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Géplu.
A quel rite cette loge travaille-t-elle? JOVIS 2 parle du RF alors que sur la médaille commémorative figure la Colonne brisée qui est un emblème du RER. Et peut être aussi le Phénix, du moins dans les 3 premiers grades.
À ce jour, plus de 50 respectables loges du Grand Orient de France, soit au moins 1500 frères et sœurs, pratiquent le Rite Écossais Rectifié.
À la création de « Philosophie Cosmopolite », en 1863, cette loge devait probablement maçonner au Français, car c’est au milieu du XIXe siècle, que le Régime/Rite Écossais Rectifié, à l’exception éventuelle d’une loge à l’orient de Besançon, avait disparu de France. Il ne subsistera qu’en Suisse, son ultime conservatoire pendant le XIXe siècle. En France, il faut attendre 1910 pour assister au réveil dudit rite au sein du Grand Orient de France.
Nous reviendrons vers vous si nous disposons de nouveau élément…
Il est vrai que la colonne et la mention ADHUC STAT, expression latine signifiant « Encore debout » ou « Elle tient toujours » figure au premier degré du Rite Ecossais Rectifié sur un tableau. La colonne est brisée mais toujours debout et ferme sur sa base. C’est le tableau du rite au degré d’apprenti. Il se trouve généralement devant l’autel du vénérable maître et représente le pécheur, l’homme déchu, enfoncé dans sa faute. Cependant, aussi bas que soit tombé l’homme, il lui est toujours possible de se redresser, en essayant de se racheter en s’améliorant pour se libérer. Le maçon a les moyens de progresser vers la lumière, il doit employer les moyens que la loge met à sa disposition.
Quant au phénix, l’Ordre décida, en 1778 lors du Convent des Gaules, d’en faire son symbole par excellence « L’emblème général des Loges rectifiées de France, est un Phénix renaissant de ses cendres avec la légende ‘‘Perit ut vivat’’ » (Cf. Code Maçonnique des Loges Réunies et Rectifiées, 1778, ch. XVI). La devise qui accompagne le symbole du Phénix, « Perit ut vivat », que l’on traduit par « il périt pour qu’il vive », introduit fortement une dimension chrétienne par l’évocation du Christ rédempteur qui, en donnant son sang, a donné la « vraie vie » à l’homme et a sauvé l’humanité.
La loge Philosophie Cosmopolite est créée le 3 juin 1863. À l’époque, le temple est situé rue Biscarrat, 10 Maison Vial, puis transféré au 21 rue Alsace-Lorraine.
En 1886, Louis Bilbaut, entrepreneur de travaux publics en est le vénérable maître.
Rappelons aussi que la loge Philosophie Cosmopolite a fêté ses 150 ans le vendredi 18 octobre 2013 au Temple Bonaparte à Nice. Lors de cette tenue régulière, les frères de Philosophie Cosmopolite ont retracé son histoire depuis sa création en 1863 jusqu’à nos jours.
Sur Gallica, vous pouvez, par exemple, prendre connaissance d’une de leurs publications – 5 sont mentionnées dans le data BnF – datées de 1931 « Le Symbolisme maçonnique au grande d’apprenti, sa classification méthodique et son emploi rationnel », par P. E. A. Gillet, docteur en droit.
Un « Ouvrage privé à l’usage exclusif des Francs-maçons » était-il précisé sur la 2e de couverture…
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1509038m#
Sur le site de la BNF, on accède également au compte rendu – réjouissant – fait par le délégué de la Loge, du Convent de 1873 (année du centenaire de la création du GODF), et où fût discuté la suppression des « Hauts Grades » … (que certains qualifient – encore aujourd’hui – de supérieurs !)
Au dernier paragraphe, on apprend que c’est également à ce Convent de 1873 que furent substitués au mot « Vivat » les mots de notre devise républicaine «Liberté, Egalité, Fraternité » dans l’acclamation qui accompagne les batteries au Rite français.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1509098w