Forges de la Providence

Les Forges de la Providence

Publié par Géplu
Dans Divers

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jeudi 7 février 2019
  • 3
    pierre noel
    14 avril 2020 à 10h53 / Répondre

    Jacques-André-Ferdinand-Marie PUISSANT (1785-1833), né et mort à Charleroi, était maître de forges, Il fonda avec l’Anglais Thomas Bonehill un laminoir en bord du canal Charleroi –Bruxelles qui en 1832 deviendra les Forges de la Providence.
    Il habitait le « château Puissant », à Charleroi (Ville-Basse), où il accueillit Napoléon le 15 juin 1815, trois jours avant Waterloo. Il fut bourgmestre de la ville pendant la période hollandaise. Orangiste, il fut anobli par le roi Guillaume 1er des Pays-Bas en 1829, sous le nom de Puissant d’Agimont, de Heer et de Herlette. Une rue de la ville porte son nom.
    Il était membre de la loge « Les Amis de la Vertu » à Charleroi » (1809-1814), loge éphémère du GODF sous l’empire. F. Puissant était trésorier de la loge et apparaissait sur ses listes comme Elu et Ecossais (du rite « français »). Maurice Arnould en a évoqué l’histoire (1983). Jacques Declerq l’a écrite (à paraître).

  • 2
    Robert Vilain
    13 avril 2020 à 22h49 / Répondre

    Bonjour à tous ceux et celles qui me liront,

    Il me semble que le nom « Providence » dans celui des forges provient tout simplement de « l’Œil de la Providence » :
    Bien qu’à l’origine il s’agit d’un symbole chrétien, l’Œil de la Providence est souvent associé à la franc-maçonnerie. Il représente l’œil de Dieu qui veille sur l’humanité (le concept de la providence divine). Il apparaît du haut d’une pyramide au revers du grand sceau des États-Unis, que l’on voit sur le billet d’un dollar américain.

    De plus, lorsque Jacques André Ferdinand Marie PUISSANT d’AGIMONT d’HEER et d’HEERLETTE (propriétaire des forges) fit appel à l’ingénieur Anglais Thomas Bonehill (Franc Maçon ?), l’œil maçonnique à été apposé à l’entrée des forges ….

    Le chemin de fer n’en est qu’à ses premiers balbutiements, mais si la technologie se développe positivement, l’usine devra être à proximité d’une ligne pour s’y raccorder. Ferdinand Puissant montre un vif intérêt aux projets qu’expose Thomas Bonehill et s’apprête à envisager le transfert de ses usines dans le bassin de Charleroi. La mort du principal intéressé vient mettre brutalement un terme au projet : Ferdinand Puissant décède le 27 mars 1833, à l’âge de 49 ans.

    Si Ferdinand Puissant ne verra jamais la concentration de ses usines se concrétiser, sa veuve n’hésite pas à reprendre le projet et à le réaliser, en association avec Thomas Bonehill. Ensemble, ils acquièrent le 7 décembre 1834 une prairie de 2 hectares à Marchienne-au-Pont, traversée par la chaussée reliant Charleroi à Binche. Le lendemain, ils acquièrent un autre terrain de 12 ares environ, contigu au premier. Le 2 mars 1835 est constituée la société « Veuve F. Puissant d’Agimont et Thomas Bonehill » ; le siège social est fixé à Marchienne-au-Pont. Un dernier terrain de 12 ares est acquis le 1er août 1835 à Mont-sur-Marchienne, au lit dit « Les Marlères ». Sur ces terres localisées à l’ouest de Charleroi, et jouxtant la Sambre et le canal, ils font construire un grand laminoir, une fonderie, un tour, des fours à puddler, des fours à chauffer, et deux cisailles. La main d’œuvre pour bâtir cet ensemble provient d’Angleterre et d’Allemagne principalement. La présence de ces ouvriers dans la région coïncide avec le début de l’implantation et de l’expansion du protestantisme dans la région de Charleroi. Si elle réalise et participe activement aux plans de son époux, Marie-Philippine Puissant-Licot ne lui survit cependant que de peu : elle décède le 4 mars 1837. Les descendants Puissant prennent la relève ; Edmond et Jules Puissant constituent le 21 février 1838 avec Thomas Bonehill la « Société anonyme des laminoir, forge, fonderie et usines de la Providence », et y font apport du fonds de commerce de la société « Veuve F. Puissant d’Agimont et Thomas Bonehill ». L’entreprise nouvellement créée prend le nom d’un lieu-dit de Marchienne,
    « La Providence », où furent bâties les usines.

    Ref : https://www.charleroi-decouverte.be/pages/index.php?id=417

  • 1
    Flaccus Jean-Luc
    7 février 2019 à 10h58 / Répondre

    Bonjour à tous,

    Vous trouverez des lettres, cartes, timbres postes perforés belges et français de cette société. elle avait des antennes à Réhon près de Longwy en Lorraine, à Hautmont dans le nord et à Marioupol en Ukraine. il y a une quinzaine d’année sur le fronton du siège à Longwy notre Delta Lumineux était présent.

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