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Géplu.
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Bof …
En voyant le titre, je me suis pris à rêver. Allions commencer à réfléchir sur l’utilité de ces obédiences diverses ? Allions nous dépasser cette déférence, fatalité des obédiences et le conformisme ?
Au delà du chemin, se pose aussi la question de la finalité de notre engagement maçonnique. Mais aussi qu’est ce qui est outils/moyens.
Car il apparait hélas un renversement complet où les outils/moyens (les obédiences) se trouvent « sacralisés » et deviennent un élément structurant prioritaire aux valeurs de la FM quand ce n’est pas contre la FM.
Mais je me suis réveillé en lisant et a vu que nous sommes toujours dans cette triste approche de compétition obédentielle.
Oui, ce qui est remarquable c’est le fauteuil.. qui constitue un chemin peut être…un Frère passé hélas passé à l’OE me faisait remarquer : » Certains de nos Frères veulent faire des voyages initiatiques extraordinaires mais ils ne veulent pas prendre le métro.. »
Évidemment, c’est le but qui est le plus important. Mais le chemin aussi parce que, malgré tout, tous les chemins ne mènent pas à Rome sauf pour Machiavel bien qu’il ait parlé des moyens.
Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar. (Antonio MACHADO) Poète républicain espagnol et FM, mort en exil à Collioure.
L’incohérence des propos de certains /croyance en un Dieu révélé m’épatera toujours !
ça, pour être moqueur, c’est moqueur ! Qu’est-ce qu’on se poile !
L’important n’est pas le chemin mais de cheminer.
1 – Je suis assez d’accord, cependant le chemin reste important, notamment la nécessité de son objectivité.
L’avantage de la maçonnerie, c’est qu’en aucun cas elle ne parle à la place de son GADLU.
C’est aussi pour cette raison qu’il inutile de l’écarter des travaux pour garantir la liberté de conscience, celle-ci est de fait préservée.
De fait également, exiger une croyance en une volonté révélée pour y être admis est particulièrement incohérent.
Je dirai même plus: cheminer ensemble!
Mais attention,
Le meilleur capitaine, le meilleur équipage et le meilleur voilier ne peuvent se déplacer que s’il y a du VENT.
Au début il y a le verbe NON, il y a le vent.
Deux idées me traversent l’esprit (comme mon esprit est quasiment vide et ne contient pas grand-chose, elles traversent vite, donc vite ne perdons pas de temps pour les attraper!).
1/ Un proverbe de je ne sais plus quel pays asiatique dit quelque chose comme: « Ce que le vent a déplacé, c’est au vent à le replacer ».
2/ On ne connait que trop les aphorismes dont Edgar Faure était friand, notamment celui-ci: « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ».
Je trouve que, dans les deux cas, ça mérite de s’y attarder un petit peu, ces formules en disent plus qu’une lecture trop rapide…
La réflexion du chemin en tant qu’objet et de cheminer en tant qu’action est intéressante.
Nous avons le choix du chemin, quand plusieurs routes s’offrent à nous, mais une fois sur le chemin, n’est-ce pas le chemin qui nous guide, voire nous impose ses pleins et ses déliés?
A quel moment avons-nous une liberté qui guide nos pas? A quel moment avons une liberté qui nous ouvre la barrière?.
Symboliquement comme réellement la randonnée est-elle totalement neutre? Géographiquement, toutes les routes suivent-elles une ligne droite? Non, pourquoi? Ici, une montagne à contourner, là une rivière dont il faut tenir compte, soit pour la longer, soit pour la franchir.
Aucun terrain, pas même un désert de sable n’est entièrement neutre. La géographie impose sa loi, on dit même que l’Histoire des pays et des peuples dépendent beaucoup de la géographie.
Là question est: quelle « géographie » symbolique ou pas, s’impose au franc-maçon dans son cheminement?
D’une certaine manière, et si je puis parler par « images », sur un plan autant profane que franc-maçon, à quel moment sommes-nous plus influencés par les Ponts et Chaussées (nos racines romaines, pour simplifier) et à quel moment cédons-nous davantage aux Eaux et Forêts (notre côté davantage gaulois)?
Tout chemin et tout cheminement est comme une sorte de balancement entre ces deux tendances, un rien poétiques, me semble-t-il.