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Géplu.
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La nature du symbole maçonnique est clairement délimitée dans ces pages et sert de motif à des études approfondies de logos spécifiques. Félicitations et le grand professeur me manque.
Si on voulait donner à nos rituels une interprétation sur des bases historiques, il faut savoir que Jacques Le Juste, le frère de Jésus, est le seul personnage historique à avoir été assassiné dans l’enceinte du Temple de Jérusalem, ceci selon Eusèbe de Césarée (Histoire Ecclésiastique Livre II, 23). Cette interprétation viendrait à l’appui de l’hypothèse d’une origine judéo-chrétienne pour la Maçonnerie médiévale, Jacques Le Juste étant le fondateur de cette dissidence de la religion chrétienne.
Décédé en 2012, ce livre préfacé par Michel Maffesoli est-il une réédition ?
Originellement publié en 2002 dans la collection « Paroles retrouvées », ce très intéressant ouvrage réédité en 2014 et 2018, offre une quatrième édition revisitée, avec une nouvelle première de couverture représentant un templier, une illustration tirée du « costume des premiers habitants des îles britanniques depuis les premières périodes jusqu’au VIe siècle, auquel s’ajoute celui des nations gothiques sur les côtes occidentales de la Baltique, les ancêtres de l’Anglo… » (English School/British Library, London, UK). Un livre quasiment au même format (22 x 12 cm) que nous pouvons qualifier de grand poche.
Une nouvelle parution que nous devons toujours à Dervy, une marque du Groupe Guy Trédaniel portant comme sous-titre « En hommage à Henry Corbin ». Ce que nous comprenons aisément puisque Gilbert Durand, agrégé de philosophie, qui eut pour maîtres le philosophe français des sciences, de la poésie, de l’éducation et du temps Gaston Bachelard (18884-1962), le sociologue et anthropologue spécialiste de sociologie et de la littérature brésilienne Roger Bastide (1898-1974) et Henry Corbin (1903-1978), philosophe, théologien et professeur, profondément influent dans l’étude de la spiritualité islamique, de la philosophie iranienne, et plus spécifiquement du soufisme et de la philosophie chiite. Sous sa direction, Gilbert Durand fut vice-président de « l’Université Saint Jean de Jérusalem ». Nous devons aussi à Gilbert Durand plus de trois cent cinquante publications dont une quinzaine de livres traduits en dix langues.
Quant au préfacier, ce n’est autre que le sociologue Michel Maffesoli, son ancien élève.
Revenons sur le parcours de Gilbert Durand, universitaire et philosophe français renommé pour son travail dans le domaine de la mythologie et de l’anthropologie symbolique. Né le 1er mai 1921 et décédé le 7 décembre 2012, Durand a été une figure de proue dans l’étude de l’imagination et de la structure de la pensée mythologique.
Les travaux de Durand sont souvent associés à l’école de pensée connue sous le nom d' »École de Grenoble », qu’il a contribué à fonder. Cette école mettait l’accent sur l’importance des symboles et des mythes dans la compréhension de la culture et de la conscience humaines. L’approche de Durand était interdisciplinaire, tirant des insights de la philosophie, de l’anthropologie, de la sociologie et de la littérature pour explorer les manières dont les mythes et les symboles façonnent l’expérience humaine.
L’un de ses travaux les plus influents est « Les Structures anthropologiques de l’imaginaire », dans lequel il explore le rôle de l’imagination dans la vie humaine, arguant que les structures mythologiques et symboliques sont fondamentales pour la pensée humaine. Durand a critiqué la tradition philosophique occidentale pour son accent mis sur la rationalité et la logique au détriment des dimensions imaginatives et symboliques de la vie humaine.
Les idées de Durand ont eu un impact significatif sur divers domaines, y compris les études culturelles, la littérature comparée et les études religieuses. Son travail a contribué à une compréhension plus profonde des modèles et structures universels trouvés dans les mythes et les symboles à travers différentes cultures, et comment ces éléments façonnent la psyché humaine et les expressions culturelles.
Dans l’ensemble, Gilbert Durand est rappelé comme une figure pionnière dans l’étude du mythe et du symbolisme, dont le travail continue d’influencer des chercheurs et des penseurs dans diverses disciplines.
Dans « Les mythes fondateurs de la Franc-maçonnerie », Gilbert Durand explore les racines mythologiques et symboliques de la Franc-maçonnerie, une sociabilité qui a longtemps, et toujours encore, fasciné par ses rituels, ses symboles et son histoire mystérieuse.
L’ouvrage s’intéresse particulièrement à l’analyse des mythes – Hiram, notamment – et des symboles qui constituent le fondement de la Franc-maçonnerie. Durand, avec son expertise en mythologie et en anthropologie symbolique, décrypte les éléments essentiels des rituels maçonniques et leur signification profonde. L’objectif est de comprendre comment ces mythes et symboles agissent dans la construction de l’identité maçonnique et dans la transmission de ses valeurs.
L’auteur ne se contente pas de décrire les aspects externes de la Franc-maçonnerie ; il plonge plus profondément dans l’analyse des structures imaginaires et symboliques qui soutiennent cette tradition. Cela inclut l’examen des récits bibliques, des légendes médiévales et d’autres sources mythologiques qui ont influencé la formation et l’évolution de la Franc-maçonnerie.
Pour conclure, ce livre, que tout un chacun devrait posséder dans sa bibliothèque, représente une contribution importante à la compréhension de la Franc-maçonnerie non seulement en tant qu’organisation sociale, mais aussi en tant que phénomène culturel et spirituel. Il s’adresse en priorité aux sœurs et aux frères mais aussi à tous curieux de nature s’intéressant à l’art royal, à la mythologie, et à la façon dont les mythes et les symboles façonnent les croyances et les pratiques collectives.
Cinq représentations maçonniques (tableaux, tapis de loge, bijoux) en N&B illustrent l’ouvrage.