Un objet ou une caractéristique d’un paysage ou d’une ville, aisément reconnaissable et visible à distance...

Les landmarks en temps de déconfinement

Publié par Pierre Noël

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dimanche 20 septembre 2020
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  • 5
    Peter Bu
    22 septembre 2020 à 16h17 / Répondre

    Pardon, mais je ne comprends pas la confusion de cet réflexion entre les « landmarks » et les « symboles ».

    Les « landmarks » divisent les obédiences et e cette matière, la confusion est totale comme le décrit si bien un grand franc-maçons américain: http://call-of-bratislava.com/fr/pages/231-regulieres-irregulieres-reconnues-et-illegales.html

    Quant aux « symboles » précités, ils sont universels (en maçonnerie) mais leur application et explication est libre.
    Le COVID19 oblige les loges à chercher comment éviter la diffusion du virus. Toutes les modifications sont possibles. Pendant le Franquisme des frères ne pouvaient pas se réunir, marchaient dans la rue par petits groupes en disant le rituel. Même ce peu suffisait à poursuivre la recherche de la « voie ».

    • 6
      pierre noel
      23 septembre 2020 à 17h09 / Répondre

      Si vous aviez bien lu, vous auriez remarqué que nulle part je n’ai employé les mots « régulier » ou « irrégulier ».

    • 7
      pierre Noël
      24 septembre 2020 à 11h20 / Répondre

      Je m’efforce de ne jamais employer le mot « régulier » dans le sens inutilement polémique (souvent agressif) qu’il a pris depuis des années de ce côté du Channel de la Manche).
      Si je l’emploie, c’est ans son sens d’origine.
      Il y 25 ans, une S du DH m’a dit qu’elle n’y voyait qu’un mot purement ‘technique » permettant de vois sans risque d’erreur de savoir de qui ou de quoi on parlait (quand on parlai de fm)..

      • 8
        Jean Gaule
        25 septembre 2020 à 13h34 / Répondre

        7- Ou: merci Pierre » permettant de vois sans risque quand on parlai de fm. »

        • 9
          pierre noel
          25 septembre 2020 à 15h10 / Répondre

          Excusez l’orthographe hâtive : « le mot ‘régulier » (ou l’inverse) permettait de savoir sans risque d’erreur de quoi on parlait quand on parlait de franc-maçonnerie, d’obédience ou de loges »

  • 4
    pierre noel
    21 septembre 2020 à 11h43 / Répondre

    Je ne parlerais pas d’optimisme, mais plutôt de résilience (terme qui pour être très à la mode n’en est pas moins déjà ancien).
    Ayant vécu l’épidémie de 1969 (qui a duré un an, sinon plus), je me souviens de notre étonnement qu’elle passe quasi inaperçue de la presse, des média et de l’opinion publique en général alors qu’elle faisait déjà des milliers de morts en Europe (pour ne parler que d’elle).
    La vie maçonnique n’en fut pas autrement affectée et je ne me souviens pas que le sujet ait été soulevé en loge ou dans les écrits de l’époque.
    Il en sera de même avec cette épisode plus douloureux pour d’autres raisons que simplement numériques. Il durera sans aucun doute plus longtemps, plusieurs années même, mais il sera comme le reste oublié par la suite, comme toutes épidémies (peste, choléra, variole, fièvre jaune ….) du passé que l’espèce humaine a oublié. au cours de son histoire (la ‘grande’ histoire oublie systématiquement que les ‘grands’ événements du passé furent souvent déterminés par des maladies transmissibles plus que par les décisions de grands hommes (la chute d’Athènes devant les Lacédémoniens ; le génocide des habitants du Nouveau Monde par les virus introduits, sans le savoir, par les Européens; le miracle de Valmy par la dysenterie qui décima l’armée prussienne; la débâcle de la Grande Armée, avant d’avoir atteint Moscou, par le typhus ..(1.).
    Résilience veut dire surtout oubli des malheurs passés et reprise d’une vie normale (certains ajouteront la formule traditionnelle et automatique « avec l’aide de Dieu », formule qui ne veut rien dire puisque le ‘bon dieu’ se tait partout et toujours, dans toutes les langues).
    Mais combien de temps faudra-t-il pour que la vie normale, oublieuse, insouciante, sans contraintes, reprenne dans nos loges ? La réponse diffèrera malheureusement selon les générations. L’effacement puis la disparition des anciens pourraient s’accompagner de l’abandon de pratiques considérées aussi désuètes que le port de la cravate par exemple.
    (1) je ne prends que quelques exemples connus de tous.

  • 3
    Lazare-lag
    20 septembre 2020 à 11h58 / Répondre

    Notre BAF Pierre Noël nous a exposé des vues intéressantes et une prospective d’avenir relativement optimiste, il est difficile de ne pas y adhérer.
    J’ai fait ma rentrée maçonnique, en trois ateliers différents. Oui il y a des adaptations, autant en tenue qu’aux agapes, et également sur les parvis, couloirs, parkings, etc.
    Je crois y avoir vu de l’adaptation, pas de la distorsion, pas de la trahison.
    Cahin caha, si nous voulons durer et nous maintenir, il y a donc des étapes obligées.
    Les chemins peuvent différer, mais les buts et les horizons demeurent.
    N’est-ce pas l’essentiel?

  • 2
    de Flup
    20 septembre 2020 à 10h46 / Répondre

    Il faudra l’aide du Grand Architecte et de l’électronique pour que la conclusion d’ordre plutôt optimiste de Pierre se réalise …

  • 1
    Mireille BAVRE
    20 septembre 2020 à 9h21 / Répondre

    Mes TT CC SS et TT CC FF,
    Cette période pourrait représenter une sorte de cabinet de réflexion pour la Maçonnerie et ses cristallisations (Obédiences, ateliers, loges d’étude, fraternelles, …) : retour sur soi pour identifier quels sont réellement les « landmarks » – qu’on pourrait aussi appeler « invariants » ou « fondamentaux », et de quelle manière nous pouvons les conserver en respectant les règles de distanciation. Une occasion pour la maçonnerie et ses institutions de se réinventer sans se perdre …
    Par exemple, nombre de nos SS et FF ne peuvent imaginer une Chaîne d’Union sans contact physique. Pour en avoir fait l’expérience à plusieurs reprises et dans différents contextes, j’en conclus pour ma part qu’il est tout à fait possible de vivre une Chaîne d’Union (et donc un égrégore) très puissante sans que les mains ne se touchent – et y compris en ligne.
    Comme la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde, je pense que le sacré est dans le coeur et l’esprit de chacun, et est une question d’intention et de réceptivité. Sa perception ne s’arrête ni derrière un écran, ni à 1 m 50. Pas nécessairement facile, je l’admets, mais loin d’être impossible.
    A nous donc de chercher, d’expérimenter, d’échanger ce qui fonctionne ou non plutôt que de s’arrêter à nos préjugés. Et comme notre F Pierre Noël, je parie sur la résilience de la maçonnerie en tant que système vivant, et sur celle des SS et FF qui la composent, pour grandir en dépassant les obstacles que nous oppose cette crise. Avant nous, d’autres ont fait vivre la maçonnerie et organisé des tenues dans des circonstances bien plus difficiles. Les loges de pontons, Liberté Chérie …. Laissons-nous inspirer par leur exemple. J’ai dit.

    • 10
      pierre noel
      4 octobre 2020 à 18h13 / Répondre

      Votre optimisme réconfortant ne tient malheureusement pas compte de cette tranche d’âge (quasi majoritaire dans nos loges) qui ne profitera pas de cette résilience.

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