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Géplu.
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C’est par des lecteurs et contributeurs de la trempe d’ANWEN que ce site grandit.
Merci pour ton apport.
S’agit-il ici d’un commentaire sur la base de la lecture de ce seul développement d’Anwen?
Auquel il s’agirait d’une réaction que l’on pourrait qualifier de un peu instinctive, un peu spontanée, un peu primesautière.
Ou s’agit-il d’un commentaire après avoir lu au moins vingt ou vingt-cinq de ses interventions, ou bien davantage, ici sur Hiram.be?
Auquel cas, une réaction plus rationnelle et donc, a priori, plus mesurée, puisqu’embrassant ses interventions dans la durée?
Si tel est le cas, on peut également observer que, dans cette même durée, il peut être souvent critiqué, ou contredit, ou nuancé.
Ces critiques, ou contradictions, ou nuances ne participent-elles pas aussi à l’élévation du débat?
La fiction moderne dit : « En 2160, ils avaient eu cette idée de démocratiser et d’occidentaliser leur pays comme le fit le grand Mustafa Kemal Atatürk en 1923 en Turquie. »
Laissons un instant, de côté, la fiction et l’histoire des temps modernes, et partons à la rencontre de la réalité et de l’ancienne civilisation Arabe.
Cette civilisation prit surtout un grand développement de 500 à 800 de notre ère. À l’époque, les sciences arabes étaient protégées par le khalife El-Mansour, en attendant Haroun Ar-Rashid au 8ème siècle.
On vit alors s’élever des écoles nombreuses à Damas, Baghdad, Alexandrie, Tripoli, Cordoue et Grenade.
L’industrie, le commerce, l’agriculture suivirent le progrès des sciences et s’étendaient partout, en Syrie, en Egypte, dans le Nord de l’Afrique et le Midi de l’Espagne. Ces progrès seraient venus vers le Nord s’ils n’avaient été arrêtés à Poitiers par Charles Martel.
En 756, une dynastie de khalifes s’établit à Cordoue, fondée par Abdérame, de la famille des Ommayades (elle dura jusqu’en 1031).
Parmi les femmes intellectuelles de l’Orient qui émigrèrent en Espagne avec eux, il faut citer Valadata, fille du roi Mohammed, Aïshah de Cordoue, Sophia de Séville, et Bent Achali, fille du fameux poète Ahmed. Ces femmes transportèrent en Andalousie les rites des anciennes sociétés secrètes, qui depuis se sont perpétués en Espagne. C’est à leur influence que l’on doit en partie l’exquise éducation du peuple espagnol, qui, pendant la domination arabe, réagit contre la brutalité que le régime masculiniste des Suèves et l’infiltration romaine avaient essayé d’introduire.
L’Espagne de cette époque avait aussi de grandes femmes parmi les Chrétiennes. On cite Alfasula et les deux sœurs de saint Isidore, Théodora et Florentine.
La civilisation était partie de l’Orient, où les femmes avaient régné longtemps. Au XIIIème siècle, elle revenait en Occident de différentes manières, par les Arabes, par les Juifs, par les Cathares, par tous les hérétiques, par les idées rapportées d’Orient lors des Croisades.
L’influence de la civilisation arabe surtout se faisait sentir. Il convient de parler également de l’influence de la civilisation islamique et non spécialement arabe, car la plupart de ceux qui ont exercé cette influence en Occident n’étaient pas de race arabe, et si leur langue était l’arabe, c’était seulement une conséquence de leur adoption de la religion islamique. Cette influence avait déjà sa littérature, ses arts, sa poésie, et surtout sa brillante architecture. Les Arabes avaient fondé des écoles en Egypte, au Maroc, en Syrie, en Perse, en Andalousie ; ils avaient une philosophie qui se développait et qui s’inspirait de la philosophie indienne et de la philosophie grecque. C’est ce mouvement qui, remontant vers le Nord, vint apporter aux écoles de Paris le germe de toutes les grandes idées nées et cultivées autrefois en Orient.
C’est ainsi que les écrits d’Aristote, connus et enseignés depuis longtemps dans les écoles de Cordoue et de Séville, furent introduits en France en 1215 par un Espagnol nommé Maurice. C’est à la civilisation arabe que la France doit ses arts, ses sciences, ses mathématiques, son architecture, c’est-à-dire tout ce que l’Église laissa passer.