« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Il n’y a en tout cas pas de trace e Joseph Lebon dans le fichier Bossu.
En 1803, Napoléon Bonaparte est Premier consul. La constitution de l’An VIII s’applique depuis trois ans. Le Premier consul ordonne à son ministre de la justice de mettre sous surveillance une loge sans doute dominée par des Jacobins. C’est une mesure de basse police, dans le droit fil des pratiques de l’époque. Nous sommes l’année avant la proclamation de l’Empire à laquelle Bonaparte doit travailler et sans doute veut-il avoir les Jacobins à l’œil, en particulier dans la ville d’origine de Robespierre. Tout ceci est à peu près clair.
Bonaparte ne relaie pas un fait mais une rumeur publique (« qu’on dit être »). Joseph Le Bon était le président du Tribunal révolutionnaire d’Arras, un partisan de la Terreur dans le Pas de Calais. Il a été guillotiné peu après la chute de Robespierre. Etait-il franc-maçon ? Je l’ignore. Cela m’étonnerait. En revanche, il est possible que certains de ses amis ou connaissance l’aient été ou le soient devenus après, sous le Directoire ou le Consulat quand la maçonnerie a repris force et vigueur. Il faut dire qu’après le Concordat de 1802, les pouvoirs publics épiaient tout le monde. Le premier Consul prétendait vouloir clore la Révolution. L’Eglise était sous tutelle de l’Etat, les loges étaient surveillées. Et puis, pour de plus en plus de personnes, la Révolution était perçue comme le résultat d’un complot des loges. L’ouvrage de Barruel date de 1797.