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9 – C’est l’église catholique qui dit vrai lorsque qu’elle affirme qu’il n’y a pas d’ésotérisme chrétien.
L’ésotérisme dont sont issues les religions abrahamiques réside dans ce qui a toujours été pour les civilisations antiques le coeur de leur pratique (elle est unitaire, Sumer, l’Egypte, Hittites, Babylone, Grèce, Assyrie, Rome) : le mystère de la « Volonté » divine matérialisé par la manifestation.
Les niveaux graduels de conscience initiatique n’ont pas pour objet de définir littéralement cette Volonté parce que celle-ci est considérée inexprimable par le texte si subtil soit-il, et ceci est très juste, cette Volonté procède d’une « expression » non manifestée (au-delà de l’idée, domaine de la manifestation) parce qu’émanant d’une singularité qui se « situe » au-delà de non-Etre.
La Volonté ne peut être « connue » que par la symbiose de la représentation symbolique, cette connaissance n’est pas exprimable, ne pouvant se manifester qu’uniquement par l’intermédiaire du niveau de conscience le plus subtil que notre condition permet : l’impression, le ressenti et, très exactement au sens littéral, la réflexion qui est au-delà de son vecteur, l’intuition.
Ainsi ceci suppose qu’il ne puisse exister de guru (au sens hindouiste du terme) détenteur du mystère de la Volonté.
Le simple fait d’exprimer cette Volonté par le texte place immédiatement tout éventuel ésotérisme de sa révélation au niveau des petits mystères, exotérique donc, et rend la réflexion inatteignable de par un vecteur d’expression infiniment inférieur à « l’objet » dont il prétend faire état. De ceci, le Vatican est parfaitement conscient, c’est la raison fondamentale de sa condamnation de la Maçonnerie, dont il sait parfaitement qu’elle est en mesure de démontrer toute la subjectivité du système religieux, parce que le Pape et les Cardinaux savent parfaitement d’où procède la Maçonnerie, des sagesses antiques et uniquement, ce que De Maistre et ses suivants ont obstinément chercher à effacer.
Pour ce qui concerne la maîtrise, avec le vénéralat les deux seuls grades maçons, tu soulèves très précisément le problème actuel : l’initiation n’est pas accessible à tous ; ceci à toujours était le cas dans les sociétés antiques dans lesquelles n’existait aucune obligation de pratique. Les Sophistes s’y sont essayés, ont fait exécuter Socrate, mais fort heureusement Platon les a anéantis.
Les récipiendaires doivent être choisis selon des capacités, bien avant le respect des valeurs.
On en sait si peu sur le Mithraïsme qu’il paraît très hasardeux d’émettre un avis sur la réalité initiatique de ce culte à mystères qui a fleuri un temps dans l’Empire romain, en particulier au sein de ses armées. Parce qu’il était de tradition exclusivement orale il ne nous reste aucun écrit émanant de ses pratiquants. Seuls les pères de l’Eglise en général et Jérôme de Stridon en particulier ont témoigné de ses pratiques par la voie scripturale mais comme ils le combattaient avec la plus extrême vigueur on est en droit de douter de la valeur de leurs témoignages. Au final nous n’avons pour nous faire une idée de son contenu que l’iconographie qui décore les restes des mithraea, souvent de simples grottes, dont les messages assez rudimentaires contribuent à caricaturer ce qui aurait pu devenir une grande religion si le christianisme n’était pas passé par là… Sans doute le Mithraïsme est il apparu trop tard pour prospérer…
4 – @ Dacier,
Il n’y a pas d’ésotérisme chrétien.
Le socle religieux, la révélation, condamne le principe même d’ésotérisme qui suppose un questionnement libre de tout postulat. L’initiation permet de s’interroger jusqu’à la possibilité d’une manifestation issue du hasard ; c’est parce qu’on aura constater son impossibilité fondamentale (universelle, aurait dit Guenon) que l’on en écartera l’hypothèse et non parce que ceci sera le fruit d’une croyance ; même si les chrétiens primitifs n’avaient pas les dogmes de Nicée, ils en avaient d’autres bien plus puissants et bien plus radicaux, comme celui de procéder à leur propre sacrifice, à l’image de leur sauveur.
L’ésotérisme n’est pas fondé sur un système de croyance, il s’articule autour du questionnement qui permet la progression de la réflexion, reflet de la vérité, par étapes de compréhension, acquisition du soi. Le « soi » du point de vue religieux n’existe pas fondamentalement, il est réduit à l’identification à un dieu.
Les enseignements issus de la réflexion métaphysique de l’initiation ont une puissance et sont dotés d’un équilibre très supérieurs au supposé ésotérisme de la Bible.
Je ne me suis pas levé un matin en me disant « j’exècre la religion », c’eut été un acte de croyance inverse à ma motivation. Comme beaucoup qui s’interrogent sur la nature de l’univers d’un autre point de vue que scientifique, j’ai commencé par lire les principaux chapitres du Pentateuque et les Evangiles ; puis sans jugement négatif particulier je me suis intéressé et j’ai approfondi ce qui se disait dans le monde antique ; puis je suis revenu vers la Scolastique. Celle-ci à la particularité de plaquer la croyance et, en dernier ressort lorsqu’elle se noie, le dogme lorsqu’elle se trouve incapable de répondre aux questions qu’elle se pose parce qu’elle se retrouverait en contradiction avec elle-même, irrecevable !
J’ai finalement fait le choix de ce qui me paraissait le mieux équilibré dans sa construction, l’initiation.
Je t’engage vraiment et très fraternellement à faire cette démarche.
Les deux St Jean sont, en effet, une continuation du principe Janus, mais ce n’est pas exact d’y voir les solstices. Tout du moins ceci est du domaine des (tous) petits mystères. Janus symbolise plus exactement l’éternel moment présent, c’est le temps de la loge, c’est le temps dans lequel s’établissent nos travaux, c’est un temps qui n’a pas de durée, c’est celui de l’infini, la loge s’inscrit dans l’infini et son principe procède du non-Etre.
Le Temple de Salomon est un cadre dans lequel se forgent les Apprentis. Ils ne sont pas dotés de la qualité principale du maçon, cf. cérémonie d’élévation.
Le Maître, ni ne meurt, ni ne ressuscite, ces principes sont bons pour les religieux.
Le Maître tue les apparences et renait à la réalité, cf. « qui vous a secouru ? La main qui m’avait frappé. Comment cela ? Je ne le dirai jamais qu’en secret à un de mes Égaux, et lorsque j’y serai obligé. »
Mieux vaut travailler le Grade de Maitre, plutôt que d’aller chercher des réponses dans les degrés.
Frat.
Je suis désolé, mais je persiste à penser qu’il y a un ésotérisme chrétien. Il faut remettre chaque chose à sa juste proportion. l’ésotérisme est le coeur des traditions que l’on dit abrahamique que ce soit le judaîsme, le christianisme et l’islam. C’est la source dont dérivent les adaptations exotériques et c’est pourquoi on parle, par exemple, d’ésotérisme chrétien et non pas de christianisme ésotérique comme le font certains. Il faut respecter cette hiérarchie de principe pour comprendre ce qu’est une tradition qui, si elle se coupe de son origine, devient un fondamentalisme et un littéralisme séparés de l’Esprit. La question est complexe avec le christianisme parce que les deux domaines sont séparés depuis le début comme on le voit dans la réponse que fait le Christ à ST Pierre à propos de St Jean : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je revienne, que t’importe, toi, suis-moi ». Il y a deux thèmes importants. Le premier fait ressortir l’idée que l’ésotérisme ne regarde pas les représentants de l’exotérisme ( que t’importe)et c’est tellement vrai que pour l’Eglise catholique, il n’y a pas d’ésotérisme dans le christianisme. Le second thème insiste sur le caractère lié à la succession temporelle de l’exotérisme (suis-moi) et la simultanéité de « l’éternel présent » propre à l’ésotérisme (qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne).
Entièrement d’accord avec la Maçonnerie qui ne relève que de l’ésotérisme même si elle est en principe compatible avec tout exotérisme. Le grade de maître se suffit à lui-même bien que sa compréhension ne soit pas à la portée de tous ceux qui y sont élevés. Tout le processus initiatique est remarquablement synthétisé dans les trois degrés de la FM : mort au monde profane et seconde naissance, seconde mort et troisième naissance i.e réintégration au centre de l’état humain et accès aux états supérieurs de l’être (grands mystères). Le grade de maître comporte aussi ce passage à la limite (au sens d’une intégrale mathématique) de la succession temporelle à « l’éternel présent ».
La difficulté est qu’aucun être ne suit la même voie pour retourner au Principe d’où la multiplicité des cheminements qui finiront tous par rejoindre l’Unité. C’est ce que je nous souhaite !
Je tombe ici par hasard, je n’ai pas tout Lu, mais j’y reviendrai.
Je voulais juste vous signifier qu’il y avait bien un ésotérisme chrétien, déjà avec le mystique Rhénan, maître Eckhart,… Et je rappelle que le christianisme descend du judaïsme, et donc qu’il est codé pour celui qui n’a pas le SOD. ☯️?
Mithriacisme, suite et fin.
Qu’est-ce que le Mithriacisme ?
Rappelons d’abord que dans les temps reculés, de toute la Terre le régime féminin a précédé le régime masculin.
Le Mithriacisme était une antique représentation du passage de la Déesse au Dieu Mithra, l’homme jeune à figure de femme, c’est la Déesse faite mâle, dans les premiers essais de substitution de sexe.
Malgré cette époque de réaction, on n’ose pas encore faire un Dieu barbu, un anthropomorphe adulte ; on le prend jeune parce qu’il ressemble à la femme à cette période de la vie.
Mais ce n’en est pas moins un symbole de révolte, et son culte en atteste : le chien, le corbeau, le serpent sont près de lui dans les compositions artistiques qui lui sont consacrées.
On lui fait accomplir la grande œuvre de la Femme, l’immolation du taureau (symbole de l’homme fort, l’adversaire de la Femme).
Dans les monuments Mithriaques, le taureau immolé par Mithra est celui des légendes Zoroastriennes, celui qui entre dans la représentation des luttes de sexes de cette époque.
On y mêle le symbolisme astronomique de la Chaldée, représentant les 12 signes du zodiaque.
Déjà aux Indes, où Çiva représentait cependant le mauvais esprit, il s’était trouvé un parti masculiniste qui avait osé soutenir que c’était lui qui, pour racheter l’humanité, avait bu le calice jusqu’à la lie, après quoi il était descendu aux enfers où il était resté trois mois, au bout desquels il ressuscitait.
C’est ainsi qu’on arriva peu à peu à créer des dieux masculins auxquels on donnait toutes les perfections morales des Déesses dont ils prenaient le rôle et dont on cachait les noms, ne laissant subsister que le rayonnement brillant qui avait ébloui les peuples et qui désormais allait entourer la figure d’un homme.
Ces audacieuses substitutions se sont souvent produites, nous en sommes encore souvent les témoins.
Nous voyons, parmi nous, certaines personnalités qui s’élèvent par un côté, ou qu’une coterie d’amis élève, au-dessus du vulgaire. Le fanatisme dont ils deviennent l’objet les revêt de toutes les perfections et en fait des héros ; la foule, sur la parole de quelques admirateurs, souvent intéressés, rend son tribut d’admiration, sans cependant avoir rien vu, et l’histoire enregistre un héros ou un grand savant de plus.
Les étapes du culte de Mithra. Avant d’être un Dieu-mâle, un seul Dieu, Mithra a été accouplé à Anahita, ils se confondaient en une sorte de couple, tel Hermès et Aphrodite dont on fera le mot « hermaphrodite ».
Artaxercès affecta d’immenses revenus à leurs temples et attacha au service de la Déesse des milliers d’Hiérodules des deux sexes, voués aux prostitutions sacrées.
Mais la folie qui met l’homme sur l’autel à côté de la Femme ne s’arrête pas là. S’étant habitué à se considérer comme la moitié de la Déesse, le « Demi-Dieu », il amplifie de jour en jour son rôle, si bien qu’à la fin il la rejette tout à fait, se croit un Dieu entier. Alors c’est la folie complète, il se donne tous les attributs de la femme, sa pureté, sa grandeur, et de cette usurpation se fait une sainteté.
Anahita seule et sans son acolyte, après ce divorce des Dieux resta la Déesse-Nature, adorée surtout en Arménie, en Cappadôce, dans le Pont et la Cornagène.
Mithra se répand en Phrygie, il emprunte à Attis son costume sous lequel il figure sur les monuments, les braies flottantes serrées aux chevilles, la blouse et le bonnet phrygien. Il se confond avec Sabazius, le Dieu solaire « berger du troupeau céleste », divin berger qu’on retrouve dans tous les « divins-pasteurs » faisant un métier de femme pour imiter la Pastourelle.
Ce Dieu, cher aux hommes, devient la Divinité principale des pirates de la Méditerranée, que Pompée poursuivait dans leur retraite de Cilicie. C’est par eux qu’il se propagea. Les légions le rapportèrent de Tarse. Ce sont ces légions qui l’introduisirent à Rome. Le premier monument qui le signale est une inscription de Naples du temps de Tibère. Néron demanda à ses mystères l’expiation de ses parricides. C’était donc de l’époque assignée à Jésus.
Les religions masculines sont toujours sanguinaires au début. Le Mithriacisme, florissant sous Trajan, fut interdit par Hadrien à cause de la réputation de cruauté qu’avaient ses cérémonies. Commode se fit initier et commit un meurtre au cours des épreuves. Mais c’est surtout d’Aurélien que date l’extension, l’immense popularité de Mithra.
Mithra, culte d’origine perse, est une imitation complètement dégénérée de l’initiation égyptienne qui comprenait également 7 degrés.
Son degré ultime n’est pas même à la hauteur du premier degré égyptien, ce n’est qu’une suite de principes moralisateurs qui ne dévoile rien de plus qu’une bonne réflexion rationnelle. Habillé de fantasmagorie magique, Mithra n’est en rien initiatique.
C’est l’une des source principale du déclin d’un monde romain issue de la sagesse grecque, qui choisit d’abandonner sa culture, son intelligence, son génie au profit du système religieux pour des raisons essentiellement politiques.
Ce culte est tellement semblable au christianisme qu’il est devenu l’un des sujets d’étude favoris des frères qui s’intéressent à l’antiquité.
C’est à peine croyable ce besoin de confort intellectuel, cette crainte de dénoncer le faux semblant qui se pare d’attributs traditionnels. Comme les sujets sociétaux débattus en loge, ils causeront la dégénérescence de la franc-maçonnerie, la rendant parfaitement inutile, sans toutefois porter atteinte à la Maçonnerie, intemporelle, immuable et inaliénable.
Les Mystères de Mithra
Le Mehardjan ou le jour de Mithra, du mois Mithra, n’était d’abord qu’une fête qui se distinguait à peine entre les autres. Plus tard le Mehardjan, on ne sait trop comment, devint le point de ralliement autour duquel se rangèrent les doctrines et les croyances auparavant éparses.
Les mystères de Mithra, avec leurs 12 épreuves qui ne duraient pas moins de 80 jours, et dont quelques-unes pouvaient compromettre la vie, avec leurs sept degrés d’initiation, avec leurs cérémonies symboliques, avec leurs dogmes, leur liturgie, leur morale, en étaient venus à organiser une société, à constituer un monde. C’était tout un culte, toute une religion.
On appelait les initiés au 1er degré Corbeaux, au 2ème Griffons, au 3ème Soldats, au 4ème Lions, au 5ème Perses, au 6ème Héliodromes, au 7ème Pères.
Dans le Mehardjan, fête en l’honneur de Mithra, mais devenue tout un culte, on trouve en toutes lettres la confirmation et l’Eucharistie.
Les lignes de saint Justin sur ce dernier emblème ont été souvent citées :
« Nam Apostoli in commentariis suis quae vocantur Evangelia ita sibi mandasse Jesum tradiderunt. Hic est sanguis meus, ipsisque solis tradidisse ; atque id quidem et in Mithrae mysteriis ut fieret pravi daemones imitati docuerunt. » (Saint Justin Martyr, Apol. Quid est Eucharistia ? cap. 16).
Parmi les cérémonies usitées dans les Mystères Mythriaques, on en remarque trois principales :
1° Les ablutions qui précèdent les exercices du culte. Elles consistent en aspersions d’eau sainte que l’on répandait sur les initiés, comme le prêtre répand l’eau bénite sur les Catholiques, avant de commencer la messe. Ces ablutions paraissent, du reste, avoir été communes à tous les Mystères.
Donc, pour être admis à célébrer les fêtes de Mithra, on devait se régénérer par le baptême de l’eau, dans laquelle on se plongeait tout entier.
2° On se purifiait ensuite par le feu en traversant nu des brasiers enflammés. On devait ensuite se retirer dans le désert et s’y livrer à un jeûne rigoureux de cinquante jours. Venait après la flagellation qui durait deux jours.
3° En dernier lieu on faisait la cène, qui consistait en pain et en vin consacrés par les cérémonies saintes et qu’on distribuait ensuite aux assistants.
Les Daroums sont des petits pains non levés de la forme et du diamètre d’un écu de six livres et d’une ligne ou deux d’épaisseur. On en présente 2 ou 4 selon l’office qu’on célèbre ; le Daroum sur lequel on met un peu de viande cuite s’appelle Daroum frosesté, c’est-à-dire pain du vœu. On offrait aussi au Dieu des fleurs, des fruits, des graines odoriférantes, des parfums, de l’huile, du lait, des branches de hom et surtout le jus de cet arbuste, le Père hom (l’homme).
On accusa les disciples de Mithra de sacrifices humains.
Initiation de l’enfant. Jusqu’à cinq ans l’enfant vit avec les femmes, il n’est pas livré à l’homme. A cinq ans…
(Perse et Hindous)
Bonjour
J aimerais beaucoup mieux me documenter sur ce culte et votre manière d en.parler me dirige vers vous. Auriez – vous de la bibliographie pkus spécialisée sur les rituels de ce culte à partager s il vous plait ?
Seulement une vingtaine de similitudes fortes entre l’initiation antique et la franc-maçonnerie ?
Dans les degrés « supérieurs » c’est probable, bien que cela me paraît exagéré tant on baigne dans l’univers biblique.
En loge bleue, c’est 100% de ce qu’il nous reste de connaissance de l’initiation antique qui forme 100% du rituel ; son fonctionnement, celui de la loge, des trois grades et celui de Vénérable est radicalement inverse à tous les principes religieux, comme le sont les principes exposés dans les Constitutions de 1723 et 1738.
Le judaïsme s’est construit en parfaite oposition à l’initiation égyptienne, le christianisme a emplifié le phénomène en tentant de détruire tout ce qui s’y reportait, aux sciences, à la philosophie, essayant d’exécuter son forfait les plus complétement et rapidement possible.
La Bible est un symbol, c’est exprimé en une phrase générale dans le rituel d’Apprenti et précisé clairement à l’article 3 des Basic principles de 1929.
Au Rite Français, rite primordial de la maçonnerie moderne, se trouve un symbole qui n’existe dans aucun autre rite, et pour cause, nommée la Pierre cubique à pointe : le carré représente la Terre, la pyramide qui le chapote ne nécessite aucune autre précision.
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En 1721 s’organisait la maçonnerie moderne, entreprise de destruction d’un culte abrutissant et sanguinaire ; avec les Lumières, cette effervescence aboutira à l’émancipation des peuples d’Europe d’une escroquerie, considérée exactement comme tel à l’époque, nommée « religion » ; le phénomène fut d’une telle ampleur et si bien fondé que les juifs furent également gagnés par ce besoin de liberté, Dreyfus était parfaitement athée.
Nous assistons aujourd’hui à la résurgence du phénomène religieux dans ce qu’il a de plus radical et nous voyons la franc-maçonnerie sombrer dans la bigoterie la plus consternante, à la remorque de l’obscurantisme.
Certes, la Maçonnerie est l’héritière (entre autres)des mystères antiques et de la tradition pythagoricienne via les collégia fabrorum mais
le grade de maître est un grade salomonien et
il ne faut pas oublier les nombreuses allusions
au symbolisme constructif dans l’Evangile et
dans les épîtres de St Paul et de St Pierre sans parler de la pierre angulaire « rejetée par les bâtisseurs »… Et comment oublier le symbolisme des deux saints Jean qui perpétuent les deux portes de l’année (solstices)en continuation du dieu Janus ? Au RF traditionnel la loge s’appelle la loge Saint-Jean et tant d’autres signes en relation avec l’ésotérisme chrétien…
En complément de ma réponse.
Bien entendu que la pierre d’angle est rejetée par les bâtisseurs (les juifs en l’occurrence), parce que celle-ci ne permet pas l’élévation, elle ne permet que de délimiter un périmètre, ainsi elle enferme.
La seule pierre qui permette l’élévation est la Clef de voute. Elle consolide un niveau de conscience pour que s’établisse depuis ce nouveau socle une nouvelle étape de réflexion et ainsi se construit le chemin vers la compréhension de la réalité des principes législatifs de l’univers de manière à se donner les moyens de se former une idée tangible du Principe.
Pythagore n’était pas mathématicien ni scientifique, il pratiquait l’initiation chaldéenne et c’est pas l’application de ces principes qu’il établit ses théories géométriques et mathématiques.
Les architectes des cathédrales gothiques, qui n’étaient pas plus scientifiques mais nourris par Vitruve (et non par la Bible), ont procédé du même cheminement intellectuel pour élever leurs bâtiments, et surtout atteindre l’harmonie la plus parfaite en les concevant comme étant une seule pierre. Nous venons de constater l’exceptionnelle justesse de leur conception avec l’incendie de Notre Dame, qui a résisté à une épreuve majeure, certes aidée par l’excellence du travail des pompiers, mais malgré tout le bâtiment à fait preuve d’une extraordinaire résistance ; de même la cathédrale de Reims, qui elle a résisté à des bombardements.
C’est de la maçonnerie qu’il faut faire, pas de la Bible ; tu constateras que les enseignements sont d’une rigueur et d’une solidité d’une toute autre nature.