Les Francs-Masturbaçons

Publié par Jiri Pragman
Dans Humour

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vendredi 31 décembre 2010
  • 12
    Stéphane DC
    4 janvier 2011 à 18h44 / Répondre

    Cher Jâkske,

    Je t’invite à aller une fois voir l’artikel « Brusseleer » sur Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Brusseleer). Ou sinon à lire l’introdussion du « Bruxellois en septante leçon », de Georges (avec un « s » çuilà) Lebouc.

    Alleï, bonne anneï et bonne santeï à toi z’ossi. Non peut-êtt’. Ara 🙂

  • 11
    yvca
    2 janvier 2011 à 12h08 / Répondre

    @ Le Chien,

    Et quid de la seconde paire de gants reçue lors de l’Initiation ? ? ?

  • 10
    Le Chien
    2 janvier 2011 à 11h50 / Répondre

    L’étymologie du mot « masturbation » rappelle l’ancienne condamnation morale de cette pratique :
    « Le mot masturbation a été formé pour la première fois dans la langue française par Montaigne sous la forme manustupration dans l’Apologie de Raimond Sebond, 12e chapitre du deuxième livre des Essais. […] Le mot va coexister pendant plus d’un siècle sous deux formes concurrentes : manustupration et masturbation. Le premier terme, manustupration, vient de manus, “la main”, et stupratio, “l’action de souiller”. La manustupration serait alors le fait de se souiller par une action de la main, ou encore de se donner du stupre, plaisir honteux, par la main. Le second terme, masturbation, vient du latin masturbatio et peut-être du grec mastropeuein, “prostituer”7. »
    Mains souillées… est-ce la raison d’être de nos gants blancs ?

  • 9
    yvca
    2 janvier 2011 à 1h23 / Répondre

    Je ne sais pourquoi, mais j’ai toujours eu l’impression que le symbole du parlé « Brusseleir » était : « Non peut-être » . . .
    C’est aussi intraduisible que limpide, si « on sait faire avec ».

    A Jacques,
    Un petit bijou à (re)découvrir de George(sans S) Garnir ; « Tartarin est en nos murs », datant des années 20 et concernant les lieux d’origine de l’auteur , Mons et son folklore.
    Première édition; 1927 La Rennaissance du Livre
    Réédition augmentée; 1993 Editions Quorum

    Awel, santeï en bon anneï ! ! !

  • 8
    Jacques
    1 janvier 2011 à 20h43 / Répondre

    (…) Stéphane c’est vrais que dans Snul il y a une petite pointe de tendresse, je constate qu’on retrouve très souvent cette tendresse dans le parlé des Bruxellois 😉 ce qui fait sans doute partie de notre façon de ne pas nous prendre au sérieux… ou alors le Bruxellois serait-il un génie de la communication qui sait que la vérité passe mieux avec de l’humour !

    Le journaliste et romancier Georges Garnir (1868-1939), connu sous le nom de Curtio, a écrit début 1900 un lexique « Le Petit Brusseleir illustré » réédité récemment par les éditions Soliflor à Bruxelles.

    santé tich ! et à vous tous les lecteurs du blog maçonnique,

    jacques

  • 7
    Stéphane DC
    1 janvier 2011 à 14h42 / Répondre

    Ah oué, mais non, Jiri, si un snul est effectivement un idiot, c’est dans le sens simple d’esprit, mot plutôt utilisé avec une (petite) pointe de tendresse.

    De plus, il n’y a pas de dialecte bruxellois s’appelant le « Brusseleir ». On a le Burgoentsch, qui n’est plus guère pratiqué, mélange de brabançon, de flamand et de français, le Marollien, originaire des Marolles (non ?), mélange de flamand, français, wallons (hé oui), espagnol, anglais et même écossais et hébreu selon certains auteurs, et enfin, le plus connu, le Beulemans, français bruxellisant pratiqué dans et depuis « Le mariage de Mademoiselle Beulemans ».

    Nè, j’ai dit, en domè amen enn ouït en de wind vanachter 🙂

    Bonne année à tous !

  • 6
    Jiri Pragman
    31 décembre 2010 à 18h43 / Répondre

    En dialecte bruxellois (brusseleir), un snul est effectivement un nul, un idiot, un incapable.

  • 5
    Maximus III°
    31 décembre 2010 à 17h21 / Répondre

    On dit souvent que les Maçons se masturbent le cerveau… mais là une branche secrète de notre Ordre vient de m’être révélée !

  • 4
    Pilou
    31 décembre 2010 à 14h15 / Répondre

    @ matcha-Tea
    Que n’y a-t-il pas en Belgique ;o) ? Ou à quoi certain(e)s Belges ne participent-ils (elles) pas ? Les Snuls sont un groupe d’humoristes… Jiri pourrait vous en dire beaucoup sur ce mot, lui qui connaît très bien notre captale. En attendant, si ceci peut vous aider http://www.snuls.info/ : vous y trouverez d’ailleurs une explication du mot à la manière des Snuls qui ne sont pas des Nuls.

  • 3
    matcha-Tea
    31 décembre 2010 à 12h28 / Répondre

    Je ne savais pas qu’il y avait en Belgique des emissions similaires aux nuls du canal+ version francaise.
    Est-ce que « snuls » veut dire quelque chose en Belgique ?

  • 2
    Pilou
    31 décembre 2010 à 10h36 / Répondre

    il serait intéressant de savoir si elle fut regardée en 91 et s’il y eut des réactions. Je n’en avais personnellement aucun souvenir. Evidemment, elle fut diffusée sur Canal+

  • 1
    Matcha-Tea
    31 décembre 2010 à 9h37 / Répondre

    Marrant.

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