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Géplu.
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Cher Jâkske,
Je t’invite à aller une fois voir l’artikel « Brusseleer » sur Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Brusseleer). Ou sinon à lire l’introdussion du « Bruxellois en septante leçon », de Georges (avec un « s » çuilà) Lebouc.
Alleï, bonne anneï et bonne santeï à toi z’ossi. Non peut-êtt’. Ara 🙂
@ Le Chien,
Et quid de la seconde paire de gants reçue lors de l’Initiation ? ? ?
L’étymologie du mot « masturbation » rappelle l’ancienne condamnation morale de cette pratique :
« Le mot masturbation a été formé pour la première fois dans la langue française par Montaigne sous la forme manustupration dans l’Apologie de Raimond Sebond, 12e chapitre du deuxième livre des Essais. […] Le mot va coexister pendant plus d’un siècle sous deux formes concurrentes : manustupration et masturbation. Le premier terme, manustupration, vient de manus, “la main”, et stupratio, “l’action de souiller”. La manustupration serait alors le fait de se souiller par une action de la main, ou encore de se donner du stupre, plaisir honteux, par la main. Le second terme, masturbation, vient du latin masturbatio et peut-être du grec mastropeuein, “prostituer”7. »
Mains souillées… est-ce la raison d’être de nos gants blancs ?
Je ne sais pourquoi, mais j’ai toujours eu l’impression que le symbole du parlé « Brusseleir » était : « Non peut-être » . . .
C’est aussi intraduisible que limpide, si « on sait faire avec ».
A Jacques,
Un petit bijou à (re)découvrir de George(sans S) Garnir ; « Tartarin est en nos murs », datant des années 20 et concernant les lieux d’origine de l’auteur , Mons et son folklore.
Première édition; 1927 La Rennaissance du Livre
Réédition augmentée; 1993 Editions Quorum
Awel, santeï en bon anneï ! ! !
(…) Stéphane c’est vrais que dans Snul il y a une petite pointe de tendresse, je constate qu’on retrouve très souvent cette tendresse dans le parlé des Bruxellois 😉 ce qui fait sans doute partie de notre façon de ne pas nous prendre au sérieux… ou alors le Bruxellois serait-il un génie de la communication qui sait que la vérité passe mieux avec de l’humour !
Le journaliste et romancier Georges Garnir (1868-1939), connu sous le nom de Curtio, a écrit début 1900 un lexique « Le Petit Brusseleir illustré » réédité récemment par les éditions Soliflor à Bruxelles.
santé tich ! et à vous tous les lecteurs du blog maçonnique,
jacques
Ah oué, mais non, Jiri, si un snul est effectivement un idiot, c’est dans le sens simple d’esprit, mot plutôt utilisé avec une (petite) pointe de tendresse.
De plus, il n’y a pas de dialecte bruxellois s’appelant le « Brusseleir ». On a le Burgoentsch, qui n’est plus guère pratiqué, mélange de brabançon, de flamand et de français, le Marollien, originaire des Marolles (non ?), mélange de flamand, français, wallons (hé oui), espagnol, anglais et même écossais et hébreu selon certains auteurs, et enfin, le plus connu, le Beulemans, français bruxellisant pratiqué dans et depuis « Le mariage de Mademoiselle Beulemans ».
Nè, j’ai dit, en domè amen enn ouït en de wind vanachter 🙂
Bonne année à tous !
En dialecte bruxellois (brusseleir), un snul est effectivement un nul, un idiot, un incapable.
On dit souvent que les Maçons se masturbent le cerveau… mais là une branche secrète de notre Ordre vient de m’être révélée !
@ matcha-Tea
Que n’y a-t-il pas en Belgique ;o) ? Ou à quoi certain(e)s Belges ne participent-ils (elles) pas ? Les Snuls sont un groupe d’humoristes… Jiri pourrait vous en dire beaucoup sur ce mot, lui qui connaît très bien notre captale. En attendant, si ceci peut vous aider http://www.snuls.info/ : vous y trouverez d’ailleurs une explication du mot à la manière des Snuls qui ne sont pas des Nuls.
Je ne savais pas qu’il y avait en Belgique des emissions similaires aux nuls du canal+ version francaise.
Est-ce que « snuls » veut dire quelque chose en Belgique ?
il serait intéressant de savoir si elle fut regardée en 91 et s’il y eut des réactions. Je n’en avais personnellement aucun souvenir. Evidemment, elle fut diffusée sur Canal+
Marrant.