampf. La différence est abyssale. Mais même l’État belge est en déshérence. On se souvient de l’exposition consacrée à Rogier van der Weyden arrêtée peu après le vernissage suite aux infiltrations d’eau

      https://www.levif.be/actualite/belgique/expo-rogier-van-der-weyden-les-dessous-d-un-naufrage/article-normal-52005.html

      N’idéalisez pas trop la Belgique : elle se trouve même sous la menace d’un black out électrique majeur cet hiver par manque de prévoyance et à cause de ses centrales nucléaires pourries : une vraie menace pour ses voisins directs.

      Pour ce qui concerne le droit de préemption, M. Google vous renseignera à souhait.

    • 5
      HRMS
      30 septembre 2018 à 21h35 / Répondre

      Pour ne pas léser le vendeur; l’état ne peut pas pervertir pas le marché; ici la préemption est d’ordre culturelle et non de liquidation ou dette judiciaro-fiscale;
      Le préempteur, l’Etat, paye le prix de la plus haute et donc dernière enchère.

  • 1
    Joël
    26 septembre 2018 à 14h55 / Répondre

    La France, un vrai Etat qui s’intéresse à son patrimoine et à sa culture et qui en a les moyens financiers. Inimaginable au Belgium.

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